Petits plaisirs et gros caprices, les fortunes africaines ne font pas exception. La recherche du luxe et de l’excellence n’a pas de limite. Voyage au cœur d’un club très sélect.
Après le Maroc et le Sénégal, les États-Unis ont été évoqués comme destination potentielle pour la retraite du président de la transition guinéenne, après le second tour de la présidentielle.
Il y a un an, après le décès de son père et une élection présidentielle contestée, il a pris en main les rênes d’un pays menacé de paralysie. La tâche qui l’attendait était immense. L’aspiration de ses compatriotes au changement aussi. Premier bilan.
L’Amérique du Sud resserre ses liens avec le continent. Un sommet préparatoire rassemblant des chefs d’État africains et sud-américains a posé les bases d’un plan d’action pour la période 2010-2020.
Pour la première fois de leur histoire, les Guinéens vont prendre part, le 27 juin, à une élection présidentielle libre et transparente. Qui l’emportera ?
On ne parle que d’elle ! La vuvuzela, cette longue trompette en plastique utilisée (au départ) par les supporteurs sud-africains, est sur toutes les lèvres. Depuis le début du Mondial, elle est devenue le symbole incontesté de la compétition, mais aussi, et surtout, la cible de toutes les polémiques.
Alors que le pays vient de commémorer le décès d’Omar Bongo Ondimba, le style du nouveau chef de l’État, son fils Ali, continue de surprendre. Équipe resserrée, réformes menées au pas de charge, patriotisme économique… Cette évolution tranche avec les habitudes du passé. Et n’est pas sans risques.
Tous les quatre ans, le monde entier adopte un étrange comportement dès le mois de juin. Les hommes et (certaines) femmes d’Europe, d’Afrique, d’Asie et des Amériques ne sont plus les mêmes : injoignables à certaines heures de la journée, fous de joie ou au contraire de fort mauvaise humeur quand, ô miracle, ils daignent répondre au téléphone, rassemblés autour d’un écran, petit ou grand, chez eux, dans la rue ou au café, parfois même sur leur lieu de travail, ils vibrent au rythme de la Coupe du monde de football, de ses exploits, de ses déceptions, des rires et des larmes qui inondent nos télés, nos radios et nos journaux.
Investissement rentable à long terme pour le Palais du bord de mer, dépense excessive pour ses détracteurs : l’hôtel particulier acquis à Paris par l’État gabonais est au centre d’une polémique.
D’après Nicolas Sarkozy lui-même, le Sénégal a joué un rôle « déterminant » dans la libération de Clotilde Reiss. Les Wade père et fils, qui ont l’oreille de Mahmoud Ahmadinejad, se sont impliqués personnellement dans le dossier. Même si la France leur a, un temps, demandé de suspendre leur médiation…
Le chef de l’État djiboutien a décidé de jouer les prolongations à la faveur d’une révision de la Constitution lui permettant de se représenter. Il s’en explique dans un long entretien. Et parle aussi des relations de son pays avec la France, des « affaires » et d’une Corne de l’Afrique sous haute tension.
L’accusation de tentative de corruption lancée contre Karim Wade a été démentie par le propre directeur de Sentel, la filiale locale de la société américaine Millicom, à laquelle le fils du chef de l’État sénégalais aurait, selon ses détracteurs, réclamé des pots-de-vin. « Jeune Afrique » publie les documents d’un témoignage crucial pour la défense du ministre d’État.
Le fils d’un chef d’État, lui-même ministre d’État – Karim Wade en l’occurrence -, des accusations de corruption par média interposé portant sur un montant de 200 millions de dollars, une entreprise américaine de télécommunication… Le dernier épisode de l’affaire Millicom ne manque pas de piquant.
Le fils du président sénégalais a été reçu à l’Élysée par Claude Guéant le 6 avril. Au menu des discussions : la querelle sur les bases militaires françaises à Dakar et le départ de l’ambassadeur Jean-Christophe Rufin.