Malgré la crise, ils sont de plus en plus nombreux sur le continent. Modes de vie, lubies, dépenses, nouveaux comportements… Voyage à l’intérieur du monde onirique des fortunes africaines.
Il faut se méfier de l’eau qui dort. À Marseille, la mer était calme et le ciel bleu azur. Tout allait bien à l’OM, principal baromètre de la bonne (ou mauvaise) humeur de la cité phocéenne : troisième qualification d’affilée en Ligue des champions, comptes assainis, pas de procès retentissants à l’horizon, entente parfaite entre dirigeants et supporteurs, stabilité dans l’effectif et dans les rangs des décideurs, titre de champion de France raté d’un souffle lors de l’ultime journée de championnat…
« Quand on dispose de peu de moyens, il faut se retrousser les manches, travailler plus dur que les autres et savoir anticiper. Et c’est ce que nous faisons », m’expliquait, il y a peu, un ami burkinabè, ancien baron du régime parti vivre sous d’autres cieux africains. De tous les pays d’Afrique de l’Ouest, le Burkina est, sans aucun doute, celui qui tire le meilleur parti de son potentiel. Parce qu’on n’y change pas d’avis comme de chemise, parce que un franc CFA est un franc CFA et que le gaspillage n’est pas un sport national, parce qu’on préfère les fourmis aux cigales.
Omar Bongo Ondimba, 73 ans, est parti comme il est arrivé au pouvoir, par surprise. On savait que la suspension de ses activités, décidée le 6 mai pour une durée indéterminée, n’augurait rien de bon.
S’interroger aujourd’hui sur la longévité d’Ahmed Ouyahia à son poste de Premier ministre peut sembler incongru. Voire malveillant aux yeux de ceux qui, à Alger, s’évertuent à vouloir lire entre les lignes, convaincus d’y voir prises de position subliminales, critiques en creux ou soutiens masqués. En Algérie, comme ailleurs en Afrique, les politiques, pour vivre heureux, préfèrent vivre cachés. Mieux vaut donc éviter les questions qui fâchent…
Sauf improbable coup de théâtre, la présidentielle mauritanienne se déroulera bien le 6 juin prochain. Et c’est le tombeur de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, Mohamed Ould Abdelaziz, qui, faute d’adversaire crédible, devrait l’emporter haut la main.
Le pays vient d’assister à la nomination d’un troisième gouvernement en seize mois. Dérive institutionnelle pernicieuse ou vertu de l’État de droit ? La population s’interroge…
Proche-Orient, Maghreb, Côte d’Ivoire, immigration Le Premier secrétaire du Parti socialiste français expose sa vision des grands sujets d’actualité. Et dévoile quelques-unes des lignes directrices de la future politique africaine de la France, si la gau