Ils veulent assainir, nettoyer, développer, décentraliser. Portrait de Khalifa Sall, Luc Atrokpo et Adama Sangaré, maires de Dakar, Bohicon et Bamako, qui font bouger leur ville.
Incarcéré au Burundi depuis décembre, accusé d’espionnage, l’ancien diplomate et ministre rwandais Jacques Bihozagara est mort subitement dans sa prison le 30 mars. Dans un contexte extrêmement tendu entre les deux pays, Kigali demande des éclaircissements.
Alors que le Oui l’a emporté avec près de 63% des voix au référendum constitutionnel du 20 mars, le porte-parole du gouvernement sénégalais, Seydou Guèye, répond aux questions de Jeune Afrique sur les leçons du scrutin.
La réforme constitutionnelle soumise à référendum le 20 mars voit le Oui devancer le Non avec 62,7 % des suffrages, selon des chiffres officiels provisoires rendus publics mercredi. La participation, relativement faible, est de 38,26%.
Ç’aurait dû n’être qu’une simple formalité, mais la consultation du 20 mars menace de se transformer en référendum pour ou contre Macky Sall. Et les adversaires du chef de l’État sont en train d’y trouver une seconde jeunesse.
Au Sénégal, alors que la campagne pour le référendum constitutionnel est officiellement ouverte depuis le 12 mars, l’instance de régulation de l’audiovisuel s’efforce, sans grand succès, de faire respecter l’équitable accès aux médias entre partisans du Oui et du Non…
Alors que la campagne du référendum constitutionnel, prévu le 20 mars, est officiellement ouverte depuis le 12 mars à minuit, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) tape déjà du poing sur la table.
Les Sénégalais sont appelés à se prononcer par référendum, le 20 mars, pour ou contre le projet de révision constitutionnelle proposé par le président Macky Sall. Quels sont les principaux changements introduits par ce nouveau texte ? « Jeune Afrique » fait le point.
Selon les avocats de l’État du Sénégal, la traque aux biens mal acquis par l’ancien « ministre du Ciel et de la Terre » aurait porté ses fruits. Mais selon les avocats de Karim Wade et de Bibo Bourgi, la justice sénégalaise chercherait à « manipuler l’opinion et à faire bonne figure ».
Le tribunal de Pointe-à-Pitre devait examiner ce vendredi l’assignation déposée contre l’État français par plusieurs associations guadeloupéennes. En cause : l’indemnisation des colons, au moment où la France abolissait l’esclavage, au détriment des victimes de ce crime contre l’humanité.
La polémique enfle autour de la double nationalité supposée de l’ancien président. Car, depuis 1992, la Constitution impose au chef de l’État d’être « exclusivement » sénégalais…
Avec d’autres organisations de la société civile, Y’en a marre appelle à désavouer Macky Sall dans les urnes lors du référendum prévu le 20 mars. Le rappeur Kilifeu, co-auteur d’un « single » dénonçant le wax waxeet du président Sénégalais, s’en explique à Jeune Afrique.
Après avoir promis de réduire de deux ans la durée du mandat présidentiel et de s’appliquer cette mesure à lui-même, Macky Sall a saisi le Conseil constitutionnel… qui s’est opposé à tout changement en cours de route ! Résultat : la société civile a comme l’impression d’avoir été dupée.
« Paroles, paroles, paroles… » Au Sénégal, le revirement récent de Macky Sall sur la réduction – avortée – de son premier mandat vient réveiller une vieille blessure, relative aux promesses non tenues des responsables politiques…
L’Afrique traîne une réputation d’impunité. Pourtant, on chercherait en vain un continent où autant de chefs d’État, actuels ou déchus, sont poursuivis par la justice ou ont déjà été condamnés.
Le procès, à Dakar, de l’ancien président tchadien Hissène Habré devant une cour d’assises exclusivement africaine est une première. Et une réussite. De quoi donner du grain à moudre aux pourfendeurs de la CPI…
Au bout de quatre années d’incertitude, le président Macky Sall vient de clore le débat lors d’une allocution télévisée, mardi soir : conformément à l’avis rendu par le Conseil constitutionnel, et malgré sa promesse électorale de réduire son mandat à 5 ans, il accomplira un septennat jusqu’en 2019.
Justice du deux poids-deux mesures, néocolonialisme… Les griefs de l’Union africaine à l’encontre de la Cour pénale internationale sont anciens et récurrents. Lors de son 26e sommet, l’organisation continentale a brandi la menace d’un retrait collectif. Énième gesticulation, ou dernier avertissement ?
Trois avocats commis d’office plaident ce jeudi l’acquittement de Hissène Habré, contre la volonté de leur client. Au grand dam de ses avocats officiels.
La sévérité du réquisitoire était prévisible. Au terme d’une longue intervention entamée ce mercredi matin à 9 heures locales, le procureur général près la Chambre africaine extraordinaire d’assises, Mbacké Fall, suppléé par ses trois adjoints, a requis contre Hissène Habré l’emprisonnement à perpétuité, la peine maximum prévue par le statut des Chambres africaines extraordinaires (CAE).
Entendu en janvier par la justice française dans une procédure pour complicité de génocide, le général Jean-Claude Lafourcade, qui commandait l’opération Turquoise en 1994, s’est efforcé de dissiper la controverse autour du rôle de l’armée française durant le génocide des Tutsis au Rwanda. Sans toujours y parvenir.
Les premières plaidoiries des parties civiles ont commencé lundi. Suivront jeudi et vendredi celles de la défense avec, entre-temps, le réquisitoire très attendu du procureur général des chambres africaines extraordinaires, mercredi.
Mis en cause dans une affaire politico-financière censée expliquer sa brouille avec Abdoulaye Wade, Idrissa Seck dénonce une fable complaisamment relayée par l’entourage présidentiel.
À l’instar d’Oumar Sarr, qui a obtenu ce mardi une remise en liberté conditionnelle, nombreux sont les membres du PDS à avoir eu affaire à la justice depuis l’arrivée au pouvoir de Macky Sall en 2012. Réelle volonté de museler l’opposition ou simple judiciarisation d’un débat politique particulièrement houleux ?
Des sportifs dopés, la Fédération internationale d’athlétisme éclaboussée… Un bel imbroglio judiciaire et un sacré gâchis ! Voici trois questions-réponses pour y voir plus clair.
Cela fait des mois que le pays spécule à tout va. Le chef de l’État a dévoilé la teneur de la révision constitutionnelle qu’il veut voir soumise à référendum. Décryptage.