Aujourd’hui président de la Côte d’Ivoire et Premier ministre du pays, Alassane Dramane Ouattara et Amadou Gon Coulibaly ne se quittent pas. Retour sur leurs premiers échanges politiques.
«Ces étrangers en séjour irrégulier amènent le crime, la drogue et plusieurs autres fléaux. » L’auteur de cette nauséabonde saillie ? Jean-Marie ou Marine Le Pen ? Donald Trump ? Geert Wilders ? Que nenni… Il s’agit d’Ahmed Ouyahia, ministre d’État et directeur de cabinet du chef de l’État algérien, Abdelaziz Bouteflika.
Discussion animée avec un ami, industriel marocain. Les reproches fusent. En cause, un éditorial de « Jeune Afrique » intitulé « Dior n’est pas marocain », publié en avril dernier. Une opinion, revendiquée comme telle.
Après plus de trois semaines de rumeurs, d’interrogations et d’inquiétude, le président béninois, Patrice Talon, a enfin quitté la France pour rejoindre Cotonou, le 18 juin.
C’est peu de dire que notre couverture de la semaine dernière intitulée « Guillaume Soro, une énigme ivoirienne » (voir JA n° 2943) n’a pas laissé les Ivoiriens indifférents.
Dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 décembre 1999, un petit groupe de soldats, dont certains ont le visage grimé ou dissimulé par une cagoule, s’empare sans coup férir de la poudrière du camp d’Akouédo, sur la route de Bingerville, à l’est d’Abidjan.
Il n’a jamais rien cédé. Ni aux islamistes, ni aux fondamentalistes, ni à Zine el-Abidine Ben Ali. Seule la mort aura eu raison de son indépendance d’esprit et de sa détermination.
En campagne pour le second tour de la présidentielle, face à Marine Le Pen, le candidat d’En Marche ! demeure un personnage mystérieux et difficile à cerner. Entre deux meetings, Jeune Afrique a sondé ses positions sur le continent.
Emmanuel Macron, leader du mouvement En Marche!, est arrivé en tête lors du premier tour de l’élection présidentielle française ce dimanche 23 avril, avec 23,75% des voix contre 21,53% pour la présidente du Front National, Marine Le Pen. Le favori à la succession de François Hollande a accordé une interview à Jeune Afrique, une semaine avant ce scrutin.
En mai prochain, les 194 États membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se réuniront en assemblée pour élire le futur directeur général de l’institution, qui succédera officiellement à Margaret Chan le 1er juillet.
Pendant près de trente ans, Issa Hayatou a dirigé, d’une main de fer, le football africain. Un trop long règne, que Jeune Afrique a suivi de près, de son élection surprise, en mars 1988 à Casablanca, à sa chute, ce 16 mars à Addis-Abeba, au terme de sept mandats
« Surtout ne vous méconnaissez pas vous-même en croyant que votre être a quelque chose de plus élevé que celui des autres […]. Car tous les emportements, toute la violence, et toute la vanité des grands vient de ce qu’ils ne connaissent point ce qu’ils sont. »
C’est l’histoire d’un petit pays peu peuplé, gâté – dans les deux acceptions du terme – par Dame Nature et donc plutôt riche (à l’échelle du continent) où, avec moins de 200 000 voix, on peut devenir président.
Nous sommes en train d’assister à une séquence fascinante. Le monde change encore plus vite qu’on ne le pense. Les grilles de lecture jusqu’ici en vigueur ne suffisent plus à en décrypter les mutations.
Joseph-Antoine Bell, 62 ans, est un personnage à part. Une denrée rare dans le foot africain. L’ancien gardien de but camerounais, qui fit ses débuts à l’Union sportive de Douala avant de faire les beaux jours de Marseille, Bordeaux et Saint-Étienne, n’a pas sa langue dans sa poche.
Drôle de séquence que celle que nous a réservée l’actualité ivoirienne. Les deux faces d’un même pays qui, s’il progresse indéniablement – et rapidement – sur la route de l’émergence, n’en demeure pas moins fragile, les vieux démons aimant se rappeler à son bon souvenir.
À six mois des élections législatives, le chef de l’État esquisse un premier bilan et revient sur les affaires qui agitent les médias locaux, de Wade fils à Sall maire et frère (Khalifa et Aliou). Sans oublier les enjeux mondiaux que sont le terrorisme, l’immigration, la CPI…
Le numéro double de Jeune Afrique, du 25 décembre au 8 janvier, illustre à merveille l’ambivalence d’un continent que nous décryptons chaque semaine depuis maintenant plus de cinquante-six ans.
Le débat fait à nouveau rage. En moins d’un mois, trois pays africains ont annoncé vouloir se retirer de la Cour pénale internationale (CPI) : le Burundi, l’Afrique du Sud, puis la Gambie.
Il n’y a rien d’infamant à se tromper, pour peu qu’on le reconnaisse, d’une part, et que l’on prenne la peine de comprendre ce qui a pu nous emmener sur des chemins de traverse…
Donald Trump, 45e président des États-Unis… Quelle gifle ! Lui qui n’était crédité que d’1 % des intentions de vote lorsqu’il avait annoncé, en juin 2015, qu’il se lançait dans la course aux primaires…
Les Ivoiriens ont approuvé la Constitution de la IIIe République, redessinant l’architecture du pouvoir. Mais ce qui intéresse la classe politique ce sont surtout les postes clés qu’elle ouvre. Les obtenir, c’est déjà s’inscrire dans la course pour 2020.
C’est un rendez-vous économique comme tant d’autres sur le continent, ces « invest in » qui font florès depuis quelques années, mais qui revêt dans le cas présent une symbolique bien différente. Et une importance cruciale.
Un mois après son investiture, le Premier ministre a reçu Jeune Afrique au palais de la Kasbah. Gouvernement, entreprises, partenaires sociaux, citoyens… Pour lui, tout le monde doit participer aux efforts pour redresser le pays. Grande interview.
On peut tourner le problème dans tous les sens, égrener les scenarii, envisager le meilleur comme le pire, s’essayer à la politique-fiction, rien n’y fait : son nom revient systématiquement dès qu’il s’agit d’évoquer le(s) favori(s) de la présidentielle française de 2017.