Arrivé troisième à la présidentielle du 24 février, il ne s’était pas exprimé depuis. Il a accepté, en exclusivité pour JA, de sortir de son silence pour livrer sa vision de l’avenir politique qui s’est soudain ouvert devant lui.
Propos incendiaires, appel à empêcher la tenue de la présidentielle du 24 février, mystérieux aller-retour à Conakry et mutisme absolu depuis. La stratégie politique de « Gorgui » est devenue illisible. Même pour les siens.
Le génocide des Tutsi est-il convenablement enseigné en France ? Où commence le négationnisme ? L’ouverture intégrale des archives permettrait-elle de mettre fin aux controverses historiques sur le rôle de la France au Rwanda ? À quelques jours de la 25e commémoration, l’historien Florent Piton a répondu aux questions de « Jeune Afrique ».
Jeudi 28 février, le juge Demba Kandji, président de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), a rendu publics les résultats provisoires de la présidentielle sénégalaise, qui doivent encore être validés par le Conseil constitutionnel. Jeune Afrique publie ces résultats, département par département, et revient sur les scores les plus significatifs du scrutin.
Il avait appelé au boycott d’une élection qu’il estimait jouée d’avance, en l’absence de son fils Karim et de Khalifa Sall. Pourtant le taux de participation a été nettement plus élevé qu’en 2012. Une stratégie « kamikaze » forgée quatre ans plus tôt, au climax de l’affaire Karim Wade…
Alors que la Commission nationale de recensement des votes a proclamé Macky Sall vainqueur au premier tour, ses quatre concurrents viennent d’annoncer qu’ils ne déposeraient pas de recours devant le Conseil constitutionnel, bien qu’ils contestent les résultats.
Au Sénégal, 6,6 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes ce dimanche. Premières tendances, réactions, analyses… Retour sur une soirée électorale tendue, alors que les chiffres officiels ne sont pas encore connus.
Pour tenter de l’emporter dès le premier tour, le chef de l’État, Macky Sall, a une stratégie : rallier à sa coalition les partis qui comptent ou, à défaut, leurs cadres les plus influents.
Le CNRA a tranché : #SunuDébat n’aura pas lieu. Lancée par des citoyens sénégalais sur les réseaux sociaux, cette initiative visait à rassembler les candidats à l’élection présidentielle à l’occasion d’un débat télévisé.
Affaiblie et encore tributaire d’Abdoulaye Wade, qui appelle au boycott d’un scrutin qu’il dit « verrouillé », l’opposition jouera gros le 24 février. Parviendra-t-elle à mettre Macky Sall en ballotage ?
Favori de la présidentielle sénégalaise du 24 février, le chef de l’État sortant, Macky Sall, a su exploiter à son profit la disparition des mastodontes et la recomposition de l’échiquier politique qu’elle a entraînée.
Appelant à un autodafé du matériel électoral et à un boycott de l’élection, l’ex-président Abdoulaye Wade est bien seul à préconiser la politique de la terre brûlée. Au soir du 24 février, il pourrait s’y brûler les ailes…
L’un est un novice, l’autre un habitué des arcanes du pouvoir. À quelques jours d’une présidentielle dont Macky Sall est le favori, Ousmane Sonko et Idrissa Seck incarnent les deux faces d’une classe politique en pleine recomposition.
Politologue, spécialiste du Sénégal et maître de conférences à Sciences-Po Bordeaux, Étienne Smith livre son analyse sur la nouvelle donne politique au Sénégal, à quelques jours de la présidentielle.
C’est désormais officiel : l’ex-maire de Dakar, empêché de concourir à la présidentielle, appelle à voter pour Idrissa Seck le 24 février. Un soutien de choix pour le leader de la coalition Idy 2019, qui multiplie les ralliements.
Tout comme Karim Wade, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, a vu le Conseil constitutionnel rejeter définitivement sa candidature à la présidentielle. Il vient de saisir la Cour de justice de la Cedeao dans le cadre d’une procédure en urgence contre l’État du Sénégal.
En un an, Khalifa Sall aura accumulé les déconvenues. Condamné en justice, révoqué de sa fonction de maire de Dakar, empêché de se présenter à la présidentielle, il vient d’être destitué de son mandat de député…
Face au président sortant, Macky Sall, rares seront les challengers encore en lice lors du premier tour de la présidentielle, le 24 février. Une retombée de la loi sur les parrainages citoyens qui provoque la colère de l’opposition.
Il est un autre sport national au Sénégal que la lutte avec frappe : la prédiction compulsive quant à la date du retour à Dakar de Karim Wade, le candidat à la présidentielle du principal parti d’opposition…
Les deux juges d’instruction français en charge de l’information judiciaire sur l’attentat du 6 avril 1994, au Rwanda, ont rendu le 21 décembre une ordonnance de non-lieu au bénéfice de huit dignitaires rwandais initialement soupçonnés.
Ils se côtoient depuis longtemps, et pourtant jamais une visite officielle ne les avait réunis. À Abidjan, Paul Kagame et Alassane Ouattara ont réparé cette lacune dans le faste. Retour sur les coulisses de cette rencontre entre deux poids lourds continentaux…
Après treize années d’instruction, la justice française a refermé par un non-lieu son enquête sur les massacres de Bisesero, au Rwanda. De nombreux éléments du dossier étayent pourtant le rôle trouble de certains officiers français dans le génocide des Tutsi, provoquant l’indignation d’ONG parties civiles.
Après l’élection de Louise Mushikiwabo à la tête de l’OIF, le président rwandais paul Kagame a procédé à un remaniement dans la continuité, basé sur un renouvellement générationnel et sur la parité, qui voit tout de même partir l’un de ses plus fidèles compagnons de route, le ministre de la Défense James Kabarebe.
On saura le 12 octobre, à Erevan, si Louise Mushikiwabo succédera à Michaëlle Jean à la tête de l’OIF. Alors que s’ouvre l’assemblée générale de l’ONU, rendez-vous crucial pour les deux concurrentes, la ministre rwandaise des Affaires étrangères s’est confiée à Jeune Afrique.
Le président rwandais Paul Kagame vient d’accorder une remise de peine à l’opposante emblématique Victoire Ingabire, incarcérée depuis 2010 alors qu’elle entendait se présenter à l’élection présidentielle.
Leurs ennuis judiciaires hypothèquent leurs chances de concourir à la présidentielle. Mais, à cinq mois et demi de l’échéance, ni le fils d’Abdoulaye Wade ni l’ex-maire de Dakar n’ont dit leur dernier mot.
Dakar a finalement levé l’interdiction faite à la confrérie des francs-maçons de se rassembler, mais l’hostilité à l’égard de celle-ci, nourrie par des organisations religieuses, n’est pas éteinte.