Selon une source proche de la présidence béninoise, l’ambassadeur de France au Bénin, Jean-Paul Monchau, doit être rapidement remplacé par Aline Kuster-Ménager.
Il avait été candidat à la présidentielle en 2007, il aurait dû l’être en 2012 et n’exclut pas de l’être en 2013… Ibrahim Boubacar Keïta, le patron du Rassemblement pour le Mali insiste sur le respect de la feuille de route.
Les scrutins locaux prévus en avril sont repoussés à une date inconnue, comme de coutume. Auparavant, les députés vont devoir statuer sur le nouveau Code électoral. La session extraordinaire s’ouvre le 25 mars.
Depuis que le dernier fils de Ben Affleck, « Argo », a reçu de multiples distinctions internationales – dont l’oscar du meilleur film -, les autorités iraniennes préparent la contre-attaque. Judiciaire et… cinématographique.
Deux personnes, dont Pamphile Zomahoun, un proche de l’homme d’affaires recherché par la justice, ont été arrêtées, le 22 et le 23 février, pour tentative de coup d’État contre le président béninois Boni Yayi.
Un an bientôt qu’il a renversé Amadou Toumani Touré. Un an qu’il promet de se mettre en retrait, puis de se battre pour son pays. Un an qu’il joue de son influence pour rester au centre du jeu, lui, le capitaine putschiste, Amadou Haya Sanogo, que la République du Mali peine à écarter.
Le chef de l’État béninois l’assure : il ne cherchera pas à se maintenir au pouvoir à la fin de son mandat en 2016. Sexagénaire, Thomas Boni Yayi envisage de se retirer de la vie politique pour vivre sa foi. Interview d’un président de la république qui veut tourner la page d’une année mouvementée.
Ousmane Madani Haïdara, le prédicateur le plus célèbre du Mali, le vice-président du Haut Conseil islamique (HCI), et Mahmoud Dicko, l’influent président du HCI, s’opposent aux jihadistes.
Si l’opération Serval profite d’un consensus national, les pouvoirs politique et militaire maliens sont loin d’avancer dans la même direction. Les différends entre le président par intérim Dioncounda Traoré et le capitaine putschiste Amadou Haya Sanogo sont en particulier loin d’être réglés.
Depuis le début du conflit malien, la ville de Markala, située à 280 km au nord-est de Bamako, est devenue un véritable refuge pour les soldats. Après les contingents maliens et français, la ville a accueilli avec bienveillance les 160 premiers soldats burkinabè. Reportage.
Alors que l’intervention franco-malienne contre les jihadistes s’accélère au Nord-Mali, avec la reprise des villes de Diabali et de Douentza, les Bamakois retrouvent le moral. Mais la crainte des attentats est présente dans les esprits.
Pour l’heure, l’unité de façade derrière l’intervention militaire tient. Mais la présence prolongée des Français, les risques de bavures et les premières exactions imputées aux soldats maliens sont de lourdes menaces.
Le mercredi 9 janvier, les jihadistes du Nord-Mali se sont emparés de la ville de Konna, à 70 km de Mopti. Deux jours plus tard, ils la perdaient à l’issue de violents combats contre l’armée malienne, appuyée par les forces françaises. Pourquoi, les jihadistes ont-ils décidé de se lancer dans une telle opération ? Éléments de réponse.
Elles vont peut-être gagner un championnat, dynamiser l’économie, faire bouger les lignes de la diplomatie ou de la justice… Bref, faire parler d’elles en 2013. Voici le top 10 des personnalités « coups de coeur » de la rédaction.
Dans le Nord-Mali, islamistes et jihadistes se réorganisent sur des bases clairement ethniques. Une façon pour le Touareg Iyad Ag Ghali, chef d’Ansar Eddine, d’accroître sa mainmise.
Ils sont trois. Trois hommes qui, pendant plus de quarante ans, ont tenu les rênes du pouvoir. Leur pays, le Mali, est en train de sombrer, et pourtant Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré n’estiment toujours pas nécessaire de faire entendre leur voix.
Catapulté Premier ministre le 11 décembre, Diango Cissoko, ce fonctionnaire habile à se maintenir sous presque tous les régimes, sait arrondir les angles. Pourra-t-il s’imposer dans un contexte troublé ?
Après avoir été incapables de défendre le nord du Mali, les forces maliennes n’ont pas résisté à l’offensive des islamistes radicaux dans la région de Mopti, entre le 7 et le 10 janvier 2013. De la base au sommet, pour la reconstruire, une seule solution : s’appuyer sur des chefs respectés et incontestés.
Une délégation du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a été reçue à Abuja, vendredi 14 décembre, par le président nigérian Goodluck Jonathan, a appris Jeune Afrique auprès de représentants de l’organisation touarègue.
Au Mali, les discussions entre Touaregs, islamistes et indépendantistes sont encore loin d’aboutir. Ansar Eddine, par exemple, n’a notamment pas l’intention de renoncer à appliquer une charia « light » dans la région de Kidal.
Le débat parlementaire sur de nouveaux textes de loi modifiant le code de la famille dans un sens favorable aux droits des femmes a été si agité en Côte d’Ivoire qu’il a même provoqué un remaniement ministériel. La fin du « chef de famille », en particulier, a eu bien du mal à passer. Explications.
À Mopti et à Sévaré, on est au plus près de la ligne de front du Nord-Mali. Les islamistes armés sont à moins de 200 km. Les militaires prétendent qu’ils sont prêts à se battre, mais refusent encore de voir que, seuls, ils ne peuvent rien ou presque… Reportage.