Amadou Oury Diallo, plus connu sous le nom de Sadakadji Diallo, a décidé de rentrer en Guinée qu’il avait quittée dès l’annonce de la victoire d’Alpha Condé.
Depuis 2009, l’ex-ministre des Mines dirige une société d’ingénierie financière. Il vient de convaincre un businessman israélien d’investir 1 milliard de dollars en Afrique de l’Ouest.
Portée par un nouveau cadre juridique et par les leçons tirées de la crise alimentaire de 2008, la production décolle grace aux investissements. Les filières s’organisent. Et s’industrialisent timidement.
Alors que les transferts d’argent de la diaspora malienne constitue un apport économique indiscutable, la question qui se pose aujourd’hui est de savoir comment faire de cette manne financière un investissement productif.
Le pays affiche la plus forte croissance de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Un essor qu’il doit notamment au dynamisme de jeunes chefs d’entreprise maliens, dans tous les secteurs.
Quelques poids lourds charismatiques ont déjà annoncé qu’ils seraient en lice pour la présidentielle de 2012, d’autres s’y préparent discrètement. En tout cas, candidats ou non, ils se distinguent pour deux raisons : ils sont incontournables dans la scène politique et tous présidentiables.
Eau, énergie, télécoms, transport aérien, matériaux, construction… Le patron d’Ibi a de la suite dans les idées et de l’audace à revendre. Ibrahim Diawara crée de nouvelles activités au gré des besoins de ses sociétés.
Madani Tall, Tieman Coulibaly, Moussa Mara et Housseini Amion Guindo font partie de la génération de jeunes leaders qui émergent au sein du paysage politique malien.
Téléphonie fixe, mobile ou internet, depuis quelques mois, aucun jour ne passe sans que l’un des deux opérateurs du pays, Orange Mali ou Sotelma, lance une promotion.
Amadou Toumani Touré quittera le pouvoir à la fin de son second mandat, en 2012. Qu’ils revendiquent son héritage ou qu’ils contestent son bilan, les prétendants au fauteuil présidentiel sont nombreux. Jamais l’issue d’une élection n’aura été aussi incertaine.
L’adoption d’un code de la famille progressiste provoque une vive contestation. Sous la pression des conservateurs, le texte va être renvoyé devant l’Assemblée nationale.