Alors que l’agrément de la société de handling SHS avait été renouvelé jusqu’en 2023, le Sénégal a finalement opté pour un opérateur unique, qui assumera l’assistance au sol à l’AIBD . La direction de SHS envisage de porter l’affaire devant la justice, cette situation de monopole étant critiquée par le patronat sénégalais.
Les avocats de Khalifa Sall ont déposé une offre de cautionnement afin de permettre au député et maire de Dakar de recouvrer la liberté jusqu’à un éventuel procès. Toutes leurs demandes de remise en liberté ont jusque-là été écartées par la justice sénégalaise.
L’ancien ministre des Affaires étrangères sénégalais vient d’être inculpé aux États-Unis pour une affaire de pots-de-vin. Il risque jusqu’à vingt ans de prison.
L’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio, candidat malheureux à la présidentielle de 2012, a été arrêté à New York vendredi dernier. La justice américaine le soupçonne d’avoir obtenu des concessions pétrolières au profit de l’entreprise dirigée par son co-accusé, un homme d’affaires chinois, en échange de pots-de-vins qui auraient été proposés
à de hauts responsables tchadien et ougandais.
Instruite depuis 2005 à Paris, l’information judiciaire sur une possible complicité de génocide d’officiers français au Rwanda, en 1994, durant l’opération Turquoise, semble en voie d’enterrement. Selon les parties civiles, les magistrats rechigneraient à examiner les responsabilités de l’état-major.
À l’heure de fêter ses 40 ans de carrière, l’humoriste français Michel Leeb ressuscite son personnage mythique, « l’Africain », sans éprouver le moindre état d’âme à propos des clichés raciaux qu’il véhicule…
Soupçonné d’avoir participé à un trafic de plusieurs millions d’euros, le musicien risque la cour d’assises. Mais la somme contrefaite serait en réalité bien inférieure. Ce que la justice tarde à admettre.
Ces trente dernières années, le gotha sénégalais a pris ses aises le long de la côte. Le littoral dakarois a été détruit à coups de constructions anarchiques. Peut-on encore limiter les dégâts ?
Par un retournement inattendu, le Parquet de Dakar vient de solliciter de l’Assemblée nationale la levée de l’immunité parlementaire de Khalifa Sall, incarcéré depuis le 7 mars. Depuis trois mois, pourtant, l’ensemble des magistrats saisis du dossier contestaient que cette immunité puisse s’appliquer au député et maire de Dakar.
Mis en cause dans une vaste affaire de corruption dans le milieu de l’athlétisme, Papa Massata Diack, fils de l’ancien président de la fédération internationale d’athlétisme, Lamine Diack, bénéficie-t-il de la complaisance des autorités sénégalaise? Les juges français qui désirent l’interroger à Dakar ont en tout cas, jusque-là, fait chou blanc…
Alors que les relations diplomatiques entre Paris et Kigali sont redevenues explosives, Jeune Afrique revient en détail sur la dernière pomme de discorde en date : un témoin, apparu in extremis devant la justice française, qui accuse le FPR d’être à l’origine de l’attentat du 6 avril 1994.
Apparu en mars 2017 après la réouverture inopinée, six mois plus tôt, d’une instruction interminable et controversée, un opposant rwandais qui affirme détenir des informations sur l’attentat qui a servi de prétexte au génocide des Tutsis en 1994 pourrait bien être à l’origine d’un nouveau clash diplomatique entre Paris et Kigali.
Le 22 août décédait Aliou Sow, à l’âge de 83 ans. Ce self-made-man avait fait de la Compagnie sahélienne d’entreprises (CSE), qu’il avait fondée en 1970, l’un des fleurons du BTP au Sénégal et dans toute la sous-région. Son fils Yérim Sow a su lui aussi propulser le groupe Teyliom, créé en 2001, au firmament de l’hôtellerie, de l’immobilier et des télécoms. Comme la famille Sow, d’autres Sénégalais ont constitué des entreprises performantes, reconnues au-delà des frontières nationales.
Alors que Macky Sall semble mieux placé que jamais pour rempiler en 2019, ses anciens « frères » du Parti démocratique sénégalais tirent sur lui à boulets rouges. Quitte à oublier que c’est à leurs côtés qu’il a appris l’art de l’endurance en politique.
Il est l’un des derniers grognards de l’empereur vieillissant de l’opposition sénégalaise. À 62 ans, Me El Hadj Amadou Sall, militant de la première heure du Parti démocratique sénégalais (PDS), a été de toutes les campagnes aux côtés de son mentor, Abdoulaye Wade.
Élu député le 30 juillet, le maire de Dakar demeure incarcéré malgré l’immunité qu’il revendique. Et le scénario de sa candidature à la présidentielle de 2019 paraît plus incertain que jamais.
Nombre de termes utilisés au pays de la Teranga viennent de l’arabe ou du français. Formules incontournables ou expressions détournées : pour les néophytes, un décodage s’impose.
Pour la deuxième fois en cinq jours, le militant mauritanien Biram Dah Abeid et des ONG sénégalaises de défense des droits de l’homme ont été contraints d’annuler une conférence de presse qui devait se tenir à Dakar, afin de ne pas mécontenter le régime de Nouakchott…
Annulée in extremis par un simple mail, à l’insu du nouveau directeur général d’Air Sénégal, Philippe Bohn, la formation des futurs pilotes de la toute jeune compagnie aérienne sénégalaise aura bien lieu.
De la préhistoire politique sénégalaise, il était l’un des derniers dinosaures. Le 14 septembre, le jour même de la rentrée parlementaire, Djibo Leyti Kâ s’est éteint à l’âge de 68 ans. De longue date, pour cet ancien dauphin putatif de l’ex-président Abdou Diouf, la roue avait tourné et son rôle dans la vie politique sénégalaise était surtout devenu symbolique.
Stigmatisé en France pour ses débordements, le Franco-Béninois Kemi Seba s’est refait une vie de polémiste au Sénégal, où il résidait depuis 2011. Mais sa croisade contre le franc CFA lui a valu, le 6 septembre, d’en être expulsé sans préavis.
L’avion de l’activiste franco-béninois Kemi Seba a atterri ce jeudi matin à l’aéroport d’Orly, en France. Il était sous le coup d’une procédure d’expulsion qui lui avait été notifiée la veille par les autorités sénégalaises.
Présumée disparue depuis le 30 août dernier, l’opposante rwandaise Diane Rwigara n’avait en réalité jamais quitté son domicile de Kigali. Faute d’avoir répondu à une convocation dans la matinée, elle était entendue ce lundi 4 septembre au soir par la police de Kigali.
Le président de l’ONG Urgences Panafricanistes, Kémi Séba, a été placé sous mandat de dépôt vendredi soir, à la prison centrale de Rebeuss, au terme d’une journée de garde à vue devant les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC). Il lui est reproché d’avoir brûlé un billet de 5 000 F CFA lors d’un rassemblement, le 19 août à Dakar.
«L’image que les médias vous proposent de l’Afrique est généralement celle d’un continent en crise, victime de catastrophes naturelles, de famines, de drames ou de coups d’État militaires… Eh bien, ce soir, c’est une tout autre image que [nous vous proposons] : celle d’un petit pays – le Rwanda – qui […] cherche à conquérir son indépendance économique et son autonomie, sans crise, sans drame. »
Pour avoir présenté un document de voyage orné de l’ancien drapeau rwandais, en vigueur au moment du génocide, une délégation diplomatique française a essuyé un refus de visa des autorités rwandaises.
La publication d’un nouveau témoignage et deux dépôts de plainte émanant d’ONG rouvrent le douloureux dossier du rôle de la France dans le génocide de 1994, au Rwanda, à travers son soutien matériel au gouvernement hutu.