Les premiers résultats des élections locales qui se sont tenues le 29 juin au Sénégal marquent une cuisante défaite pour la mouvance présidentielle, dont les principaux leaders ont été battus.
Qu’elle est loin l’époque où la classe politique parvenait à s’unir autour d’un « tout sauf Wade » ! En deux ans, ego et ambitions personnelles ont pris le dessus et menacent de faire exploser la majorité lors des élections locales du 29 juin.
Le gouvernement sénégalais a-t-il censuré une exposition d’oeuvres évoquant l’homosexualité dans le cadre de la biennale de Dakar ? Oui, prétend « Le Monde ». Faux, rétorquent les galeristes mis en cause.
Sur son passé d’enfant-soldat, Allen Yéro Embalo a tiré un trait. Devenu journaliste, il veut porter la plume dans la plaie. Pas facile dans un pays où les trafics gangrènent jusqu’au sommet de l’État.
Au lendemain du « putsch » interne au Parti socialiste qui a abouti à l’écarter de l’élection au poste de secrétaire général, elle a fait le choix de la discrétion jusqu’à l’issue du congrès socialiste. Alors que celui-ci vient de s’achever, Aissata Tall Sall revient sur les circonstances de son éviction.
Dans un communiqué conjoint, quatre associations de défense des droits de l’homme accusent la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), qui doit bientôt juger Karim Wade, d’attenter aux droits de la défense et au droit à un procès équitable.
Nés quelque part, ils ont fait carrière ailleurs. Les parcours de ces trois bourlingueurs suivent les contours de l’Union économique et monétaire ouest-africaine et donnent un sens au concept d’intégration.
Une escale dans le souk de Tunis pour un couscous borzguen, à Casa pour une pièce de boeuf tendre et fondante, à Dakar pour un rôti de camembert et ses fruits secs, ou à Cape Town pour un cheese-cake au homard… J.A. vous propose quatre valeurs sûres au goût d’excellence.
Alors qu’une élection interne devait désigner dimanche le nouveau secrétaire général du parti socialiste sénégalais, la candidature d’Aissata Tall Sall a été écartée in extremis, laissant le champ libre à Ousmane Tanor Dieng, qui brigue sa propre succession. Une décision opaque, qui provoque critiques et soupçons au sein même du PS.
Après une décennie d’instabilité politique et de violences, les huit pays membres de l’Union semblent sortis des années noires. Et vont pouvoir relancer une véritable politique d’intégration régionale.
On craignait que la victoire de José Mario Vaz à la présidentielle bissau-guinéenne ne provoque des remous. Or un gouvernement d’union avec l’opposition est en vue, et l’état-major agrée. Pourvu que ça dure !
Les négociations avec le pouvoir ayant tourné court, l’opposition décide de boycotter la présidentielle du 21 juin. Et ouvre la voie à la réélection du chef de l’État sortant.
Les négociations avec le pouvoir ayant tourné court, l’opposition décide de boycotter la présidentielle du 21 juin. Et ouvre la voie à la réélection du chef de l’État sortant.
Les négociations avec le pouvoir ayant tourné court, l’opposition décide de boycotter la présidentielle du 21 juin. Et ouvre la voie à la réélection du chef de l’État sortant.
Depuis le coup d’État d’avril 2012, le trafic de bois explose. Une hécatombe écologique dont les retombées financières profitent surtout aux opérateurs chinois.
Il aurait pu être libéré le 17 avril, la justice en a décidé autrement. Le fils de l’ancien président sénégalais doit prouver l’origine licite d’un patrimoine désormais estimé à 178 millions d’euros. Mais la procédure présente de nombreuses failles… et embarrasse au plus haut niveau.
L’objectif de Kigali : renouer avec les exilés qui ont fui le Rwanda en 1994. La méthode : les inviter pour de courts séjours. Un programme qui ne convainc pas tout le monde.
Ses écoles privées, de commerce, de gestion ou de communication, rayonnent dans toute la région. Les clés de leur succès ? Un enseignement de qualité et des partenariats prestigieux.
Comme il y a deux ans, un candidat du PAIGC arrive en tête du premier tour de la présidentielle. Mais cette fois, c’est un indépendant qui crée la surprise, avec le soutien officieux de l’armée. Épilogue le 18 mai prochain, sauf complications.
Le retour au Sénégal d’Abdoulaye Wade, prévu le 25 avril, suscite de l’inquiétude au sein de la défense de son fils, Karim Wade. Mais pour l’instant, « Gorgui » a su garder le silence concernant cette affaire.
Ils produisent de l’arachide, des olives ou du coton. Ils viennent du Sénégal, de la Tunisie et du Burkina Faso. Leur point commun : ils promeuvent les savoir-faire locaux. Et leur recette fonctionne.
D’après le chercheur français Vincent Foucher, analyste à l’International Crisis Group, la mainmise de l’État de Guinée-Bissau sur les leviers de l’économie freine le développement du pays.
Alors que l’économie de la Guinée-Bissau est sinistrée et que l’État sombre chaque jour un peu plus, le trafic de cocaïne et les commerces illicites prospèrent. Peu de chances que la présidentielle du 13 avril change la donne.
À Kigali, c’est dans un stade comble, submergé par la douleur et l’émotion, que s’est tenue lundi la 20e commémoration du génocide des Tutsis au Rwanda. À la tribune, le chef de l’État, Paul Kagamé, a réitéré ses accusations contre la France.
Pour la première fois depuis 1994, l’opération Turquoise au Rwanda s’éclaire d’un jour nouveau grâce au témoignage d’un officier français de l’armée de terre. Selon lui, l’objectif « humanitaire » officiellement affiché par Paris se confond avec un autre, beaucoup moins avouable : celui de freiner ou de stopper l’avancée militaire du Front patriotique rwandais (FPR), tout en ménageant les forces gouvernementales génocidaires.
À la veille du vingtième anniversaire de la tragédie rwandaise, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop évoque sa compréhension tardive d’un événement qui l’a profondément bouleversé.