Touché mais pas coulé. Condamné à deux ans de prison dont six mois ferme et à une amende (solidaire) de 25 millions de F CFA, l’élu socialiste Barthélémy Dias reste en liberté. Dénonçant une manœuvre politico-judiciaire, visant à le rendre inéligible, ses avocats et lui-même envisagent de faire appel.
Amateur de dossiers sulfureux, l’enfant terrible du barreau dakarois, El Hadji Diouf, a défendu jusqu’au bout l’ex-dictateur gambien Yahya Jammeh. Envers et contre tous.
Ça y est, il est parti. Après d’ultimes tractations et sous la pression militaire de la Cedeao, l’ex-président a fini par quitter le palais de Banjul. Retour sur les jours qui ont précédé un départ obtenu au forceps.
C’est une arrestation symbolique, venue mettre un terme aux 22 années d’impunité du règne répressif de Yahya Jammeh. Depuis le 26 janvier, le Gambien Ousman Sonko, ministre de l’Intérieur de 2006 à 2016, a maille à partir avec la justice helvétique, qui l’a placé en détention provisoire. Jeune Afrique a interviewé Philip Grant, le directeur de l’ONG qui a signalé sa présence aux autorités suisses.
Il a réussi ce que tout le monde pensait impossible. Inconnu hier encore, il a battu Yahya Jammeh dans les urnes et rallié derrière lui une communauté internationale unanime pour tenter de le chasser du pouvoir.
Les divisions internes au Parti socialiste sénégalais dégénèrent : suite aux échauffourées provoquées le 5 mars au siège du PS par des partisans de Khalifa Sall, plusieurs proches du maire de Dakar viennent d’être placés sous mandat de dépôt.
Décisions litigieuses de la justice internationale, refus d’extradition vers le Rwanda de plusieurs pays africains et européens, guerre froide judiciaire avec Paris… Le ministre rwandais de la Justice, Johnston Busingye, revient pour JA sur les dossiers chauds du moment.
À l’étranger, il bénéficie d’une image très positive. À l’intérieur du pays, il compte de sérieux atouts. Mais, à l’approche des législatives de juin 2017, les critiques se multiplient. Pour la première fois depuis son investiture, le chef de l’État sénégalais sera confronté à une échéance électorale majeure.
Faut-il rétablir la peine de mort au Sénégal ? Le débat, qu’on croyait clos depuis son abolition, en 2004, s’est invité à l’Assemblée nationale à la faveur de deux récents faits divers survenus à Dakar et dans sa banlieue.
À quelques mois des législatives, l’opposition vient de constituer une nouvelle coalition, Manko Wattu Sénégal. Si elle rassemble de plus en plus de personnalités, elle se cherche un patron.
Véritable patchwork composé de dizaines de partis, de syndicats et de personnalités indépendantes, la coalition Manko Wattu Sénégal fait désormais figure de principale force d’opposition au régime de Macky Sall.
Elle a créé le mensuel Intelligences Magazine, sa page Facebook dépasse le million de fans. Dans le monde très masculindes patrons de presse, Amy Sarr Fall ne passe pas inaperçue.
À Dakar, sur la corniche ouest, la maison de Léopold Sédar Senghor a été transformée en musée. Les visiteurs ne s’y bousculent pas. Pourtant, elle a su conserver l’esprit de son illustre occupant.
Au terme d’un procès en appel qui s’est tenu du 25 octobre au 3 décembre, Pascal Simbikangwa est devenu le premier Rwandais à avoir été condamné pour génocide par la justice française. Son avocat, Fabrice Epstein, et le « Klarsfeld du Rwanda », Alain Gauthier, confrontent leur vision de ce précédent historique. Interview croisée.
L’enthousiasme provoqué par l’annonce d’excuses officielles de l’Église catholique concernant le génocide des Tutsis est vite retombé : ce n’est pas l’institution, encore moins le Vatican, mais des individus qui auraient failli en 1994.
Le procureur général du Rwanda vient de saisir la justice française d’une demande d’entraide judiciaire dans le cadre d’une enquête criminelle pour complicité de génocide visant vingt officiers de l’arme française.
Les mois ont passé, mais certaines questions sont restées sans réponse. Comment Karim Wade a-t-il rejoint le Qatar le 24 juin, après sa sortie de prison ? Qu’a-t-il négocié ? Quand va-t-il rentrer ? Enquête et révélations.
Surprise inattendue de cette rentrée littéraire, Gaël Faye a reçu le Goncourt des lycéens pour son premier roman, « Petit pays », dont la narration se déroule au Burundi à l’aube de l’entrée de ce pays dans la guerre civile, qui l’a contraint à l’exil en 1995.
Alors que l’écrivain Boubacar Boris Diop vient de lancer une collection littéraire en wolof, la nécessité de l’enseignement dans les langues africaines s’impose peu à peu dans les esprits.
Échauffourées, menaces de mort… Les barons du parti s’écharpent jusque devant les tribunaux. Et Khalifa Sall, le maire de Dakar, pourrait bientôt en faire les frais.
Du 28 au 31 octobre, le Sénégal accueille dix-huit intellectuels emblématiques d’Afrique et de la diaspora pour les premiers Ateliers de la pensée. Co-fondateur de l’événement, l’écrivain Felwine Sarr en raconte la genèse et en évoque la portée.
«Une grande nation ne se cache pas la vérité. » Le 24 septembre, devant vingt mille personnes réunies sur le National Mall de Washington, Barack Obama a inauguré le Musée national de l’histoire et de la culture africaines-américaines.
Un célèbre chocolatier français parti photographier les gorilles en RD-Congo s’est retrouvé assigné à résidence au Rwanda pendant près de deux mois pour défaut de visa, après s’être pris pour James Bond…
Alors que la justice française rouvre le dossier de l’attentat du 6 avril 1994 afin d’entendre un opposant rwandais en exil, Kayumba Nyamwasa, Kigali menace de rompre ses relations diplomatiques avec Paris.
Le frère cadet du président Macky Sall, qui indique ne plus s’être occupé d’hydrocarbures au Sénégal depuis le 1er janvier 2015, explique à Jeune Afrique les raisons de sa démission.
Avec la relance de l’enquête française sur l’attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994, les relations entre Paris et Kigali ne tiennent de nouveau plus qu’à un fil. Jeune Afrique revient sur la genèse de cette tension.
Depuis plusieurs semaines, une frange de l’opposition sénégalaise accuse Franck Timis d’enrichissement illicite via sa société Timis Corp, qui a racheté en 2014 à Petro-Tim Limited sa participation dans l’exploration gazière offshore. L’homme d’affaires australo-roumain, qui s’est attaché les services d’Aliou Sall, le frère du président, a porté plainte contre 11 personnalités politiques et de la société civile.
Un pied en politique, l’autre dans les affaires… Aliou Sall est devenu la tête de Turc des opposants à son aîné, le chef de l’État, qui l’accusent de prévarication sur fond de népotisme. Enquête.