Alors que les Sénégalais s’apprêtent à retourner aux urnes, le parti d’Ousmane Sonko peut vivre sereinement les dernières heures de la campagne, si l’on en croit les résultats des dernières élections.
Emmenée par Barthélémy Dias, le maire de Dakar, cette coalition de leaders quadra ou quinqua, en partie issus de la société civile, entame la dernière ligne droite de la campagne dans une tension extrême face au camp d’Ousmane Sonko.
Deux films documentaires de la BBC, qui se répondent en écho, illustrent la quête d’ailleurs des migrants sénégalais prêts à tout pour atteindre l’espace Schengen, et celle des Français issus de l’immigration désirant se reconnecter au pays qui a vu naître leurs parents.
Tête de liste aux prochaines élections, l’ancien président critique vertement le duo qui lui a succédé au pouvoir. Mais la réunification des anciens « frères » et « sœurs » de l’Alliance pour la République (APR), du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de Rewmi suffira-t-elle à menacer Pastef dans les urnes ?
Dans son nouveau roman, « Jacaranda », plus âpre que ne l’était « Petit Pays », Gaël Faye donne à voir, à travers une odyssée transgénérationnelle, la résilience et les traumatismes enfouis du Rwanda post-génocide. Il a obtenu le prix Renaudot 2024.
L’un a dû renoncer à une troisième candidature. L’autre a été privé d’un destin présidentiel tout tracé. Le 17 novembre, Ousmane Sonko et Macky Sall se mesureront enfin l’un à l’autre lors de législatives anticipées.
Adepte des diatribes anti-pouvoir, de Macky Sall à Bassirou Diomaye Faye, le patron de médias et chef de parti, également candidat aux législatives, attend derrière les barreaux son procès en flagrant délit.
Alors que l’ex-président conduit la principale coalition de l’opposition en vue des législatives, des voix s’élèvent pour lui promettre les foudres de la Haute Cour de justice. Jeune Afrique fait le point.
Tandis qu’une coalition candidate aux législatives dénonce devant la justice un abus de faiblesse dont Abdoulaye Wade serait la victime, ce dernier a saisi le ministre de l’Intérieur pour protester contre l’utilisation, par ces dissidents, des couleurs, du slogan et du logo du parti qu’il a fondé.
Malgré les recours déposés contre leurs candidatures, le Conseil constitutionnel a confirmé la participation du Premier ministre et du maire de Dakar aux élections législatives du 17 novembre.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Les scrutins anticipés prévus le 17 novembre prochain consacreront le renouvellement d’un paysage politique sénégalais où scissions partisanes et nouvelles alliances pullulent.
Ressorti meurtri de sa quatrième défaite consécutive à la présidentielle, le président de Rewmi s’apprête à officialiser une coalition avec l’APR de Macky Sall et le PDS de Karim Wade. Mais, en interne, plusieurs cadres ont préféré quitter le navire.
À l’approche des élections anticipées, un groupe de vétérans du Parti démocratique sénégalais met en cause une gouvernance opaque, dont Karim Wade tirerait les ficelles depuis le Qatar.
Huit ans après « Petit Pays », Gaël Faye poursuit sa fresque identitaire entre la France et l’Afrique des Grands Lacs. « Jacaranda », son nouveau roman, est en lice pour le prix Goncourt et le prix Renaudot.
Entre Kinshasa, Kigali, Niamey et l’ONU, une partie de poker menteur se joue actuellement quant à l’éventualité d’une relocalisation en RDC de six Rwandais jusqu’ici installés au Niger et anciennement jugés pour génocide. Jeune Afrique démêle l’écheveau noué autour d’un étrange intermédiaire.
Dans une décision estampillée « Confidentiel » adressée au président Bassirou Diomaye Faye, le Conseil constitutionnel écarte les dispositions relatives au parrainage en cas de législatives anticipées.
Deux ans après les dernières législatives, le président sénégalais a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale. La date des élections anticipées est fixée au 17 novembre.
Au pragmatisme d’Abdoulaye Wade, au lendemain de la première alternance, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ont préféré la stratégie de la tension face à l’opposition, tandis que se profile une probable dissolution. Une posture qui n’est pas sans risques.
Alors que la date d’une possible dissolution de l’Assemblée nationale se rapproche, Ousmane Sonko et les élus de l’opposition ravivent leur querelle autour de la déclaration de politique générale du Premier ministre.
Le Premier ministre est parvenu à esquiver une motion de censure à quelques jours d’une probable dissolution de l’Assemblée nationale. Et pourrait bien remporter son bras de fer contre les députés de l’opposition.
À l’aube de la saison des pluies, le duel entre l’éphémère directeur général de l’Onas, Cheikh Dieng, et son ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dieye, dégénère sur la place publique, sur fond d’attribution jugée suspecte d’un marché d’assainissement.
Alors que les nouvelles autorités annoncent pour septembre des états généraux censés pallier l’anarchie routière qui endeuille trop souvent le pays, les mesures phares annoncées en 2023 par leurs prédécesseurs semblent être restées lettre morte.
Le 22 août débute à Touba le pèlerinage rituel de la confrérie mouride du Sénégal, en hommage à son fondateur, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Un événement religieux majeur, dont l’origine remonte à l’exil de ce guide spirituel soufi, perçu comme une menace par le colonisateur français.
Au lendemain de la mutation de trois magistrats impliqués dans des procédures qui ont visé Ousmane Sonko, le Premier ministre, Mouhamadou Ndiaye Sarr, de l’Union des magistrats sénégalais, analyse pour Jeune Afrique les soupçons d’atteinte à l’indépendance de la justice.
À l’occasion de l’investiture du président rwandais, élu pour un quatrième mandat – et premier quinquennat –, une vingtaine de chefs d’État du continent ont déjà confirmé leur présence. Sans surprise, Félix Tshisekedi et Évariste Ndayishimiye n’avaient pas été conviés.
Depuis la présidentielle, les médias privés se sont retrouvés dans le collimateur du Premier ministre Ousmane Sonko. Et les organisations professionnelles sont vent debout face à ce qu’elles qualifient de règlements de comptes susceptibles de mettre le secteur en péril.
Selon les informations de « Jeune Afrique », Bruxelles a retiré sa demande d’agrément du nouvel ambassadeur proposé à Kigali. Les tensions diplomatiques entre les deux pays montent d’un cran.
Dans un pays organisateur soumis aux vents identitaires, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques a donné lieu à un ouragan inédit, à la fois « queer », « woke » et métis, tel un mirage utopiste.
En cette année de commémorations des 30 ans du génocide contre les Tutsi et des 80 ans de la victoire contre le nazisme, la percée spectaculaire de l’extrême droite en France, qui coïncide avec la réélection au Rwanda du président Paul Kagame, ne devrait-elle pas inciter les commentateurs eurocentristes à une plus grande humilité ?
Alors qu’un ancien ministre de Macky Sall alimente malgré lui l’hypothèse d’un assassinat d’État camouflé en noyade accidentelle, les liens respectifs de Fulbert Sambou et Didier Badji, les deux gendarmes disparus en 2022, avec Ousmane Sonko et Nafi Ngom Keïta, aiguisent la suspicion de leurs proches.