Le président sortant ne regrette rien des années passées à la tête du pays. Ni sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat, ni la confiance accordée à Amadou Ba, son dauphin, ni même la solitude du pouvoir ou la virulence des coups portés par ses adversaires, à commencer par le premier d’entre eux, Ousmane Sonko. Interview exclusive.
Alors qu’il militait au mois d’août pour une intervention militaire de la Cedeao au Niger, le président ivoirien a décidé d’un changement de cap. Précisions.
Manque de transparence, utilisation abusive de la procédure de gré à gré… Le président ivoirien, qui souhaite faire cesser des pratiques qui coûtent cher à l’État, a donné le ton au nouveau gouvernement.
En adoubant Amadou Ba pour la présidentielle de 2024, le chef de l’État sortant mise sur la capacité de son Premier ministre à rassembler au-delà de son camp. L’intéressé a quatre mois pour y parvenir. Et ce ne sont pas les adversaires qui manquent.
Entre la préservation du système qui prévaut depuis cinquante-six ans et le renversement de table qu’attendent la majorité des Gabonais, le président de la transition ne peut ignorer qu’il devra tôt ou tard choisir.
Au Gabon, le général Oligui Nguema est désormais installé à la tête d’une transition dont on ne connaît pas encore la durée mais dont il assure qu’elle devra libérer les Gabonais et tourner la page d’une dynastie, celle des Bongo. Le nouveau chef de l’État a reçu Jeune Afrique à Libreville. Entretien exclusif.
La vérité sur ce cinquième domino africain à tomber entre les mains de nos valeureux « sauveurs » en treillis, c’est qu’il s’agit plus d’une révolution de palais que d’un coup d’État.
La décision de l’État congolais, qui n’a guère été motivée, soulève de nombreuses questions. Et suscite de fortes inquiétudes dans les localités concernées.
Contrairement à ce que pensent certains, qui la mettent en cause à chaque putsch ou crise politique, la démocratie n’est pas le problème. Elle est la voie à suivre.
Quelques jours après qu’il a renoncé à solliciter un troisième mandat à la tête du Sénégal, nous avons échangé avec Macky Sall pour mieux comprendre les ressorts de sa décision. Rencontre avec un futur ex-président soucieux de gérer sa succession.
L’impitoyable bataille que se livrent le président et son principal opposant fait craindre le pire à une population saisie d’effroi face aux violences qui ont secoué le pays. Comment en est-on arrivé là ?
À deux ans de la présidentielle, les scrutins régionaux et municipaux du 2 septembre promettent de beaux duels. Des affiches qui ne doivent pas faire oublier l’essentiel : la participation des citoyens au jeu démocratique.
Les prochaines élections, ses opposants, son état de santé, son bilan… À quelques mois d’une présidentielle à laquelle il ne fait pas de doute qu’il sera candidat, le chef de l’État gabonais a accordé un entretien exclusif à Jeune Afrique.
Au Gabon, face à une opposition supposée en désordre de bataille mais qu’il ne doit pas sous-estimer, le chef de l’État sortant tentera de convaincre ses concitoyens, lors de la prochaine campagne présidentielle, qu’il répondra à leurs aspirations.
Coordinateur de la campagne du parti présidentiel lors des élections du 13 mai à Nouakchott, jusqu’ici acquise à l’opposition, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances est devenu l’un des hommes-clés dans l’entourage du chef de l’État mauritanien. Portrait.
Qui sera en lice à la prochaine présidentielle sénégalaise ? À dix mois du scrutin, c’est l’incertitude la plus totale. Mais la participation de l’ensemble des principaux leaders politiques n’est pas un scénario à exclure.
Devant les militants venus célébrer le 55e anniversaire du PDG, le chef de l’État a évoqué pour la première fois en public l’AVC dont il a été victime en 2018. Manière d’exorciser le passé pour mieux préparer l’avenir ?
Les propos aussi inexplicables qu’inacceptables du président tunisien sur les migrants subsahariens ont gravement terni l’image de la Tunisie en Afrique. Et au-delà.
De Bamako au Cap, dans bien des secteurs, par ses compétences et les moyens dont elle dispose, l’Algérie pourrait satisfaire de nombreux besoins. Et retrouver son rayonnement continental. Pour peu qu’elle se libère de ses chaînes…
Le chef de l’État gabonais avait annoncé la tenue de ce dialogue, dans la perspective notamment de la présidentielle d’août 2023, dans son allocution du 31 décembre dernier.
Des protecteurs de l’environnement dénoncent une demi-douzaine de projets de parcs éoliens qui constitueraient une menace directe pour les parcs naturels du Cap-Oriental.
Depuis le 1er janvier, « Le Chic, le choc, l’échec », une série 100 % locale, est diffusée en prime time chaque dimanche sur la chaîne de télévision nationale, mais aussi sur YouTube. Elle dénonce les abus de pouvoir des hommes envers les femmes, le harcèlement sexuel en milieu scolaire comme professionnel ou encore la corruption.
Les élections régionales et municipales se tiendront à la fin de l’année en Côte d’Ivoire. Un test grandeur nature pour les principaux partis politiques et leurs leaders, qui ont déjà tous la prochaine présidentielle en tête.
De plus en plus visible, la présence des Émirats arabes unis au Sahel ne se traduit pas, ou pas encore, par un déploiement militaire. Mais le souci de contrer l’expansion des groupes jihadistes est très clairement affiché.
Raponda, Bilie-By-Nze, Manfoumbi, Ndemezo’o Obiang, Louembe… Le chef de l’État gabonais a procédé à un remaniement, finalisé dans le plus grand secret. Preuve que la campagne pour la présidentielle a déjà commencé.
Face au blocage total de la situation politique à Bamako, Conakry et Ouaga, une seule solution : faire preuve de pragmatisme et tendre la main aux pouvoirs putschistes locaux. Non sans contrepartie.
Ils se battent pour l’État de droit, la préservation de l’environnement, l’innovation et la recherche, une finance plus solidaire, l’émergence d’industries culturelles et créatives… Portrait de trente personnalités qui incarnent l’avenir du continent.
Dans la capitale française, le 8 décembre, pour son premier déplacement officiel, le chef du gouvernement de Macky Sall était accompagné d’une dizaine de ministres. Il s’est entretenu avec Élisabeth Borne, son homologue française.