En 2016, son entreprise a décroché le marché de la numérisation du cadastre à Kinshasa. « Elle permettra d’établir la première base de données nationale sur la propriété en RD Congo, en sécurisant les titres fonciers », explique Christian Bin Issa.
Le toilettage de la filière bois et de la gestion forestière en RDC a commencé en 2002, avec pour double objectif, d’une part, de remettre de l’ordre dans le secteur en assurant la pérennité du modèle économique de valorisation durable des ressources et, d’autre part, de protéger les forêts congolaises après le pillage lié aux conflits armés de la fin des années 1990, particulièrement dévastateurs dans les provinces du nord et de l’est du pays.
Fedorah Bikay, jeune diplômée congolaise, membre de l’ONG Congo Green Citizen, se bat afin d’informer et d’éduquer la population sur la gestion des déchets et la préservation de la biodiversité.
Confrontée à l’effondrement des cours du pétrole, la Guinée équatoriale doit se réinventer pour sortir d’une économie presque entièrement dépendante de l’or noir, qui représente 90 % de ses revenus.
Le réseau routier du pays surclasse largement celui de ses voisins. Ce progrès a un prix : une dizaine de guichets ont été installés, que les usagers ont du mal à accepter. Et ce n’est pas fini…
Afin de diversifier son économie, l’État équato-guinéen a mis en place une société chargée de gérer les co-investissements de l’État et ainsi favoriser la collaboration entre les entreprises susceptibles de travailler ensemble.
Depuis fin 2016, les organisations patronales ont gagné en indépendance et comptent bien peser dans la nouvelle stratégie de diversification et de soutien aux petites et moyennes entreprises. Car si les grands du BTP et des hydrocarbures ont réduit la voilure, les PME, elles, tiennent bon.
La capacité hôtelière de la Guinée équatoriale est actuellement d’environ 5 000 lits. Concentrée en milieu urbain avec une majorité d’établissements haut de gamme, elle est surtout adaptée aux voyageurs d’affaires et manque encore de lodges et de chambres d’hôtes pour séduire une clientèle plus diversifiée, toujours haut de gamme, certes, mais attirée par la nature et le contact avec la population.
Tomas Mecheba Fernandez Galilea, ministre d’État chargé du Tourisme en Guinée équatoriale, présente les stratégies et les projets mis en place de redynamiser le tourisme dans son pays.
Doté de capacités hôtelières qui lui permettent d’accueillir de grands événements, le pays espère attirer de simples voyageurs d’agrément. Premier défi : alléger les conditions d’octroi des visas.
Lancée par le styliste Lucas Nguema Escalada, l’initiative « Femme idéale » souligne le rôle essentiel des Équato-Guinéennes dans toutes les sphères de la société. Et les met à l’honneur.
Anastasia Nze Ada a fondé en 2010 l’association Égalité et Droits de la femme en Afrique. Sa mission est ardue, dans un pays encore régi par un code civil datant de la colonisation espagnole qui ne comporte aucun texte sur les violences faites aux femmes.
Forte d’une carrière à l’international, l’actuelle directrice générale de Holding Guinée équatoriale 2020 (Holding GE), Mariola Bindang Obiang, est un exemple pour les femmes qui voudraient percer dans le monde de l’entreprise.
Le 20 janvier, Gabriel Mbaga Obiang Lima, le ministre équato-guinéen des Mines et des Hydrocarbures, s’est rendu à Vienne (Autriche), au siège de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), pour déposer officiellement la demande de son pays de devenir le 14e membre de l’organisation et le 6e africain à y siéger (après le Nigeria, l’Angola, l’Algérie, la Libye et le Gabon).
Un an après l’arrivée au pouvoir de Faustin-Archange Touadéra, des pans entiers du territoire échappent encore au contrôle de l’État, et le pays peine à se remettre en marche.
Avec la route de la corniche et ses très larges trottoirs, les Brazzavillois se sont réapproprié la rive droite du fleuve. Un espace de détente unique dans la capitale. Ambiance.
Maîtrise des langages de programmation, administration de réseaux, conception de sites… En deux ans, le centre a déjà formé plus de 300 développeurs et permis à des logiciels innovants de voir le jour.
Territoire de transit entre Brazzaville et Pointe-Noire, avec ses PME et ses groupes industriels actifs dans l’agroalimentaire, les matériaux ou encore les mines, ce département mérite qu’on s’y arrête.
Les hydrocarbures sont une drogue dont l’économie congolaise voudrait se sevrer. Pour y parvenir, l’État promet de faire croître de nouvelles « grappes d’activité ». Alors que le Plan national de développement 2012-2016 touche à sa fin, JA dresse un premier bilan.
Quand des frères et sœurs sont sur la même longueur d’onde, quand ils s’inspirent des besoins des consommateurs et du déficit de certains services, cela peut donner naissance à des PME à l’avenir prometteur.
La filiale locale de Mercure International of Monaco vient d’ouvrir à Brazzaville le premier hypermarché du Congo. Mieux, elle met la dernière main au centre commercial Grand fleuve qui l’entoure et où sont déjà établies les boutiques de plusieurs marques du groupe et d’autres enseignes.
Libreville, Brazzaville, N’Djamena… La plupart des capitales font désormais l’objet de plans d’aménagement. Ont-ils permis de remettre de l’ordre et des services dans les agglomérations ?
Contrairement à ses voisins, le Congo compense la baisse des cours du baril par l’exploitation de nouveaux champs. De quoi réinjecter un peu d’argent frais dans sa politique de grands travaux.
Transports, électricité, services de base… Grâce à leurs confortables revenus pétroliers et miniers, les pays de la sous-région ont engagé de grands projets d’infrastructures. La chute des cours des matières premières a changé la donne, et paralysé bon nombre de chantiers. Mais pas tous.
Présidence de la Commission de l’Union africaine, circulation dans la zone Cemac, affaire dite des biens mal acquis… L’ancien fonctionnaire de l’Unesco répond sans détour aux questions de J.A.