Pour tenter de l’emporter dès le premier tour, le chef de l’État, Macky Sall, a une stratégie : rallier à sa coalition les partis qui comptent ou, à défaut, leurs cadres les plus influents.
Le CNRA a tranché : #SunuDébat n’aura pas lieu. Lancée par des citoyens sénégalais sur les réseaux sociaux, cette initiative visait à rassembler les candidats à l’élection présidentielle à l’occasion d’un débat télévisé.
Affaiblie et encore tributaire d’Abdoulaye Wade, qui appelle au boycott d’un scrutin qu’il dit « verrouillé », l’opposition jouera gros le 24 février. Parviendra-t-elle à mettre Macky Sall en ballotage ?
Favori de la présidentielle sénégalaise du 24 février, le chef de l’État sortant, Macky Sall, a su exploiter à son profit la disparition des mastodontes et la recomposition de l’échiquier politique qu’elle a entraînée.
Appelant à un autodafé du matériel électoral et à un boycott de l’élection, l’ex-président Abdoulaye Wade est bien seul à préconiser la politique de la terre brûlée. Au soir du 24 février, il pourrait s’y brûler les ailes…
L’un est un novice, l’autre un habitué des arcanes du pouvoir. À quelques jours d’une présidentielle dont Macky Sall est le favori, Ousmane Sonko et Idrissa Seck incarnent les deux faces d’une classe politique en pleine recomposition.
Politologue, spécialiste du Sénégal et maître de conférences à Sciences-Po Bordeaux, Étienne Smith livre son analyse sur la nouvelle donne politique au Sénégal, à quelques jours de la présidentielle.
C’est désormais officiel : l’ex-maire de Dakar, empêché de concourir à la présidentielle, appelle à voter pour Idrissa Seck le 24 février. Un soutien de choix pour le leader de la coalition Idy 2019, qui multiplie les ralliements.
Tout comme Karim Wade, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, a vu le Conseil constitutionnel rejeter définitivement sa candidature à la présidentielle. Il vient de saisir la Cour de justice de la Cedeao dans le cadre d’une procédure en urgence contre l’État du Sénégal.
En un an, Khalifa Sall aura accumulé les déconvenues. Condamné en justice, révoqué de sa fonction de maire de Dakar, empêché de se présenter à la présidentielle, il vient d’être destitué de son mandat de député…
Face au président sortant, Macky Sall, rares seront les challengers encore en lice lors du premier tour de la présidentielle, le 24 février. Une retombée de la loi sur les parrainages citoyens qui provoque la colère de l’opposition.
Il est un autre sport national au Sénégal que la lutte avec frappe : la prédiction compulsive quant à la date du retour à Dakar de Karim Wade, le candidat à la présidentielle du principal parti d’opposition…
Les deux juges d’instruction français en charge de l’information judiciaire sur l’attentat du 6 avril 1994, au Rwanda, ont rendu le 21 décembre une ordonnance de non-lieu au bénéfice de huit dignitaires rwandais initialement soupçonnés.
Ils se côtoient depuis longtemps, et pourtant jamais une visite officielle ne les avait réunis. À Abidjan, Paul Kagame et Alassane Ouattara ont réparé cette lacune dans le faste. Retour sur les coulisses de cette rencontre entre deux poids lourds continentaux…
Après treize années d’instruction, la justice française a refermé par un non-lieu son enquête sur les massacres de Bisesero, au Rwanda. De nombreux éléments du dossier étayent pourtant le rôle trouble de certains officiers français dans le génocide des Tutsi, provoquant l’indignation d’ONG parties civiles.
Après l’élection de Louise Mushikiwabo à la tête de l’OIF, le président rwandais paul Kagame a procédé à un remaniement dans la continuité, basé sur un renouvellement générationnel et sur la parité, qui voit tout de même partir l’un de ses plus fidèles compagnons de route, le ministre de la Défense James Kabarebe.
On saura le 12 octobre, à Erevan, si Louise Mushikiwabo succédera à Michaëlle Jean à la tête de l’OIF. Alors que s’ouvre l’assemblée générale de l’ONU, rendez-vous crucial pour les deux concurrentes, la ministre rwandaise des Affaires étrangères s’est confiée à Jeune Afrique.
Le président rwandais Paul Kagame vient d’accorder une remise de peine à l’opposante emblématique Victoire Ingabire, incarcérée depuis 2010 alors qu’elle entendait se présenter à l’élection présidentielle.
Leurs ennuis judiciaires hypothèquent leurs chances de concourir à la présidentielle. Mais, à cinq mois et demi de l’échéance, ni le fils d’Abdoulaye Wade ni l’ex-maire de Dakar n’ont dit leur dernier mot.
Dakar a finalement levé l’interdiction faite à la confrérie des francs-maçons de se rassembler, mais l’hostilité à l’égard de celle-ci, nourrie par des organisations religieuses, n’est pas éteinte.
Au vu du comparatif dressé par JA, on peut craindre que, tel le lièvre de la fable de La Fontaine, Dakar ait mal négocié l’effet d’aubaine que des circonstances malheureuses lui avaient un temps conféré.
Soham El Wardini vient d’être désignée marie de Dakar. Nous republions ici un portrait que nous consacrions en juillet à celle qui, en l’absence de Khalifa Sall, incarcéré depuis mars 2017, tenait déjà de facto les rênes de la capitale.
Abdoulaye Wade avait un fils controversé. Son successeur a un frère surexposé, devenu la bête noire de l’opposition. Mais l’intéressé, qui nie tout népotisme, n’en a cure et ne fait pas mystère de ses ambitions.
Cet hôtel-restaurant chargé d’histoire demeure une enseigne réputée à Kigali, que l’on y passe en pèlerinage, pour un rendez-vous d’affaires ou simplement pour y déguster des brochettes de chèvre.
Macky Sall a décidé de faire de la ville de Diamniadio son Alexandrie. À l’heure de présenter son bilan à ses compatriotes, ce projet de ville nouvelle est l’enjeu majeur du président pour tenter de briguer un second mandat.
Karim Wade pourra-t-il être candidat ? Khalifa Sall a-t-il les moyens de revenir dans le jeu ? Un nouveau challenger peut-il émerger ? Quel sera le verdict des électeurs ? Éléments de réponse.
Un texte d’une « nécessité d’ordre public » pour certains, « dangereux pour la démocratie » pour d’autres… La loi sur les parrainages électoraux, adoptée mi-avril au Sénégal malgré la mobilisation de l’opposition, est loin de faire l’unanimité.