Un ancien ministre qui connaît l’ex-président de longue date et entretenait avec lui un rapport privilégié, nous livre, sous le sceau de l’anonymat, sa perception de la fin de régime.
Il n’a pas vraiment le profil pour le poste de ministre de l’Intérieur. Ahmed Friaa fait figure de libéral, mais bon nombre de Tunisiens veulent sa démission. Quelle est sa vision de la révolution tunisienne, de la place des ex-membres du RCD dans l’appareil d’État et de celle des islamistes dans la future démocratie ? Interview.
Au lendemain de la chute du chef de l’État, le pays traverse une période délicate. Il faut à présent dépasser l’euphorie révolutionnaire pour assurer la transition vers la démocratie.
Voués aux gémonies, les membres du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), l’ex-parti au pouvoir en Tunisie, hésitent sur la conduite – personnelle et collective – à tenir.
À l’instabilité politique et aux difficultés économiques qui fragilisent la république islamique depuis près de cinquante ans, vient s’ajouter la menace terroriste, surtout pour les jeunes.
La révolution tunisienne a eu raison d’un régime en place depuis vingt-trois ans et que l’on croyait inamovible. Une chute devenue inéluctable devant l’ampleur de la colère populaire. Récit de journées historiques.
Le suicide d’un jeune chômeur est à l’origine d’une vague de protestation générale sans précédent. Une fronde aussi spontanée qu’incontrôlable qui appelle de la part des autorités des réponses rapides et adéquates.
L’année 2010 s’est donc achevée sur une bien triste note, celle du pandémonium ivoirien. Le cycle des commémorations des cinquantenaires de l’indépendance de dix-sept pays africains aurait mérité meilleur épilogue. La célébration des vingt ans de la naissance du multipartisme aussi…
Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2012, les esprits s’échauffent et les états-majors politiques s’agitent. Le chef de l’État a décidé de se représenter, mais ses nombreux adversaires sont plus déterminés que jamais à lui barrer la route. Sans pour autant s’entendre entre eux…
Le scénario que chacun redoutait s’est produit au soir du 3 décembre. Laurent Gbagbo est parvenu à se faire proclamer vainqueur de la présidentielle au détriment d’Alassane Ouattara, régulièrement élu et reconnu par la communauté internationale. Au risque de replonger son pays dans la crise, voire dans la guerre au regard des violentes manifestations provoquées par le coup d’État électoral du candidat du Front populaire ivoirien.
Origines familiales, itinéraire, projet politique, vision pour le pays, entourage, style de vie, religion, goûts personnels… Tout oppose Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Le 28 novembre, lors du second tour de l’élection présidentielle, les Ivoiriens vont devoir choisir.
Un débat télévisé entre les deux candidats du second tour de la présidentielle a été programmé pour jeudi sur la RTI. Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara doivent encore donner une réponse ferme et définitive d’ici à mercredi.
Le « guide » libyen Mouammar Kadhafi envisage le retour de certains membres éminents de l’ancien Conseil de commandement de la révolution à des postes clés du régime.
Les bons résultats économiques de la Tunisie sous la gouvernance de Zine el-Abidine Ben Ali octroyeraient-ils au « zaïm » tunisien une plus large marge de manœuvre pour mener une politique réformiste ?
Un an après l’investiture de Ali Bongo Ondimba à la magistrature suprême, les analyses sont mitigées. Mais en attendant le grand test des législatives de 2011, ABO a de la marge pour améliorer le bilan.
À quelques semaines de l’élection présidentielle du 31 octobre, l’ancien Premier ministre de Houphouët et candidat du Rassemblement des républicains, Alassane Dramane Ouattara, se dit convaincu que le scrutin, maintes fois reporté, se déroulera de manière libre et transparente. Premier volet de notre série d’entretiens avec les principaux acteurs d’une élection historique.