L’indemnisation ne fait pas tout et ne saurait suffire à se faire pardonner. Il faut un vrai travail de mémoire. Trois questions à l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop.
La visite officielle du président Barack Obama a son « hashtag » dédié sur Twitter. Apparu le 23 juin, #ObamaTakh a suscité un tel engouement que même l’ambassade des États-Unis a choisi de l’adopter…
À quelques heures de l’arrivée à Dakar du président américain Barack Obama, les mesures de sécurité draconiennes qui entourent la visite laissent perplexes les Dakarois, qui commencent à se plaindre des perturbations du trafic, et… les journalistes, qui peinent à obtenir des informations claires.
Au lendemain de « l’affaire Bousso Dramé », Alain Jouret, consul général de France à Dakar, s’explique sur la politique française en matière de visas et sur la perception négative des services consulaires par nombre d’Africains candidats au voyage.
Ancien gendarme français reconverti dans la sécurité privée, le capitaine Paul Barril fait l’objet d’une plainte pour « complicité de génocide » pour son rôle controversé dans le génocide des Tutsis du Rwanda.
Londres a fini par céder. Plusieurs milliers de rescapés de l’insurrection Mau Mau au Kenya, dans les années 1950, vont être indemnisés. Une décision qui rouvre le dossier sensible des crimes commis par les anciennes puissances coloniales.
Calendrier serré, fichier électoral à actualiser, populations déplacées : il sera difficile de garantir l’exemplarité du scrutin présidentiel qui va se tenir en juillet au Mali. Source de futures contestations ?
Bousso Dramé, lauréate du concours d’orthographe organisé par l’Institut français de Dakar, a refusé de participer à un voyage en France pour suivre une formation à laquelle son prix lui donnait droit. Indignée, elle explique son geste et les raisons de sa colère.
Ils étaient candidats au scrutin qui devait se tenir en 2012. Le coup d’État a interrompu le processus. Aujourd’hui, ils se repositionnent dans la course à la présidentielle malienne, enfin lancée après la signature de l’accord de Ouagadougou avec les rebelles touaregs, le 18 juin.
L’armée voulait la reconquérir par la force, le gouvernement a négocié pour pouvoir y tenir les élections. Mais Kidal, la grande ville du Nord, peu peuplée, n’aura pas de réel impact sur la présidentielle malienne.
Dix-neuf ans après sa mort au Rwanda, une association sénégalaise perpétue la mémoire de l’ancien casque bleu sénégalais Mbaye Diagne. Inconnu chez lui, ce « capitaine courage » a pourtant reçu diverses distinctions pour son action courageuse en 1994, pendant le génocide contre les Tutsi.
Officiellement, DP World Dakar appartient à Dubai Ports World, troisième groupe portuaire mondial. Mais, pour les magistrats de la Crei, son véritable propriétaire est Karim Wade. Ils ont donc placé la société sous administration judiciaire.
Les magistrats sénégalais chargés d’instruire la procédure pour enrichissement illicite qui vise Karim Wade ont placé sous administration judiciaire la filiale sénégalaise du groupe Dubai Ports World. Estimant que la société appartient en fait au fils de l’ancien président.
Les commerçants ambulants ont été chassés du centre de Dakar, le 11 mai, et redirigés vers des sites de recasement. Mais les discussions ne sont pas terminées et des affrontements pourraient reprendre, comme en 2009.
Intellectuel brillant sorti de Normale sup’, le Sénégalais Omar Blondin Diop fut une figure emblématique du mouvement contestataire post-soixante-huitard qui défia le président Léopold Sédar Senghor. Les circonstances de sa mort suspecte en prison, le 11 mai 1973, restent encore à élucider.
Ancien gendarme, Bandoum Bandjim a officié pendant cinq ans au sein d’une unité, la DDS, dont le seul nom suffisait à inspirer la terreur. Si procès il y a, il témoignera contre l’ancien président réfugié à Dakar.
Le Tchadien Makaila Nguebla, blogueur et militant des droits de l’homme, a été expulsé dans la nuit du 7 au 8 mai vers la Guinée Conakry par les autorités sénégalaises. Il raconte à « Jeune Afrique » les conditions de son arrestation.
Incarcéré depuis le 17 avril malgré un état de santé préoccupant, l’homme d’affaires d’origine libanaise Bibo Bourgi, alias Ibrahim Aboukhalil, est soupçonné par la justice sénégalaise d’être le principal homme de paille de Karim Wade.
Soupçonné d’enrichissement illicite, sommé de s’expliquer sur l’origine du monumental patrimoine qui lui est attribué, Karim Wade a été incarcéré le 17 avril au Sénégal. Le scénario du pire pour le fils de l’ancien président.
Alors qu’un nouveau témoignage censé incriminer Paul Kagamé dans l’attentat du 6 avril 1994 apparaît fragile, « Jeune Afrique » dévoile le contenu de l’audition de l’opposant rwandais Théogène Rudasingwa par le juge Marc Trévidic, en avril 2012.
L’affaire Karim Wade pose plusieurs problèmes à l’État du Sénégal. Les relations de Dakar avec Dubaï pourraient être affectées par la procédure judiciaire et les complices présumés du fils de l’ancien président ont saisi la cour de justice de la Cedeao.
Lancée par un quotidien, la rumeur prêtant à Macky Sall la volonté de dépénaliser secrètement l’homosexualité au Sénégal a créé le buzz pendant plus de trois semaines, jusqu’à entraîner un démenti de la présidence.
Bien malin qui peut se targuer de vraiment connaître le chef de l’État. Secret, mesuré, il cultive toujours, un an après son élection, un style aux antipodes de celui de Wade.
Les événements se précipitent dans l’affaire Karim Wade. Après le dépôt par ses avocats, lundi matin, devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), d’un mémoire en réponse assorti de nombreux documents, Karim Wade a été conduit à la section de recherche de la gendarmerie le même jour, où il a été entendu par les enquêteurs dans la soirée.
Inspiré d’un ouvrage retraçant les mythes et légendes de Dakar, l’application mobile Ndakaaru, basée sur la réalité augmentée, propose un parcours atypique à travers les hauts lieux de la capitale sénégalaise.