Il est l’un des cinq candidats à la présidence de la fédération internationale. Avant l’élection du 26 février, il explique pourquoi il croit en ses chances. Et confie à J.A. ses projets en cas de victoire.
C ‘était inéluctable. À Kasserine comme à Sidi Bouzid ou à Gafsa, le feu couvait sous la braise de la révolution. Il fallait être sourd et aveugle pour ne pas discerner la véritable bombe à retardement que constitue le centre défavorisé du pays, foyer du soulèvement de 2011 et véritable ghetto social laissé en déshérence depuis cinq ans.
Une économie paralysée, une classe politique dépassée, une jeunesse déboussolée… L’espoir suscité par la chute de Ben Ali en 2011 a laissé place à une profonde désillusion. Pourtant, la flamme de la révolution n’est pas près de s’éteindre.
Après une année 2015 marquée, sur le plan électoral et démocratique, par le sursaut nigérian et l’heureux dénouement de la « révolution » burkinabè, que nous réserve 2016 ?
Canadienne née en Haïti, la nouvelle secrétaire générale de l’OIF a officiellement pris ses fonctions il y a un an. Est-elle parvenue à relancer l’institution de l’avenue Bosquet, à Paris ? Premier bilan.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Ali Bongo Ondimba, Président du Gabon.
Sidi Bouzid, dans le centre de la Tunisie, 17 décembre 2010. Un jeune marchand ambulant, Mohamed Bouazizi, éreinté par la précarité et les brimades policières, s’immole par le feu.
Fin novembre, quelque part en Afrique subsaharienne. Confidences d’un chef d’État du continent, fin connaisseur de la France et de ses acteurs politiques, après les attentats de Paris : « François Hollande n’a pas réagi comme il aurait dû. Il n’a utilisé que le bâton, le discours martial, soulignant sa volonté d’éradiquer le terrorisme par tous les moyens, policiers et militaires, sur le territoire national comme en Syrie et en Irak. Il a oublié la carotte, comme, par exemple, un vrai plan Marshall dans les banlieues et les poches de pauvreté pour assécher ce terreau du terrorisme qu’est l’« apartheid territorial, social et ethnique » décrit par son Premier ministre peu après les attentats des 7 et 9 janvier. Tant qu’on ne se posera pas la question, à Paris comme ailleurs, de savoir pourquoi les internationales jihadistes recrutent aussi facilement, partout, des jeunes prêts à mourir kalach à la main ou une ceinture d’explosifs autour du torse, on ne réglera rien. »
Du 30 novembre au 11 décembre, les pays du monde entier se réunissent à Paris pour faire face au dérèglement climatique. Reste à savoir s’ils sauront dépasser le stade des bonnes intentions.
Alors que la sécurité des chefs d’État africains vire à l’obsession, les agents chargés de la garantir sont moins nombreux mais mieux formés et mieux équipés. Enquête sur ces hommes qui suivent nos présidents comme leur ombre.
Déjà particulièrement complexe, l’échiquier politique congolais est aujourd’hui devenu illisible. Il fut un temps, pas si lointain, où tout était simple, ou presque.
Pneus enflammés et cris de colère contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc. Sur les campus, devant le Parlement, le palais du gouvernement ou – symbole fort s’il en est – le siège du Congrès national africain (ANC), des milliers d’étudiants sud-africains hurlent leur ras-le-bol à la face de leurs aînés, qu’ils accusent de trahison.
Il y a cinq ans, les résultats du premier tour de la présidentielle reflétaient de fortes divisions régionales, épousant les bastions des trois principaux candidats. À travers tout le territoire, nos envoyés spéciaux ont pris le pouls des électeurs qui voteront pour le premier tour de la présidentielle ce dimanche 25 octobre.
De quoi notre continent a-t-il le plus besoin aujourd’hui ? D’hommes providentiels, comme on l’entend souvent, de Lee Kwan Yu africains visionnaires qui décideraient de tout ? Peut-être, mais on ne peut pas dire qu’ils se soient bousculés aux portillons de nos palais ce demi-siècle passé.
Oublions quelques instants l’écume des vagues et les flonflons de la « révolution » en deux actes qui se joue au Burkina pour tirer les leçons d’une année riche en rebondissements comme en enseignements sur l’évolution du pays des Hommes intègres et, peut-être, sur celle de l’Afrique. Soyons fous : Gilbert Diendéré a rendu un fier service à son pays.
Nul doute qu’il sera candidat en 2016. Et le chef de l’État a déjà fort à faire. Entretien avec un homme qui accepte de parler de tout : des résistances au changement qu’il veut incarner, de ses relations avec la France ou avec l’opposition et même des dissensions au sein de son parti.
Fini les vacances, c’est la rentrée. Et quelle rentrée ! D’ici à la fin d’octobre, pas moins de quatre scrutins présidentiels attendent l’Afrique subsaharienne !
Mieux vaut parfois s’abstenir de réagir… Le discours prononcé par Barack Obama au siège de l’Union africaine (UA), à Addis-Abeba, a fait couler beaucoup d’encre.
Notre « Grand angle » consacré à l’âge et à la longévité des chefs d’État africains soulève un certain nombre de questions liées à la dévolution et à l’exercice du pouvoir.
Qu’il semble loin le temps où Alassane Dramane Ouattara (ADO), à peine installé au Palais du Plateau, devait, avec moult précautions, mettre en place le socle de son pouvoir.
Depuis la tragédie de Sousse (38 morts), le 26 juin, et celle du musée du Bardo (22 morts), trois mois auparavant, on découvre tous les jours de nouvelles failles dans le système sécuritaire tunisien.
«Oui, Omar El-Béchir voyage à travers le monde, mais son arrestation et son transfert à la Cour pénale internationale [CPI] ne sont qu’une question de temps », nous assurait, en février dernier, Fatou Bensouda, la patronne gambienne de l’institution.