Après des années d’investissements soutenus, le grand négociant singapourien cède plusieurs de ses activités sur le continent. Sous la houlette du fonds Temasek, actionnaire majoritaire, il se recentre et cherche des partenaires pour limiter les risques.
Olam n’est pas le seul négociant en matières premières à avoir vu les choses en grand ces dix dernières années. D’autres groupes concurrents ont voulu remonter la chaîne de production. Mais en Afrique, il reste aujourd’hui le plus exposé.
Les deux géants des boissons vont créer une société commune, appelée Coca-Cola Beverages Africa, dont le chiffre d’affaires attendu s’élève à 2,9 milliards de dollars.
Le géant français des produits laitiers a acquis 21,75 % supplémentaires du capital de Centrale laitière auprès de SNI, le holding royal marocain. Ce dernier souhaite se désengager de ses participations matures dans l’agroalimentaire.
Heineken va fusionner ses deux filiales Nigerian Breweries et Consolidated Breweries au Nigeria. La nouvelle entité, qui conservera le nom Nigerian Breweries, détiendra à elle seule 70 % du marché de la bière dans la première économie du continent.
Les riverains des plantations d’huile de palme et d’hévéa de Socfin, dont Bolloré est l’actionnaire principal, devront attendre. Leurs représentants ont décliné ce 24 octobre au groupe français leurs revendications contre ce qu’ils dénoncent comme un accaparement des terres. Mais le dialogue commence à peine.
Edouard Messou, président Afrique subsaharienne francophone du cabinet de conseil PwC, est revenu pour « Jeune Afrique » sur la hausse spectaculaire des prix du cacao constatée cette année en Côte d’Ivoire. Pour le consultant, cette augmentation est davantage due aux craintes et incertitudes du marché qu’à la réalité du terrain.