Accusée du meurtre de sa patronne en Arabie saoudite, cette domestique de 22 ans risque la décapitation. À Dakar, autorités et société civile se mobilisent.
Les instances arbitrales de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) et de la Banque mondiale se sont déclarées incompétentes pour statuer sur les recours déposés contre l’État du Sénégal par l’homme d’affaires Bibo Bourgi, condamné en 2015 dans l’affaire Karim Wade.
Priorité du régime de Macky Sall, la traque des biens mal acquis s’essouffle. Dernier rebondissement en date : la libération, le 24 juin, de Karim Wade, à la faveur d’une grâce présidentielle. Quatre ans après le début de l’enquête, le bilan laisse perplexe…
Le président Macky Sall ne veut plus voir de talibés mendier dans les rues. Mais il n’a pas précisé comment il compte éradiquer cette pratique, profondément ancrée dans la société.
Oubliez les spots trop touristiques de la capitale et suivez le guide ! Cinq créateurs locaux nous font découvrir leurs havres de paix, d’authenticité et de culture.
En guise de linceul, ils n’auront eu droit qu’à un austère arrêt de non-lieu venu entériner, quatorze ans après le drame, l’impunité des responsables de la catastrophe la plus meurtrière de l’histoire moderne de la marine en temps de paix.
Libéré le 17 mai, le leader de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste nourrit désormais l’ambition de devenir le premier président noir du pays. Interview.
Le 24 juin, Karim Wade a bénéficié d’une grâce présidentielle et s’est immédiatement envolé pour le Qatar. Pour Macky Sall, cette libération est un pari risqué… Analyse.
Les travaux sur le rôle de Paris lors du génocide des Tutsi sont l’œuvre de journalistes ou d’associations. Très peu de chercheurs français s’y intéressent. Comment l’expliquer ?
Malgré ses 90 ans, Abdoulaye Wade n’entend pas lâcher les rênes du Parti démocratique sénégalais, poussant la plupart de ses anciens lieutenants à quitter le navire libéral. Enquête sur un naufrage annoncé.
Difficile de s’y retrouver dans un pays où 267 formations politiques sont officiellement recensées. Sans doute la « modernisation des partis », adoptée par référendum, permettra-t-elle de faire le ménage.
L’interminable partie de bras de fer qui oppose le parti majoritaire à l’Assemblée au président a encore rebondi, le 26 mai, lorsque ce dernier a tenté un énième passage en force pour imposer un nouveau Premier ministre.
La société Bonofa, qui recrutait des partenaires crédules de Fort-de-France à Abidjan en leur promettant de faire fortune dans l’Internet, a maille à partir avec la justice. Ses fondateurs viennent d’être écroués en Allemagne.
Lumumba, Neto, Mandela… Jugeant ces trois leaders trop « communistes » et donc éminemment dangereux, les États-Unis les combattirent farouchement. Par des moyens fort peu recommandables. Nouvelles révélations.
Forgé par le succès de Tupperware dans les années 1950, le multi-level marketing (MLM, vente multiniveau) désigne une structure où les revendeurs parrainent de nouveaux vendeurs, percevant au passage une commission sur les ventes de leurs filleuls.
Burkina, Côte d’Ivoire, Mali… Cette start-up fait des ravages. Sa recette : payer grassement des partenaires qui vendent des logiciels à des « filleuls », chargés à leur tour d’en vendre à de nouvelles recrues… Un modèle qui semble tout sauf viable.
Une cour d’assises française juge deux Rwandais suspectés de génocide, au titre de la compétence universelle. Pour la deuxième fois en vingt-deux ans… Le moins que l’on puisse dire, c’est que ni la justice internationale ni les pays tiers n’ont brillé par leur empressement à débusquer et à punir les coupables.
Il y a tout juste un an, cet ancien compagnon d’armes de Pierre Nkurunziza, issu comme lui de l’ex-rébellion hutue du CNDD-FDD, annonçait sur une radio privée la destitution du président burundais.
Alors que vient de s’ouvrir, devant les assises de Paris, le procès pour génocide de deux anciens bourgmestres rwandais, le désistement de dernière minute d’une procureure fait polémique. Décryptage.
D’ordinaire discret et prudent, Khalifa Sall a bravé l’avis du Parti socialiste en appelant à voter non au référendum constitutionnel du 20 mars. Serait-ce la perspective de la présidentielle de 2019 ?
Un tribunal arbitral de l’ONU avait laissé jusqu’au 4 mai à l’État du Sénégal pour permettre à Bibo Bourgi, condamné dans l’affaire Karim Wade, d’aller se faire soigner en France. Mais les autorités sénégalaises, convaincues d’avoir à faire à un « simulateur », ne veulent rien entendre…
Rwanda, 1992 : le magazine extrémiste Kangura prépare les esprits au génocide qui surviendra deux ans plus tard. « Redécouvrez votre ethnie car les Tutsis vous ont appris à la méconnaître. Vous êtes une ethnie importante du groupe bantou… »
Alors que les autorités sénégalaises viennent d’annoncer officiellement la dissolution de Sénégal Airlines et la création prochaine d’une nouvelle compagnie nationale, « Jeune Afrique » décrypte les raisons de l’échec du transporteur aérien.
Une semaine après l’incarcération, à Dakar, de l’homme d’affaires Bibo Bourgi malgré un état de santé précaire, la Commission d’arbitrage des Nations unies sur le droit commercial international a ordonné à l’État sénégalais de le laisser se rendre en France pour raisons de santé.
En dépit de plusieurs expertises médicales alarmistes quant à son état de santé, l’homme d’affaires Bibo Bourgi, considéré comme l’ « homme de paille » de Karim Wade, vient d’être incarcéré à Dakar.
Esclavage, scandales politico-financiers, trafic de drogue… L’animateur de l’émission Vissamim met un point d’honneur à aborder tous les sujets tabous. Portrait de l’une des bêtes noires du régime.