Un an avant le terme de la concession de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), les autorités gabonaises et le groupe français s’engagent dans un processus de négociations qui devrait, selon Veolia, aboutir à un nouveau partenariat de long terme. Et éclipser la concurrence.
Après avoir gagné en popularité, les labels de bonne gestion forestière ont du mal à passer un nouveau cap. Avantages, inconvénients, alternatives : décryptage avec le spécialiste du Cirad.
Les revenus du premier groupe privé de Tunisie sont en hausse. Mais ses investissements massifs, réalisés alors que le pays stagnait et que la Libye s’effondrait, l’ont placé dans une situation financière délicate.
Déjà partenaires dans deux projets au Maroc, l’énergéticien français Engie et son homologue marocain Nareva ont annoncé leur volonté d’unir leurs forces en Afrique subsaharienne pour conquérir de nouveaux projets.
Depuis son changement de direction fin 2014, EDF a fait de son développement international une priorité. L’électricien français va-t-il se déployer au sud du Sahara, où il est presque totalement absent ? Premiers éléments de réponse.
Le chiffre d’affaires de ce holding diversifié a atteint près de 1,6 milliard de dinars en 2015, en raison notamment d’une hausse de ses revenus dans l’aviculture en Tunisie et à l’export.
La libéralisation du secteur de l’électricité provoque un afflux de promoteurs privés sur le continent. Mais parfois sans compétences ni fonds. En attendant, les Africains manquent toujours de courant…
Report de son introduction en Bourse, menace sur ses monopoles ivoiriens… L’année débute difficilement pour le leader ouest-africain de l’eau et de l’électricité.
D’une capacité de 30 mégawatts (MW), la centrale Senergy située à Méouane, dans la région de Thiès, est l’un des plus grands projets solaires en Afrique de l’Ouest. Sa mise en service est attendue pour 2017.
Poison à retardement ou solution miracle au défi alimentaire ? Peu à peu, le continent succombe aux promesses des organismes génétiquement modifiés. Le résultat d’une bataille silencieuse, menée lentement mais sûrement depuis bientôt vingt ans. Et ce malgré un échec retentissant au Burkina Faso.
Déforestation, spoliation des terres, conditions de travail… Le groupe belgo-luxembourgeois, dont l’homme d’affaires français est actionnaire, concentre les critiques sur la gestion de ses plantations.
L’agriculture africaine n’a pas encore fait sa révolution. Industriels, producteurs et pouvoirs publics vantent l’intérêt des coopératives pour professionnaliser et structurer ce secteur clé, premier créateur d’emplois sur le continent.
Le bras armé des Nations unies pour lutter contre le réchauffement climatique a encore tout à prouver. Après une année 2015 dédiée à sa construction et à la réalisation de ses premiers investissements, 2016 doit être synonyme « d’accélération » pour le Fonds vert pour le climat.
Face à l’afflux de fonds en Afrique, la filiale de la Banque mondiale s’est fixé une nouvelle mission : faire émerger des projets solides (énergie, transports…) susceptibles d’attirer les investissements.
L’Afrique attend beaucoup de cette institution lancée par l’ONU pour faire face aux changements climatiques. Hélas, au-delà des promesses mirobolantes, la machine met du temps à démarrer.
Depuis le début de l’année, Ségolène Royal a visité une dizaine de pays (Égypte, Éthiopie, Guinée, Côte d’Ivoire, Sénégal, Nigeria, Gabon, RD Congo). La ministre française de l’Écologie et présidente de la COP21, qui prévoit une nouvelle tournée africaine en août, s’est imposé la mission de développer à travers le continent le plus grand nombre possible de projets d’énergies vertes.
Renforcement de ses capacités de production, lancement de nouveaux produits… Le géant anglo-néerlandais des biens de consommation veut accélérer son développement sur le continent.
À l’occasion du Africa CEO Forum, qui se tient les 21 et 22 mars à Abidjan – pour la première fois en Afrique -, J.A. a donné la parole aux patrons sur le sujet de l’intégration régionale, essentiel à l’essor de leurs entreprises. Parmi eux : Slim Othmani Président de NCA Rouiba.
Le groupe français a pris le contrôle du spécialiste ouest-africain des glaces et des jus. L’occasion de s’implanter sur des marchés prometteurs, même si les résultats ne sont, pour l’instant, pas à la hauteur.
Une nouvelle réglementation limite désormais à trois mois – contre huit mois auparavant – la date limite de consommation après fabrication. Ce qui exclut de fait les importations de ce produit depuis l’Europe.
La première économie d’Afrique serait-elle dans le déni ? Tandis que sa monnaie chute, le président Buhari refuse d’abaisser le taux de change. Mais tout indique qu’il devra bientôt s’y résoudre…
Cosmétiques, lessive, mayonnaise… Sur ces produits, le patron de Sivop et de Sipro-Chim s’est taillé la part du lion. Aujourd’hui, il se lance dans les bouillons en cube. Au grand dam des multinationales.
Au sud du Sahara, le traitement des eaux usées demeure sous-développé, faisant peser sur les pays un coût sanitaire et économique exorbitant. Mais, sous l’impulsion des bailleurs de fonds, les principaux blocages commencent enfin à être levés.
Danone réalise désormais environ 5% de ses revenus en Afrique, une zone devenue stratégique pour le groupe français de produits laitiers qui présentait ses résultats annuels le 23 février.
En introduisant une nouvelle politique fiscale, le leader mondial du cacao veut pousser les broyeurs à fabriquer des produits prêts à la consommation. Reste à trouver la bonne recette pour les convaincre…
Le groupe français, leader dans les services de l’eau et des déchets, annonce la construction de plusieurs stations d’eau potable en Côte d’Ivoire, au Nigeria, Mali et Burkina Faso.
La rentabilité du groupe Avril (ex-Sofiproteol), qui se développe en Afrique à travers le Maghreb et le Sénégal, est en baisse de près de -20 % en 2015. Pour se relancer, il veut aller plus loin sur le continent.