Paris, siège du Conseil national économique, social et environnemental (Cese), place d’Iéna, le 22 septembre. La Fondation AfricaFrance de l’ex-Premier ministre béninois et financier Lionel Zinsou organise les rencontres Africa 2016, destinées à promouvoir et à dynamiser les relations économiques entre Paris et le continent, mises à mal par la concurrence chinoise, indienne, turque, japonaise…
Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon, revient sur les derniers développements du processus électoral gabonais. Interview exclusive.
La crise qui secoue le Gabon depuis l’annonce des résultats de la présidentielle du 27 août – à savoir la victoire contestée d’Ali Bongo Ondimba (ABO), d’une très courte tête – est un cas d’école.
Un scrutin très serré, la victoire du président sortant et la colère qui gronde dans l’opposition. Le scénario était hélas prévisible, mais laisse le pays fracturé. D’un côté, les partisans de Ping, qui veulent avant tout rompre avec la dynastie Bongo. De l’autre, ceux qui veulent encore croire qu’ABO peut incarner le changement. Mais quoi qu’il arrive, rien ne sera plus comme avant…
Réformes, avenir, polémique sur sa nationalité, renouvellement de la classe politique… À moins d’un mois de la présidentielle du 27 août, le chef de l’État défend les réformes engagées durant son premier mandat et répond à une opposition décidée à en découdre.
On aurait pu le croire affaibli, découragé, mais l’ancien gouverneur du Katanga ne veut rien lâcher. Oui, promet-il, il rentrera bientôt et entend toujours succéder au président sortant.
Les Américains sont capables de tout ! De porter un Noir à la Maison Blanche et peut-être une femme, demain, si Hillary Clinton l’emporte. Mais aussi, hélas, d’élire Donald Trump…
Six mois après son investiture, le président compte honorer ses promesses de campagne, malgré un contexte économique et sécuritaire difficile. Parmi ses priorités : restaurer l’État de droit. « Plus personne n’est au-dessus de la loi », prévient-il.
Que faire face à l’horreur qui frappe chaque jour ? Notre monde a définitivement basculé, s’il fallait s’en convaincre, dans une nouvelle ère : celle de la terreur qui peut surgir, partout, à n’importe quel moment, emportant dans son sillage indistinctement policiers, militaires, citoyens lambda, femmes et enfants, nationaux ou étrangers.
Le pléthorique clan Bongo – 54 héritiers d’Omar officiellement répertoriés – n’est pas en rangs serrés derrière Ali pour la présidentielle du 27 août. Certains, comme son frère Christian, l’ancien patron de la Banque gabonaise de développement, ne cachent pas leur défiance. D’autres, comme sa sœur aînée, Pascaline, semblent avoir baissé les armes. Et puis il y a ceux qui sont à ses côtés, le soutiennent et jouent un rôle de premier plan.
Le chef de l’État, qui brigue un deuxième mandat en août, est à la fois surexposé et méconnu. Comment et avec qui dirige-t-il ? Que pense-t-il vraiment ? Portrait en forme de bilan.
Ce devrait être un grand moment de démocratie et de débats. Un cycle éphémère mais ô combien fécond au cours duquel les citoyens comparent, écoutent, interrogent et se forgent un avis sur la base d’un projet politique ou de société.
Paris, 11 décembre 2015. Les 195 États membres de l’ONU tombent pour la première fois d’accord sur la nécessité de réduire le réchauffement climatique et sur leur responsabilité partagée en la matière.
L’ancien journaliste et homme d’affaires est devenu en une décennie un acteur politique incontournable : ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, véritable numéro deux du gouvernement, proche du président Ouattara… Reste à savoir s’il peut aller plus haut et quelle sera sa position à l’occasion de la présidentielle de 2020.
D’un côté, le Sénégal (référendum constitutionnel) et le Bénin (élection présidentielle avec alternance). Transparence des scrutins, débats ouverts et résultats acceptés. De l’autre, une séquence électorale qui ne valide guère les progrès démocratiques précédents (Nigeria ou Burkina, par exemple).
« Quel drôle de pays que la France… » Commentaire agacé et un rien sarcastique d’une passagère africaine en transit à Roissy, contrainte d’attendre son vol de nombreuses heures en raison d’une grève des aiguilleurs du ciel, à laquelle s’ajoutera celle du personnel au sol, puis celle des bagagistes.
En ces temps politiques troublés – de Constitutions malmenées en processus électoraux contestés -, le Bénin fait figure de lueur salvatrice dans le noir.
Deux semaines se sont écoulées depuis les attentats de Grand-Bassam, le 13 mars, dont le bilan est de dix-neuf morts et trente-trois blessés. Les Ivoiriens tentent de comprendre et de surmonter le drame. Et l’Afrique de l’Ouest se prépare à de nouveaux assauts.
Faisons un cauchemar : et si, dans quelques mois, Donald Trump et Marine Le Pen étaient élus à la présidence de leurs pays respectifs ? Et si le populisme le plus bête et méchant l’emportait ?
Il va y avoir du sport ! Et peut-être même du sang et des larmes. Le contraire eut été étonnant dans ce pays où la politique (politicienne) est la discipline reine et la présidentielle, la compétition suprême.
La violente polémique née au Sénégal après la mise en ligne, le 28 janvier, d’un dessin dans lequel était reproduite l’unique photo connue de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie des Mourides, n’est pas éteinte.