La fusion des cabinets d’avocats anglais Allen and Overy et américain Shearman and Sterling pourrait avoir à terme de sérieuses répercussions sur ceux d’Afrique subsaharienne. Pour maître Michel Brizoua-Bi du barreau d’Abidjan, il faut donc adapter le modèle économique et la stratégie de ces derniers afin que la clientèle nationale, publique ou privée, continue de faire appel prioritairement à leurs services.
De plus en plus sollicités par leurs États, les hommes de loi du continent peinent pourtant à faire face à la concurrence des firmes internationales. Plutôt que de privilégier les conseils étrangers, nos dirigeants gagneraient à promouvoir davantage les compétences locales, selon Michel Brizoua-Bi, inscrit au barreau d’Abidjan.