En dépit des considérables moyens humains et financiers mis en œuvre pour enquêter dans l’affaire Sarkozy-Kadhafi, le juge Tournaire n’a rassemblé en six ans aucune preuve qui corrobore la thèse d’un financement libyen de la campagne de l’ex-président français.
Mis en cause dans l’affaire du financement libyen de la campagne présidentielle française de 2007, l’homme d’affaires franco-algérien, proche de Nicolas Sarkozy, se défend pied à pied. Et se dévoile…
Les élections de décembre, les débuts de Félix Tshisekedi à la présidence, l’influence de Joseph Kabila, son propre avenir politique… De retour au pays trois ans jour pour jour après un exil forcé, l’ancien gouverneur du Katanga et figure de proue de l’opposition se confie à JA dans une interview exclusive.
Après plus d’une année de réduction drastique du nombre d’exemplaires de Jeune Afrique autorisés à la vente en Algérie (350 copies), le gouvernement va plus loin en censurant le numéro 3045 (19-25 mai) qui comportait une enquête consacrée à Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée, intitulée : « L’homme qui menace la révolution ». Les Algériens réclament le changement, le système, lui, fait de la résistance…
Alors que la contestation populaire qui a poussé le président Abdelaziz Bouteflika à la démission ne faiblit pas, le chef d’état-major de l’armée Ahmed Gaïd Salah a pris les rênes du pouvoir, menant une purge moins motivée par la soif de justice que par sa propre survie et la volonté de revanche contre l’entourage de son ancien maître.
Jeune Afrique publie son premier classement des 100 Africains les plus influents. Un palmarès 2019 basé sur des critères très stricts, mais qui devrait susciter son lot de commentaires.
Alors que la prochaine présidentielle, prévue à la fin de 2020, arrive à grands pas au Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré va devoir convaincre une population dont les attentes demeurent inchangées depuis de nombreuses années.
Début de second mandat en fanfare… le chef de l’État sénégalais entend prendre directement les choses en mains et accélérer les réformes. Conséquence : un vaste chamboule-tout au gouvernement et la suppression du poste de Premier ministre. Une stratégie qui n’est pas sans risques…
Marqué par les épreuves de l’histoire, le peuple algérien connaît depuis plusieurs semaines un grand sursaut. Le plus dur commence : gérer au mieux, dans l’intérêt de tous, cette transition entre l’Algérie d’hier et celle de demain.
Les deux camps qui s’affrontent aujourd’hui, la rue et le pouvoir, ont chacun leurs armes. D’un côté, le nombre et l’espoir ; de l’autre, la puissance et la rouerie. Mais l’avenir est aussi ailleurs. Il existe une foule de cadres compétents, apolitiques, intègres et patriotes capables de jouer un rôle important dans la séquence en cours : les vrais commis de l’État.
« Je m’adresse aux jeunes, qui doivent se saisir du témoin car ma génération a fait son temps. L’heure de la retraite a sonné pour les anciens, qui ne peuvent plus gérer les affaires du pays. […] Ceux qui ont libéré l’Algérie vous disent : “Nous n’avons plus la force de continuer, le pays est entre vos mains, prenez-en soin.” »
Les trois hommes forts qui polarisent la vie politique ivoirienne depuis le début des années 1990 – l’actuel président Alassane Ouattara et ses deux prédécesseurs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo – pourraient être candidats à l’élection présidentielle de 2020. Une perspective bien peu réjouissante.
En quoi le chef de l’État nouvellement élu est-il différent de l’homme qui dirigea la transition jusqu’en 2014 ? Lors d’un entretien exclusif au palais d’Iavoloha, il dévoile ses objectifs et assure vouloir incarner le changement.
Huit ans après la vague de contestation qui a suivi la « révolution » tunisienne, comment ont évolué les trois pays du Maghreb où aura lieu cette année une élection présidentielle ? Je veux parler, bien sûr, de l’Algérie, de la Tunisie et de la Mauritanie (le scrutin annoncé en Libye étant des plus hypothétiques). Les enjeux y sont bien différents. Les chemins parcourus depuis 2011, aussi.
Décidément, quel début d’année ! Le temps des certitudes et des scénarios écrits à l’avance serait-il révolu ? De Madagascar à la Côte d’Ivoire, en passant par la RDC et le Gabon, l’actualité de ce mois de janvier 2019 n’en finit pas de nous surprendre.
Même si un plafond de verre les empêche encore trop souvent d’atteindre les plus hautes fonctions, les femmes africaines sont de plus en plus présentes sur la scène politique, que ce soit en Éthiopie, au Rwanda ou en Tunisie. Une évolution indispensable à un développement équilibré du continent.
Huit ans après la « révolution du jasmin », l’ambiance en Tunisie ne cesse d’osciller entre maussaderie et catastrophisme. Mais la révolution ne déchante pas, elle décante.
Alors qu’Ali Bongo Ondimba est au Maroc pour y poursuivre sa convalescence, le théâtre d’ombres qu’est devenu la scène politique gabonaise se révèle dans la capitale, où la guerre des clans bat son plein.
Géant économique et démographique, le Nigeria peine à se réformer et à exploiter son potentiel. La faute à une classe politique qui n’arrive pas à se renouveler, laissant se profiler un duel peu enthousiasmant pour l’élection présidentielle du printemps prochain.
L’Afrique est l’avenir de la Francophonie. Le continent rassemble plus de la moitié des États membres de l’OIF et la majorité de la population concernée. C’est donc une évidence : le poste de secrétaire général doit revenir à un Africain.
Notre hebdomadaire n’est plus distribué en Algérie depuis cinq mois à la suite d’une décision unilatérale du gouvernement. Simple mesure temporaire destinée à faire des économies en devises ou réelle censure de notre ligne éditoriale ?
La scène politique ivoirienne est de nouveau polarisée autour du triptyque FPI, RDR, PDCI. Un véritable bond en arrière, au risque d’entraver l’émergence d’une « quatrième voie » qui marquerait un renouvellement générationnel que la jeunesse appelle de ses vœux…
Le 19 juillet, palais du Peuple, Kinshasa. Le président Joseph Kabila, 47 ans, vient d’achever un discours très attendu devant le Parlement réuni en congrès…
Roch Kaboré, le chef de l’État burkinabè, a accepté de revenir pour JA sur sa première moitié de mandat marquée par d’importants défis sociaux, économiques et sécuritaires. Mais aussi de se projeter sur le chemin qu’il reste à parcourir.