Au vu du comparatif dressé par JA, on peut craindre que, tel le lièvre de la fable de La Fontaine, Dakar ait mal négocié l’effet d’aubaine que des circonstances malheureuses lui avaient un temps conféré.
Soham El Wardini vient d’être désignée marie de Dakar. Nous republions ici un portrait que nous consacrions en juillet à celle qui, en l’absence de Khalifa Sall, incarcéré depuis mars 2017, tenait déjà de facto les rênes de la capitale.
Abdoulaye Wade avait un fils controversé. Son successeur a un frère surexposé, devenu la bête noire de l’opposition. Mais l’intéressé, qui nie tout népotisme, n’en a cure et ne fait pas mystère de ses ambitions.
Cet hôtel-restaurant chargé d’histoire demeure une enseigne réputée à Kigali, que l’on y passe en pèlerinage, pour un rendez-vous d’affaires ou simplement pour y déguster des brochettes de chèvre.
Macky Sall a décidé de faire de la ville de Diamniadio son Alexandrie. À l’heure de présenter son bilan à ses compatriotes, ce projet de ville nouvelle est l’enjeu majeur du président pour tenter de briguer un second mandat.
Karim Wade pourra-t-il être candidat ? Khalifa Sall a-t-il les moyens de revenir dans le jeu ? Un nouveau challenger peut-il émerger ? Quel sera le verdict des électeurs ? Éléments de réponse.
Un texte d’une « nécessité d’ordre public » pour certains, « dangereux pour la démocratie » pour d’autres… La loi sur les parrainages électoraux, adoptée mi-avril au Sénégal malgré la mobilisation de l’opposition, est loin de faire l’unanimité.
« Sniper » lorsqu’il s’agit de minimiser le poids de l’opposition, « griot » quand il égrène les réalisations de son mentor, celui qui est aussi la voix de l’Alliance pour la République, au pouvoir, affiche son optimisme quant aux chances de réélection du chef de l’État.
Depuis son exil au Qatar, le fils de l’ex-président assure qu’il entend « faire face » à Macky Sall en 2019. Mais entretient le mystère sur sa stratégie et son agenda.
L’opposant sénégalais, président du Grand Parti, se veut le « candidat de l’espoir » lors de la prochaine présidentielle. Il juge sévèrement le bilan de Macky Sall, dont il fut ministre, et assure que la côte de popularité du président sénégalais est au plus bas.
La ministre rwandaise des Affaires étrangères a rarement été sur la même longueur d’onde que les dirigeants français. Elle va pourtant briguer avec leur soutien le secrétariat général de la Francophonie.
Le duel que se livrent l’ancienne ministre sénégalaise de la Justice, fer de lance de la traque aux biens mal acquis, et le fils de l’ancien président sénégalais, surnommé « ministre du Ciel et de la Terre », est ancien. Mais ces dernières semaines, les coups pleuvent à nouveau entre « Mimi » Touré et Karim Wade.
La mise en examen de Vincent Bolloré a relancé la controverse autour de la concession du terminal à conteneurs du port de Conakry. Tandis que l’opposition en fait son miel, l’entourage du président Alpha Condé conteste le scénario privilégié par les juges d’instruction français.
Pour le chef de l’État sénégalais Macky Sall, le président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse reste un allié indispensable. Du moins jusqu’à la présidentielle de 2019.
Ce samedi 7 avril, la députée française Sira Sylla, présidente du groupe d’amitié France-Rwanda, devait assister, à Paris, à la cérémonie commémorant le génocide des Tutsis. Un premier pas vers une normalisation, encore largement virtuelle, de la relation bilatérale ?
Vingt ans après son ouverture, l’information judiciaire sur l’attentat qui a servi de détonateur au génocide des Tutsis n’a toujours pas atteint son épilogue, ravivant à intervalles réguliers les tensions entre Paris et Kigali…
Les trois hommes étaient sur le devant de la scène : Alcide Djédjé, ancien ministre des Affaires étrangères de Laurent Gbagbo ; Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre du Sénégal et Fouad Filali, ancien président de la holding royal ONA au Maroc. Que sont-ils devenus ?
Bien des organisations internationales sont passées maîtresses dans l’art du communiqué de presse attristé, soucieux, parfois indigné, au sujet de la résolution des crises qui secouent le continent. L’effet sur la stratégie des régimes répressifs ou des groupes armés est pourtant quasi nul.
Dans « Rwanda, la fin du silence », qui sort en librairie le 16 mars, l’ancien officier français Guillaume Ancel lève le voile sur l’une des interventions les plus controversées conduites par la France en Afrique au cours des dernières décennies : l’opération Turquoise menée en plein génocide des Tutsis au Rwanda, en 1994.
Un an après son placement en détention, et alors que son sort judiciaire sera connu le 30 mars, Jeune Afrique revient sur le parcours politique et judiciaire de Khalifa Sall, le député et maire de Dakar, tombé de Charybde en Scylla.
Avocats, rappeurs ou syndicalistes… De Senghor à Macky Sall, ils n’ont cessé de contester – voire d’attaquer – les dirigeants de leur pays, le Sénégal. Enquête.
Comme si les trublions sénégalais ne suffisaient pas, quelques étrangers viennent régulièrement ajouter leur piment au yassa national… à leurs risques et périls !
Près de 600 « frères » et « sœurs » venus du monde entier étaient attendus les 2 et 3 février à Dakar dans le cadre des Rencontres humanistes et fraternelles africaines et malgaches (Rehfram). Mais la grand-messe annuelle de la franc-maçonnerie africaine francophone a finalement été annulée face à la levée de boucliers d’organisations religieuses.
Combien la « traque aux biens mal acquis » a-t-elle rapporté à l’État sénégalais : 50, 150 ou 250 milliards de francs CFA ? Depuis la sortie fracassante de l’ex-Première ministre Aminata Touré, fin décembre, les spéculations vont bon train quant-à la réalité des sommes recouvrées depuis 2012…
Alors que le procès de Khalifa Sall doit s’ouvrir le 3 janvier à Dakar, le député et maire de la capitale vient d’être exclu du Parti socialiste, où il militait depuis l’adolescence, ainsi que 64 autres dissidents hostiles à une alliance avec Macky Sall.