Malgré une situation financière critique, une difficulté à trouver des partenaires et une flotte réduite, le transporteur public veut croire à une issue favorable.
Apres 20 mois d’atermoiements, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) a finalement autorisé Bibo Bourgi, personnage central du procès de Karim Wade, à quitter le Sénégal pour recevoir des soins en France. Celui-ci a pris un avion dans la soirée.
Malgré la fièvre qui sévit dans la région, nombreux sont les Ouest-Africains à emprunter la route de La Mecque. Reportage dans la capitale sénégalaise.
Putschiste récidiviste recherché par la justice américaine pour complicité de narcotrafic, le chef d’état-major de l’armée bissau-guinéenne était devenu trop encombrant.
De ses débuts en politique à son accession au pouvoir, le président doit beaucoup à son épouse, qui l’a soutenu même pendant sa traversée du désert. Mais, aujourd’hui, l’omniprésence de Marième Faye Sall fait grincer des dents.
Agréablement situé sur la corniche de la capitale sénégalaise, l’hôtel Terrou-Bi voit se croiser quotidiennement les principaux protagonistes du procès de Karim Wade, qui se déroule dans une ambiance à couper au couteau. À Dakar, jusqu’ici tout va bien…
Le président de la Ligue sénégalaise des droits humains voit dans le procès du fils de l’ancien président un « règlement de comptes » orchestré par le régime en place.
La tension qui régnait depuis des mois à l’université de Dakar est montée d’un cran, le 14 août, avec la mort d’un étudiant lors d’une intervention musclée des forces de l’ordre.
Les quatre premières journées d’audience du procès de Karim Wade devant la CREI ont donné lieu à une bataille rangées entre magistrats et avocats, qui ont multiplié les coup en dessous de la ceinture…
Sociétés, banques, patrimoine immobilier, parc automobile… La CREI sénégalaise reproche à Karim Wade de détenir indirectement un patrimoine de 178 millions d’euros, via des hommes de paille et des sociétés écrans. L’intéressé assume une partie du patrimoine mais – et c’est l’objet du procès en cours – réfute être lié financièrement à 96 % de ce qu’on lui attribue. Détails.
Dans son rapport annuel, l’Inspection générale d’État épingle sévèrement les malversations des années Wade et notamment le Festival mondial des arts nègres (Fesman), théâtre de tous les abus.
Dans le rapport annuel qu’elle vient de transmettre à Macky Sall, l’Inspection générale d’État (IGE) dresse un tableau sans concession de la dilapidation du patrimoine de l’État sous la présidence d’Abdoulaye Wade.
La détérioration de l’état de santé de l’homme d’affaires, soupçonné de complicité dans l’affaire Karim Wade, hypothèque la tenue du procès, le 31 juillet. Il pourrait être transféré dans un hôpital français.
Arrivé au pouvoir par un putsch en 1994, le jeune lieutenant avait suscité bien des espoirs. Mais il a vite imposé sa loi par la violence et la terreur.
En poste à Dakar depuis 2008, Abdalrahim Alfarra, ambassadeur de l’État de Palestine pour le Sénégal, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Burkina Faso et le Cap-Vert, a pu mesurer la solidarité dont bénéficie la cause palestinienne en Afrique de l’Ouest. Mais il souhaite que l’Afrique s’engage davantage afin de peser sur les autorités de Tel Aviv.
Réduction de la durée du mandat présidentiel, pouvoir d’achat, couverture sociale… Le président sénégalais, Macky Sall, élu il y a plus de deux ans, n’a pas encore tenu ses nombreuses promesses sur le terrain. Un bilan mitigé sanctionné lors des élections locales du 29 juin.
De l’assiette à la télévision, impossible d’échapper au ramadan, qui impose son rythme à l’ensemble de la communauté musulmane. Paradoxalement, au Sénégal, la période de jeûne est synonyme de hausse vertigineuse de la consommation. Un casse-tête pour l’État, qui doit s’assurer de la qualité de la marchandise et de la stabilité des prix.
Ambiance de vendetta et relents d’impunité dans la ville sainte des mourides du Sénégal, Touba, après le saccage des biens du vice-président de l’Assemblée nationale.
Attendue depuis dimanche soir, la décision est intervenue cinq jour plus tard. Défaite dans la commune de Grand-Yoff face au maire de Dakar Khalifa Sall, la première ministre Mimi Touré et son gouvernement paient les pots cassés au lendemain d’élections locales décevantes pour le camp présidentiel.
Les premiers résultats des élections locales qui se sont tenues le 29 juin au Sénégal marquent une cuisante défaite pour la mouvance présidentielle, dont les principaux leaders ont été battus.
Qu’elle est loin l’époque où la classe politique parvenait à s’unir autour d’un « tout sauf Wade » ! En deux ans, ego et ambitions personnelles ont pris le dessus et menacent de faire exploser la majorité lors des élections locales du 29 juin.
Le gouvernement sénégalais a-t-il censuré une exposition d’oeuvres évoquant l’homosexualité dans le cadre de la biennale de Dakar ? Oui, prétend « Le Monde ». Faux, rétorquent les galeristes mis en cause.
Sur son passé d’enfant-soldat, Allen Yéro Embalo a tiré un trait. Devenu journaliste, il veut porter la plume dans la plaie. Pas facile dans un pays où les trafics gangrènent jusqu’au sommet de l’État.
Au lendemain du « putsch » interne au Parti socialiste qui a abouti à l’écarter de l’élection au poste de secrétaire général, elle a fait le choix de la discrétion jusqu’à l’issue du congrès socialiste. Alors que celui-ci vient de s’achever, Aissata Tall Sall revient sur les circonstances de son éviction.
Dans un communiqué conjoint, quatre associations de défense des droits de l’homme accusent la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), qui doit bientôt juger Karim Wade, d’attenter aux droits de la défense et au droit à un procès équitable.