Rached Ghannouchi ne pouvant pas se présenter pour un troisième mandat à la tête d’Ennahda, qui sera le prochain président du parti à référentiel islamiste, qui se présente comme « musulman démocrate » ? Cinq noms circulent pour l’heure.
Dissensions internes, guerre de succession, congrès en souffrance, érosion de l’électorat… Malgré sa victoire aux législatives, le parti d’obédience islamiste apparaît de plus en plus fragilisé.
Investi d’une incontestable autorité morale après son élection à la présidence de la République avec plus de 70 % des voix, Kaïs Saïed, sans parti, aura fort à faire pour peser dans le jeu politique. Et imprimer un véritable changement. Analyse.
Kaïs Saïed devance largement Nabil Karoui au second tour de l’élection présidentielle, selon les premières estimations des instituts de sondage, qui lui accordent entre 72 % et 77 % des voix. Les résultats officiels doivent être proclamés lundi 14 octobre par l’Instance électorale.
Les candidats au second tour de la présidentielle, Kaïs Saïed et Nabil Karoui, se sont affrontés vendredi soir lors d’un débat télévisé. Un exercice nouveau pour la démocratie tunisienne. La force de persuasion des deux hommes pourrait bien faire la différence dimanche.
Plusieurs partis ont annoncé leur soutien à Kaïs Saïed pour le second tour de dimanche. D’autres n’ont pas donné de consignes officielles, mais la famille destourienne pourrait « naturellement » se tourner vers Nabil Karoui, son rival. Analyse des reports de voix potentiels.
Le candidat arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle n’en finit pas de susciter fantasmes et questions. Sa fulgurante ascension, sans parti politique, éveille parfois la suspicion. Comment les soutiens de Kaïs Saïed se sont-ils structurés ? Enquête.
Proclamés mercredi soir, les résultats préliminaires officiels des élections législatives ont conforté l’avance d’Ennahdha dans l’hémicycle, avec 52 sièges – contre 38 pour Qalb Tounes, le parti de Nabil Karoui. La formation à référentiel islamique est toutefois loin de pouvoir constituer une majorité, et devra obligatoirement nouer des alliances. Analyse.
Nombre de Tunisiens qui ne souhaitent pas voter pour Nabil Karoui au second tour de la présidentielle hésitent encore à soutenir Kaïs Saïed. En cause, entre autres, le rapport de ce dernier aux libertés individuelles et à la religion. Beaucoup l’appellent à éclaircir son positionnement. Jeune Afrique l’a interviewé et a confronté ses réponses.
Le parti Ennahdha arriverait en tête des élections législatives du 6 octobre, mais loin de ses scores habituels, selon les premières estimations qui le créditent de 17 % à 18 %. Lors de ce scrutin, d’autres listes conservatrices ont gagné du terrain. Les secondes pourront-elles pour autant s’allier avec le premier ? Analyse.
Arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle, Kaïs Saïed se targue de ne pas avoir de parti et de ne chercher l’appui d’aucune formation politique. Des listes indépendantes se sont pourtant structurées autour de lui. Explications.
Arrivé en tête du premier tour de la présidentielle, ce professeur de droit constitutionnel au profil monacal intrigue par son orientation à la fois conservatrice et progressiste. JA est allé à la rencontre de cet ovni politique qui inquiète les uns et rassure les autres.
S’ils se sont côtoyés à l’université où Kaïs Saïed était assistant, le constitutionnaliste Yadh Ben Achour assure qu’il n’entretient pas de relations personnelles avec le candidat, et appelle ce dernier à clarifier des points de vue qu’il estime ambigus sur plusieurs sujets de fond.
Kaïs Saïed, arrivé en tête du premier tour de la présidentielle, intrigue. Régulièrement décrit comme un candidat intègre, honnête et « propre », l’homme et son programme n’en interrogent pas moins nombre de Tunisiens, qui hésitent à voter pour lui au second tour. Ses promesses pourraient-elles résister à l’épreuve de la réalité ?
Les réactions au décès en Arabie saoudite de Zine El Abidine Ben Ali, l’ex-chef de l’État tunisien chassé du pouvoir par la révolution de 2011, sont contrastées, entre les regrets des anciens opposants que les poursuites engagées contre l’ancien président n’aient pas été menées à leur terme, et les nostalgiques de son régime qui saluent la disparition d’un homme d’État.
Arrivé troisième avec 12,9 % des suffrages, Abdelfattah Mourou a reconnu mardi sa défaite au premier tour de l’élection présidentielle, et salué les vainqueurs Kaïs Saïed et Nabil Karoui. Pour les cadres de son parti, Ennahdha, c’est désormais l’heure du bilan.
L’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a proclamé mardi les résultats officiels du premier tour de l’élection présidentielle, confirmant les sondages qui donnaient les candidats Kaïs Saïed et Nabil Karoui qualifiés pour la seconde manche.
Quelque sept millions d’électeurs tunisiens étaient appelés aux urnes ce dimanche 15 septembre, pour désigner les deux candidats – parmi les 26 en lice – qualifiés pour le second tour du scrutin présidentiel. Si plusieurs instituts de sondage ont avancé les noms de Kaïs Saïed et de Nabil Karoui, l’Instance électorale n’a pas encore proclamé de résultats officiels.
Majoritairement originaires du Sahel après l’indépendance, les dirigeants tunisiens, depuis la révolution de 2011, proviennent de plus en plus de la capitale Tunis. Les candidats à l’élection présidentielle de dimanche ne dérogent pas à cette nouvelle tendance. Avec quelle conséquence sur le vote ? Analyse.
La détention du candidat à la présidence Nabil Karoui a renforcé les craintes de règlements de comptes, voire de retour des violences politiques en Tunisie. Si des partis appellent à moraliser la vie politique, une initiative gouvernementale en ce sens n’a pas encore abouti.
Le constitutionnaliste, chargé de cours à l’université à la retraite, est candidat à l’élection du 15 septembre. En quelques mois, cet indépendant s’est hissé dans le peloton de tête des sondages, sans même avoir de parti ni de réelle équipe de campagne. Il détaille à Jeune Afrique ses objectifs et priorités.
Au lendemain du troisième et dernier des débats télévisés, qui ont vu la trentaine de prétendants de la course à Carthage égrener leurs propositions pour le pays, Jeune Afrique revient sur les mesures emblématiques de chacun des candidats phares.
À quelques heures du lancement de sa campagne pour la présidentielle, Youssef Chahed, le chef du gouvernement sortant, a rencontré Jeune Afrique. Le candidat défend son bilan et esquisse les nouvelles perspectives qu’il propose pour le pays.
Youssef Chahed, qui a délégué temporairement ses pouvoirs de Premier ministre pour candidater à la présidence de la République, a tenu son premier meeting de campagne à Tunis, lundi 2 septembre. Il en a profité pour annoncer les grandes lignes de son programme et défendre son bilan.
Depuis sa spectaculaire arrestation, Nabil Karoui, l’homme d’affaires controversé et candidat à la présidentielle du 15 septembre, a vu sa cote de popularité grimper, tandis que la polémique fait rage autour du timing de son interpellation.
La présidentielle anticipée rebat les cartes et contraint les partis à bouleverser leurs stratégies électorales. Comment se sont-ils adaptés ? Jeune Afrique a enquêté.
98 concurrents ont déposé leur candidature auprès de l’Instance électorale en vue du scrutin présidentiel anticipé du 15 septembre. Parmi les 30 dossiers retenus, Jeune Afrique vous présente – classés par ordre alphabétique – les dix principaux prétendants.
98 concurrents ont déposé leur candidature auprès de l’Instance électorale en vue du scrutin présidentiel anticipé du 15 septembre. Parmi les 30 dossiers retenus, Jeune Afrique vous présente les principaux prétendants.
98 concurrents ont déposé leur candidature auprès de l’Instance électorale en vue du scrutin présidentiel anticipé du 15 septembre. Parmi les 30 dossiers retenus, Jeune Afrique vous présente les principaux prétendants.