Jeune Afrique republie l’entretien qu’Amadou Gon Coulibaly, qui sera inhumé le 17 juillet, nous avait accordé à la fin de décembre. Ses rapports avec Alassane Ouattara, ses souvenirs de la crise postélectorale, sa vision pour son pays… Le Premier ministre ivoirien, qui n’était pas encore le candidat du RHDP à la présidentielle, y livrait sa part de vérité.
Quelques jours avant son décès, Amadou Gon Coulibaly s’était confié à Marwane Ben Yahmed, le directeur de la publication de Jeune Afrique. L’occasion d’évoquer sa santé, sa manière d’appréhender la suite des événements, sa relation avec Alassane Ouattara…
Sans aucune explication, le gouvernement algérien a censuré les deux premières parutions de Jeune Afrique depuis le confinement. Une situation incompréhensible, et unique sur le continent, que nous ne désespérons pas de voir s’arranger.
Après deux mois de suspension, l’édition papier de JA sera à nouveau en kiosque dès le 31 mai avec la parution d’un numéro spécial largement consacré à la crise du Covid-19 et aux leçons à en tirer sur le continent.
Alors que les circonstances nous imposent de suspendre la publication de l’édition papier de Jeune Afrique, l’ensemble de la rédaction est pleinement mobilisée pour vous offrir en temps réel, sur notre site, notre application mobile et nos réseaux sociaux, l’information la plus complète possible sur une crise qui nous concerne tous, mais aussi sur les autres enjeux de l’actualité politique et économique du continent.
Le bilan de ses deux mandats, la réforme du franc CFA, ses relations avec Bédié, Soro et Gbagbo… Dans sa première interview depuis qu’il a annoncé qu’il ne briguerait pas sa propre succession, le chef de l’État ivoirien revient sur sa carrière politique et explique les raisons qui l’ont poussé à choisir son dauphin.
Avec le mouvement de contestation entamé depuis février 2019, les Algériens ont repris leur destin en main. Mais il faudra de longues années, peut-être une génération, avant qu’ils parviennent à obtenir ce qu’ils réclament, un changement profond et pérenne.
Sommet de l’Union africaine, création d’une agence de coopération, pourparlers de paix inter-libyens, zone de libre-échange, partenariats économiques… Le nouveau chef de l’État Abdelmadjid Tebboune entend tourner la page de la trop longue absence de son pays sur la scène continentale.
En faisant un parallèle entre les « défis mémoriels » que constituent la guerre d’Algérie, pour lui, et la Shoah, pour Jacques Chirac en 1995, Emmanuel Macron a déclenché l’ire de ceux qui, en France, n’ont toujours pas fait le deuil de l’époque coloniale. Il a eu le courage, au moment où l’Algérie change et s’ouvre, de s’attaquer à un tabou.
Faut-il s’inquiéter pour la Côte d’Ivoire ? À quelques mois d’une élection présidentielle cruciale, les vieilles et détestables pratiques politiciennes refont surface. Dernier épisode en date, le rocambolesque vrai-faux retour d’exil de Guillaume Soro, fin décembre.
L’année 2020 marquera le soixantième anniversaire de l’indépendance de dix-sept pays d’Afrique subsaharienne et la concrétisation d’innombrables rêves de liberté. Parallèlement, l’hebdomadaire Jeune Afrique, fondé à Tunis, fêtera ses 60 ans, le 17 octobre prochain.
Bilan de sa première année, alliance avec Kabila, opposition, révision de la Constitution, double nationalité, lutte contre la corruption, politique étrangère… Une interview exclusive du chef de l’État.
Dans six mois, les candidats des principaux partis pour la présidentielle de 2020 seront désignés. Six mois pour retrouver la raison et sortir enfin d’une bataille des ego dans laquelle les désirs de revanche prennent le pas sur le débat démocratique et la confrontation des projets politiques.
Réformes économiques, révision de la Constitution, production d’énergie, promesses pétrolières, relations avec la France, critiques de l’opposition… Le président de l’Union des Comores s’explique et expose son projet pour l’archipel.
Obstination et aveuglement, côté pouvoir. Intransigeance et mobilisation, côté population. Alors que la campagne pour l’élection présidentielle du 12 décembre a débuté depuis plus d’une semaine, la situation ressemble fort à une impasse, que le pays n’a guère le loisir de s’offrir.
Si la stabilité politique est acquise aux Comores, et la page des coups d’État incessants désormais tournée, l’économie du pays peine à décoller. La Conférence des partenaires au développement des Comores, les 2 et 3 décembre à Paris, sera donc cruciale.
Comment une nation pourrait-elle dépendre indéfiniment ďun seul homme, aussi providentiel soit-il ? Dans certains pays d’Afrique, le vrai problème est moins l’âge des dirigeants que leur longévité au pouvoir. Il faut donc les aider à apprendre à passer la main.
Beaucoup a été dit ou écrit – et souvent n’importe quoi ! – sur l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba (ABO), victime d’un accident vasculaire cérébral il y a tout juste un an, lors d’un séjour en Arabie saoudite, et sur les conséquences de sa maladie sur le fonctionnement de l’État gabonais.
De son frère, associé en affaires, à sa femme, qui mène campagne pour lui depuis son incarcération, en passant par ses soutiens politiques et les collaborateurs de son groupe audiovisuel, Jeune Afrique vous présente les fidèles qui gravitent autour du candidat qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle.
Présenté à ses début comme un « président normal », Macky Sall s’est finalement mué en « hyper-président ». En prenant le choix d’assumer seul les conséquences de ses succès comme de ses échecs, le président sénégalais prend un pari risqué, mais qui a le mérite de la clarté.
Entre abstention record et « dégagisme », voici venu le temps des ovnis politiques. Vulgaires populistes pour les uns ; vrais révolutionnaires pour les autres, tout oppose Kaïs Saïed et Nabil Karoui, les deux candidats qui s’affronteront dans les urnes pour le second tour.
Trublion de la classe politique, ce magnat des médias, inculpé pour fraude fiscale et incarcéré depuis le 23 août, s’est qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle. Portrait d’un businessman aussi controversé que populaire.
À 57 ans, Mehdi Jomâa est candidat pour la première fois à une élection présidentielle, celle du dimanche 15 septembre. De sa stratégie de campagne à son programme économique, en passant par sa vision d’une diplomatie pro-active, l’ex-Premier ministre développe ses ambitions.
À Tunis, la campagne pour l’élection présidentielle du 15 septembre a commencé. Il faut la vivre de l’intérieur pour véritablement comprendre ce moment rare, étrange et presque fascinant. L’issue en est indécise, paradoxale et sans précédent dans l’histoire du pays depuis la « révolution » de 2011.
Développement et défense de l’environnement ? Non, ne zappez pas, c’est important ! Comment sensibiliser l’opinion à une problématique cruciale qui, jusqu’ici, n’a jamais été perçue comme telle ? La réponse est, hélas, d’une grande simplicité.
Un événement « historique » ; un « vieux rêve qui se réalise » ; un pas de géant vers « la paix et la prospérité en Afrique »… Le 7 juillet à Niamey, les pays membres de l’Union africaine (UA) ont lancé en grande pompe la « phase opérationnelle » de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca).
L’ex-président français Nicolas Sarkozy revient sur le devant de la scène politique avec la publication d’un livre de souvenirs, « Passions », ainsi qu’à l’occasion d’une interview accordée à l’hebdomadaire Le Point. Une introspection rare concernant sa pratique du pouvoir et, surtout, le choix de ses collaborateurs et de tous ceux qui peuvent être en position d’influer sur un dirigeant. Certains chefs d’État africains devraient s’en inspirer…
Dans de nombreux pays africains, les élites politiques traditionnelles sont contestées et de nouveaux personnages, souvent issus du monde de l’entreprise et du secteur privé, font leur apparition. Leur grand mérite est de secouer le cocotier mais est-ce forcément une bonne nouvelle ?