Une vraie campagne électorale, programme contre programme, projet contre projet. Les électeurs gabonais devraient légitimement pouvoir s’attendre en 2023 à voir le président sortant défendre son bilan et proposer une vision d’avenir, et l’opposition sortir de son perpétuel « ABO bashing ».
Exacerbation de la fierté nationale, désignation de boucs émissaires, promotion d’un panafricanisme dévoyé… Telles sont les clés de la popularité des putschistes ouest-africains.
Les auteurs des putschs qui ont secoué l’Afrique de l’Ouest prétendaient rectifier une situation de crise imputée aux dérives des régimes précédents. Deux ans après leur arrivée au pouvoir, on est loin du compte…
À un an de la présidentielle, les adversaires du Parti démocratique gabonais et du chef de l’État se cherchent un leader. Si les prétendants sont nombreux, l’heure semble aux querelles intestines et aux débauchages plutôt qu’à l’union des forces qui avait prévalu en 2016. Revue des troupes.
Obsédé par l’instauration d’un improbable système de « démocratie directe », le président tunisien en est arrivé à fouler aux pieds les principes élémentaires de l’État de droit.
Ancien président de l’Assemblée nationale devenu porte-parole de Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu réagit à la brusque dégradation des relations entre Kinshasa et Kigali et au déploiement annoncé d’une force régionale, dont il doute qu’elle obtiendra des résultats.
Grâce au gaz, dont il va devenir producteur d’ici quelques mois, le Sénégal pourrait prendre une tout autre dimension économique. Avec des retombées directes sur l’ensemble de la sous-région.
Impact de la guerre en Ukraine, coups d’État en Afrique de l’Ouest, relations avec ses opposants… Pour Jeune Afrique, le chef de l’État sénégalais évoque son bilan, à quelques semaines des législatives et à moins de deux ans de la présidentielle.
Candidat à sa propre succession, le président gabonais se trouve en position de force. Mais il devra veiller à ce que son camp ne reproduise pas les mêmes erreurs qu’en 2016.
Pour la première fois depuis son AVC, le chef de l’État s’est adressé aux militants de son parti ce week-end. Un discours lors duquel il a jeté les bases de la prochaine présidentielle, confirmant à demi-mot qu’il serait candidat.
Jean Eyeghe Ndong, Marcel Abeke, Léon Nzouba, Félicité Ngoubili, Yves-Fernand Manfoumbi… Tous n’étaient pas en rupture de ban mais tous font leur retour au cœur du pouvoir en intégrant le Haut-commissariat de la République ou en se voyant confier un ministère stratégique. Analyse à 18 mois de la prochaine présidentielle.
Contrairement aux fantasmes de la nouvelle doxa populiste, non seulement la part des citoyens issus de l’immigration dans la population française est loin d’être élevée, mais leur représentativité ne correspond même pas à leur poids réel.
Vouée aux gémonies par une rue ouest-africaine chauffée à blanc par des « sauveurs » en treillis, la Cedeao n’a pas toujours démérité. Et peut s’enorgueillir d’avancées réelles.
Après Ibrahim Boubacar Keïta et Alpha Condé, c’est le président burkinabè qui a été emporté par un coup d’État, ce lundi 24 janvier. Une issue prévisible qui soulève cependant de nombreuses questions. Et dont nous pouvons déjà tirer quelques leçons.
Démocraties malmenées, dégradation sécuritaire, impact économique du Covid-19, dette, bouleversements géopolitiques… Les signaux d’alerte se multiplient en Afrique. Mais il n’est pas trop tard pour réagir. Et rebondir.
Riyad, Glasgow, Paris… Après avoir directement repris en main les rênes du pouvoir à Libreville, le président gabonais est de retour sur la scène internationale. Avec en perspective la présidentielle de 2023.
À quelques mois de la présidentielle française et après un sommet Afrique-France qui fera date, le vote des quelque 5 millions de Français d’origine africaine représente un enjeu majeur pour Emmanuel Macron.
De toutes les villes d’Afrique de l’Ouest, la « perle des lagunes » est sans doute la plus captivante. Grâce à son environnement, qui lui vaut ce surnom, mais surtout à son histoire, à son cosmopolitisme et au dynamisme de ses habitants.
Figure de l’opposition à Alpha Condé, renversé le 5 septembre dernier, le chef de l’UFDG a apporté son soutien à la junte militaire et envisage déjà d’être candidat à la présidentielle qui devrait être organisée à la fin de la transition. Il s’est confié à « Jeune Afrique ».
En recyclant les vieilles antiennes de l’extrême droite, l’ex-journaliste polarise le débat autour de la prochaine présidentielle française. Un succès qui semble indissociable d’un système politique à bout de souffle.
Sortis du même moule socialiste, anticolonialiste et tiers-mondiste, ces cinq chefs d’État ont suivi une trajectoire en tout point comparable. Sauf après leur accession au pouvoir…
Pour la première fois depuis sa réélection, en octobre 2020, le chef de l’État ivoirien se confie. Pour « Jeune Afrique », il revient sur les difficultés de l’année qui vient de s’écouler et insiste sur le nécessaire renouvellement de la classe politique.
Arrivé au pouvoir par surprise, le président tunisien a de nouveau pris tout le monde de court avec son coup de force institutionnel du 25 juillet. Et se trouve désormais au pied du mur.
[5/5] « Jeune Afrique » vous fait revivre les grands moments d’une année clé pour le président Tshisekedi. Aujourd’hui, redécouvrez l’interview qu’il nous avait accordée en exclusivité depuis Goma, dans l’Est. Ses relations avec Kabila, le cas Vital Kamerhe, l’avenir de l’Union sacrée, la présidentielle de 2023… Il n’avait éludé aucune question.
Tant attendu par ses partisans, et craint par une partie de ses adversaires, le retour de Laurent Gbagbo à Abidjan n’aura finalement pas eu la portée politique annoncée. Dans le théâtre d’ombres qu’est la Côte d’Ivoire aujourd’hui, Simone Gbagbo pourrait en revanche être appelée à jouer un rôle majeur.
La multiplication des contestations populaires n’y change rien : nos dirigeants peinent à se montrer à la hauteur des nouveaux challenges que le continent doit relever. Plus préoccupant, ils ne prennent toujours pas la mesure des aspirations d’une jeunesse désoeuvrée mais connectée, qui ne souffre plus aujourd’hui ce que ses parents enduraient hier. Comment sortir de l’impasse ?
Incapable de répondre aux enjeux sécuritaires, l’armée malienne n’a pourtant pas hésité, une nouvelle fois, à entrer de force dans le jeu politique. Pour le pire.