Pour la campagne 2016-2017, les projections sont au beau fixe. Au Burkina Faso, qui a renoncé aux OGM de Monsanto, les bonnes récoltes attendues s’expliquent avant tout par la météo.
Le géant sud-africain des biens de consommations publie fin novembre un chiffre d’affaires en hausse de 11%, un an après avoir quitté l’aventure Dangote Flour Mills qui plombait ses résultats.
Ce n’est pas encore de la panique, mais l’inquiétude est grande en Côte d’Ivoire avec la chute des cours du cacao. Sur le marché à terme, les ventes pour la campagne 2017-2018 n’ont pas commencé.
Faible développement de l’élevage, difficultés dans la collecte, manque de protection contre le lait importé… Après avoir annoncé son implantation sur les marchés ouest-africains, le géant kényan fait marche arrière.
La société kényane Sanergy commercialise un engrais issu… d’excréments. Un cercle vertueux qui crée au passage des emplois dans les bidonvilles de Nairobi, où l’absence de sanitaires impacte la mortalité et l’activité économique.
Le géant de l’électricité s’est allié avec une société californienne pour vendre des kits solaires en Côte d’Ivoire, où il vise 1,5 million de clients. La région de Soubré, à l’ouest, sera prioritaire dans un premier temps. La marque Zola pourrait se développer à moyen terme dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest.
Malgré la baisse des cours, le groupe ivoirien se voit devenir un champion africain de l’agroalimentaire. C’est en tout cas l’ambition que porte son nouveau président, qui forme désormais un binôme au sommet avec Pierre Billon. Les deux héritiers des familles actionnaires regardent, selon lui, dans la même direction.
Après le Sénégal et le Burkina Faso, le fonds Livelihoods, détenu entre autres par Danone, Schneider et Hermès, lance un projet laitier et agroforestier doté de 3,5 millions d’euros qui cible à terme 30 000 éleveurs au Kenya. Un système innovant qui allie agriculture durable et retour sur investissement via la génération de crédits carbone.
Pariant sur une hausse des cours du cacao, des exportateurs peu scrupuleux auraient fourni des contrats falsifiés d’achat de fèves. Des pratiques spéculatives qui menacent tout le système de vente à terme instauré en 2012.
Les actionnaires du leader mondial belgo-brésilien et du brasseur né en Afrique du Sud et devenu n°2 de ce secteur ont voté en faveur de leur rapprochement ce mercredi matin. Une transaction historique à 79 milliards de livres qui ouvrent à AB Inbev, en grand, les portes de l’Afrique.
Diversifier l’économie et produire localement : selon ce banquier d’affaires, telles doivent être les priorités du gouvernement pour relancer durablement la machine.
Le gouvernement ivoirien, qui entend doubler la capacité de production de la Côte d’Ivoire pour accompagner la croissance, a validé une importante extension des centrales électriques à gaz de Ciprel et Azito.
Vingt-cinq ans après son dernier investissement sur le continent, et après plusieurs tentatives infructueuses d’expansion, le groupe agroalimentaire, toujours piloté d’une main ferme par Jean-Claude Mimran, se lance dans les mines africaines. Enquête et entretien exclusif sur ce nouvel essai, qui pourrait se transformer en baroud d’honneur.
Nouvelle génération, nouvelle relation. Il y a cinquante ans, Jacques Mimran et Jean-Louis Vilgrain, PDG de Somdiaa, s’opposaient frontalement. Aujourd’hui, leurs héritiers se rendent visite régulièrement.
Dans une interview exclusive accordée à « Jeune Afrique », Jean-Claude Mimran, le propriétaire de la Compagnie sucrière sénégalaise et des Grands moulins de Dakar et d’Abidjan, détaille les récentes ambitions de son groupe dans les mines d’or et de phosphates en Afrique.
Le marché sénégalais de la farine a repris des couleurs. Mais les Grands moulins de Dakar, longtemps en situation de quasi-monopole, comptent désormais cinq concurrents, qui lui ont ravi la moitié des parts de marché. Le mastodonte cherche donc de nouveaux débouchés. Franck Bavard, directeur général adjoint depuis février 2015, a accepté de faire le point sur la situation et sur ses ambitions avec « Jeune Afrique ».
Alors que ses concurrents importent massivement, l’entreprise s’approvisionne en lait sénégalais. Un choix qui affecte peu les ventes et lui impose des défis complexes.
Hier fleuron du pays, la filière souffre depuis de longues années. Les industriels locaux voient les graines leur échapper au profit des Chinois, la qualité des semences baisse… À qui la faute ?
Nouveaux produits, liens avec les distributeurs, chiffre d’affaires… L’ancienne directrice de l’usine Cémoi dévoile à J.A. ses objectifs et sa stratégie pour sa PME.