Pas un mot, pas une déclaration officielle. Réfugié à Dakar depuis le 20 avril, l’ancien président malien, Amadou Toumani Touré, fait profil bas. La situation dans son pays, il la suit de près mais refuse de la commenter.
Les agressions dont sont victimes les journalistes maliens de la part de militaires présumés sont en augmentation et suscitent l’inquiétude à Bamako, où les droits de l’homme ont considérablement régréssé depuis le coup d’État du 22 mars. La profession prévoit une journée d’action, le 17 juillet.
Entre les groupes islamistes et leur ancien allié, le MNLA, l’heure est à l’affrontement au Nord-Mali. Et celui-ci ne tourne pas en faveur des indépendantistes touaregs…
De nouveaux témoignages et documents éclairent les circonstances de l’agression dont Dioncounda Traoré, le président de la transition, a été la victime le 21 mai dernier. En particulier une vidéo exclusive que Jeune Afrique s’est procurée. Accablant.
L’Union africaine et la Cedeao travaillent, avec le Mali et la France, à l’élaboration d’un projet de résolution plus ambitieux qui sera prochainement présenté devant le Conseil de sécurité.
Lors de son voyage diplomatique du 12 au 16 juin, le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, a obtenu des garanties de ses alliés français et algérien.
On les connaît, mais on ne les achète pas – ou pas assez. Les stylistes africains voudraient bien convaincre la clientèle locale. Et prouver qu’en Afrique aussi la création peut être rentable.
Président en exercice de l’Union africaine, Thomas Boni Yayi y est favorable à ce que l’Union africaine (UA) siège au Conseil de sécurité en attendant la réforme dudit conseil et l’octroi d’un poste permanent à l’Afrique.
Le fondateur du groupe Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali, exige l’instauration d’un régime islamique rigoriste dans le nord du Mali. Quitte à faire échouer l’alliance nouée avec la rébellion touarègue laïque du MNLA.
Malamine Konaré, commandant de l’armée malienne, a été arrêté le 4 mai. Certains y voient une façon pour la junte de faire sortir son père, l’ex-président Alpha Oumar Konaré, de son mutisme.
Journaliste béninois installé au Mali depuis seize ans, Serge Daniel a publié chez Fayard « Aqmi l’industrie de l’enlèvement ». Le résultat de quatre années d’enquête sur Al-Qaïda au Maghreb islamique, le groupe salafiste qui a fait de l’enlèvement d’occidentaux un business très lucratif. Un livre dans lequel il décortique le mouvement, son idéologie, ses finances. Un ouvrage dans lequel il fait aussi le point sur la lutte contre la nébuleuse terroriste. Un livre terrifiant, mais édifiant sur Aqmi, en première ligne dans l’occupation du Nord-Mali.
Le 26 avril, ils étaient nombreux, sur le continent, à suivre le verdict du procès de Charles Taylor. Et à se dire qu’ils pourraient bien un jour, comme l’ancien président libérien, être envoyés à la Cour pénale internationale. Ont-ils des raisons de s’inquiéter ? Enquête.
Réunie à Dakar le 3 mai, la Cedeao a fait profil bas. Si elle se dit toujours favorable à l’envoi d’une force d’intervention, elle a précisé que l’opération ne se ferait pas sans le consentement des autorités maliennes de transition. À moins que…
Dans le nord du Mali, ce ne sont plus les rebelles touaregs mais les islamistes qui ont pris le pouvoir. À Gao ou à Tombouctou, les émirs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique se déplacent à leur guise. Et inquiètent toute la sous-région. Négocier ou intervenir ? Il va falloir choisir… Un article publié dans J.A. n° 2676, publié juste avant le contre-coup d’État manqué du 30 avril.
Avec « Viva Riva ! », le jeune réalisateur congolais Djo Tunda wa Munga signe un film noir et torride sur la capitale. Sorti en France le 18 avril, il a enchanté la critique.
Rien ne le prédestinait à prendre la tête des putschistes le 21 mars, mais le capitaine Amadou Haya Sanogo a pris goût au pouvoir, malgré le retour à l’ordre constitutionnel au Mali. Un article publié dans J.A. n° 2677 daté du 29 avril – soit juste avant la tentative manquée de contre-coup d’État mené par des soldats du régiment de commandos-parachutistes « Bérets rouges ».
Beyoncé Knowles, la star américaine du RnB, a été désignée, le 25 avril 2012, plus belle femme du monde par le magazine américain « People ». La deuxième fois, en 22 ans, pour une femme noire.
Avec Viva Riva !, le jeune réalisateur congolais Djo Tunda wa Munga signe un film noir et torride sur la capitale. Sorti en France le 18 avril, il enchante la critique.
Arrivés au pouvoir sans l’avoir vraiment prévu, les militaires maliens n’ont convaincu ni la communauté internationale ni les habitants de la capitale, inquiets des conséquences de la guerre.
Même si les grandes lignes de la transition démocratique sont tracées à Bamako, beaucoup de points d’interrogation demeurent. Au premier rang desquels le choix d’un Premier ministre qui aura les « pleins pouvoirs » pour remettre de l’ordre dans la maison Mali et éteindre le feu qui se propage au Nord.
Même quand les mutins sont entrés dans le centre de Bamako, le chef d’État malien Amadou Toumani Touré, confiant en sa bonne étoile, n’a pas cru une seconde qu’il pouvait être renversé. Récit exclusif des dernières heures d’un président contraint à une fuite sans gloire.
Initialement prévue pour le 28 mars, la libéralisation de l’audiovisuel voulue par le président Ouattara est reportée… le temps de nommer les commissaires chargés du dossier.
Le chef du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (CNRDRE) au Mali, Amadou Haya Sanogo, a promis de rendre le pouvoir aux civils et de mettre en place une convention nationale pour organiser des élections. Interview.
La junte au pouvoir à Bamako est totalement désemparée face à l’avancée de la rébellion touarègue dans le Nord-Mali. Littéralement assommée, la population semble quant à elle ne pas comprendre ce qui arrive au pays, considéré il y a peu comme un exemple de stabilité en Afrique de l’Ouest.