Alors que Karim Wade et trois autres anciens ministres ont fait constater, vendredi 29 mars, l’interdiction de sortie du territoire sénégalais qui leur est opposée malgré une décision récente de la Cour de justice de la Cedeao, des questions de fond se posent concernant le patrimoine attribué au fils de l’ancien président sénégalais dans le cadre d’une procédure pour enrichissement illicite.
Le 25 mars 2012, Macky Sall remportait la présidentielle. Une claque pour son prédécesseur et pour ses proches, habilement placés au sommet de l’État. Depuis, d’accusations de crimes économiques en comparutions devant la justice, rien ne va plus.
En mémoire du cinéaste sénégalais Tidiane Aw, son fils Malick s’obstine à maintenir en vie le Christa, l’un des tout derniers cinémas de quartier encore en service à Dakar.
Le colloque organisé par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à l’occasion du 100e anniversaire de la naissance d’Aimé Césaire s’est clôturé à Dakar en présence de Christiane Taubira, la ministre française de la Justice, et de Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale…
Depuis le 15 mars, Karim Wade est mis en demeure de justifier l’origine de son patrimoine. Et les chiffres dont il doit rendre compte sont astrononomiques.
Le recours déposé par certaines parties civiles, dont Agathe Habyarimana, la veuve de l’ancien président rwandais, contre l’expertise balistique portant sur l’attentat du 6 avril 1994, a été rejeté par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris, mardi 19 mars. Les avocats des sept Rwandais mis en examen dans ce dossier espèrent que cette décision conduira à un non-lieu pour leurs clients.
Les Négro-Mauritaniens continuent à dénoncer les discrimnations à leur égard par l’État mauritanien. Une situation qui remonte aux premières heures de l’accession du pays à l’indépendance, malgré une accalmie des « années de braise ».
Ils sont artistes, businessmen, hommes politiques… Macky Sall, Tierno Monénembo, Baba Laddé, Inna Modja, Omar Sy ou encore Nafissatou Diallo, tous ou presque, incarnent, à leur manière, cette réussite si valorisée chez les Peuls.
Entre la littérature – foisonnante – et la tradition orale, difficile de s’y retrouver. Aboubacry Moussa Lam, de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, et Fary Silate Kâ, chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire, nous éclairent sur les fondements, réels ou fantasmés, de l’identité peule.
À l’heure où Karim Wade est mis en demeure de justifier l’origine de son patrimoine, l’arrêt intégral de la Cour de justice de la Cedeao, que Jeune Afrique a pu consulter en exclusivité, souligne la violation par la justice sénégalaise de plusieurs droits fondamentaux au détriment des anciens ministres d’Abdoulaye Wade, soupçonnés d’enrichissement illicite.
Jusqu’au 30 mars, les photographies du jeune Sénégalais Omar Victor Diop sont présentées à la galerie Le Manège, à Dakar, dans le cadre de « Cyclicités ». Une exposition collective qui évoque de manière subtile les cycles de l’existence et de l’Histoire.
Soupçonné d’avoir perçu de juteuses rétrocommissions lors de la cession d’une licence de téléphonie en 2007, Thierno Ousmane Sy, un ancien collaborateur d’Abdoulaye Wade, a été incarcéré. Le scandale montera-t-il plus haut ?
Juridiction spéciale, en sommeil depuis sa création il y a trente ans, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) est devenue, au Sénégal, l’objet de toutes les polémiques.
Un arrêt rendu par la Cour de justice de la Cedeao, le 22 février, fragilise les procédures pour enrichissement illicite initiées au Sénégal contre d’anciens ministres de l’ère Wade devant la CREI.
Une rumeur qui se propage sur les réseaux sociaux depuis le 17 février affirme que le président Macky Sall aurait interdit le port des leggings et des jeans moulants au Sénégal…
Jamais Habré n’avait paru aussi près de se retrouver devant un juge. Jamais autant de politiques n’avaient eu à s’expliquer sur leur patrimoine… Rencontre avec Aminata Touré, une ministre sénégalaise de la Justice bien décidée à en découdre.
La cérémonie officielle de lancement des activités des chambres africaines extraordinaires chargées d’instruire la procédure contre l’ancien président Hissène Habré s’est déroulée ce 8 février au Palais de justice de Dakar, en présence des représentants des victimes tchadiennes.
La mort d’un ressortissant français la nuit même où une attaque attribuée aux rebelles casamançais visait la ville de Kafountine, en Basse-Casamance, n’avait en réalité aucun lien avec le hold-up. Elle relève plutôt d’un triste fait divers où l’on retrouve tous les ingrédients du genre : alcool, roulette russe et… inconscience.
Lors d’une audience en appel, le 31 janvier, le parquet a appuyé Marc Trévidic dans son refus opposé aux parties civiles, parmi lesquelles Agathe Habyarimana, qui réclament des contre-expertises après un rapport ballistique dans l’enquête sur l’attentat du 6 avril 1994.
Nommé à la tête de l’état-major opérationnel de l’opération Serval, le général de brigade Grégoire de Saint-Quentin n’est pas un inconnu sur le continent.
Un document mis au jour par le juge français Marc Trévidic et divulgué le 24 janvier par le quotidien « Le Parisien » repose la question des prestations assurées jusqu’en 1994 par l’ancien gendarme Paul Barril au bénéfice de l’armée génocidaire rwandaise…
Un témoignage inédit publié jeudi 10 janvier par « Libération » relance les questions relatives au rôle joué par les autorités françaises dans les jours qui ont suivi l’attentat contre l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994, qui a marqué le déclenchement du génocide contre les Tutsi.
Le photographe et réalisateur français Yann Arthus-Bertrand présente dans la capitale sénégalaise « 7 Milliards d’autres », une exposition organisée autour d’une fresque documentaire hors norme.
En 1962, Valdiodio Ndiaye, ministre des Finances de Léopold Sedar Senghor, est emprisonné pour tentative de coup d’État. En réalité il paie son soutien au Premier ministre de l’époque, Mamadou Dia, partisan d’une société affranchie du colonialisme. Cinquante ans après, la fille du ministre revient sur ces journées qui ont bouleversé sa famille.