L’INTERVIEW ÉCO – Nouveaux projets, mode opératoire contesté, incidents opérationnels, relations avec les autorités… Le directeur général du pétrolier franco-britannique livre ses quatre vérités.
Si les investissements mondiaux dans l’amont pétrolier et gazier sont en passe de croître de 7 %, les multinationales se montrent de plus en plus sélectives dans leurs projets sur le continent.
Suspendue pendant trois semaines en raison d’un essoufflement de la demande chinoise, la production vient de reprendre dans la plus grande exploitation de manganèse au monde, gérée par une filiale du géant minier français.
Depuis la visite d’État d’Emmanuel Macron au Maroc, et après avoir écarté l’Hexagone de la liste de ses fournisseurs de blé, Alger cultive le malentendu avec Paris.
Reportée à maintes reprises en raison des difficultés opérationnelles, la mise en production du projet gazier par le géant britannique est imminente, à en croire son partenaire Kosmos Energy.
Le géant français compte consolider sa position de leader dans les segments amont et aval sur le continent, à l’heure où le pic de la demande mondiale sera atteint après 2030, selon ses prévisions.
Pour prendre la suite de feu « Baba » à la tête d’International Trading Oil and Commodities, l’entreprise familiale s’est choisi un duo : Sakhir Diouf, qui était son bras droit, et Rougui Diao, sa fille « férue de maths ».
Le spécialiste américain des paiements et le groupe français de télécommunications annoncent un partenariat financier qui confirme Orange Money, l’un des principaux leviers de croissance d’Orange, dans sa position. Et fait de Mastercard un acteur central du secteur en Afrique.
Si Dakar est sorti de la liste des juridictions placées sous surveillance renforcée par le Groupe d’action financière (Gafi), Abidjan, Alger et Luanda doivent en revanche améliorer leurs dispositifs de lutte contre le blanchiment d’argent pour espérer la quitter.
Qu’il s’agisse des grands producteurs ou des pays massivement importateurs, les États africains s’activent pour sortir du cercle vicieux de l’aide publique aux produits pétroliers. État des lieux.
Épinglés par l’Autorité de régulation pour non-conformité aux exigences de couverture, les trois opérateurs télécoms ont été condamnés à une amende record de 7,6 millions de dollars.
Sous sanctions occidentales, Moscou s’appuie sur un réseau de vieux navires, dont beaucoup battent pavillons africains, pour contourner l’embargo et vendre son or noir au-dessus du prix plafond imposé par les pays du G7.
Contraint d’ajuster à la baisse ses objectifs 2024 en raison de la conjoncture défavorable, le groupe français suspend, pour au moins trois semaines, les activités de la mine de Moanda.
Alors que l’entrée en production du méga-gisement gazier est « imminente », le pouvoir sénégalais veut s’y prendre avec pragmatisme et diplomatie. Explications.
Le processus lancé par le gouvernement congolais pour l’exploration et l’exploitation de son sous-sol n’a jusqu’ici pas convaincu les majors comme TotalEnergies, Eni ou Exxon. Le gouvernement veut toutefois se donner les chances d’y croire.
L’ex « Monsieur Afrique » de Google annonce la création de XA Africa, la branche africaine d’un réseau d’investisseurs cofondé par des cadres de la tech mondiale.
Alors que la candidature d’Alger pour intégrer les Brics a été rejetée en 2023, Abdelmadjid Tebboune a décidé de tourner la page. Et ce malgré la récente adhésion de son pays à la banque de développement de l’organisation.
Cadre réglementaire, services publics, efficacité opérationnelle… La Banque mondiale jauge le climat des affaires et l’attractivité des États africains dans son nouveau rapport Business-Ready.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Après sa rupture avec Tradex, le polytechnicien a réussi le pari de relever Gulfcam, un groupe parapétrolier en pleine mutation.
Exploration, production, construction d’infrastructures… Moscou développe progressivement ses activités dans le pays d’Afrique centrale. Vrais engagements pétroliers ou « simple positionnement stratégique » ? Éléments de réponse.
À l’heure où Rabat s’apprête à annoncer une décision budgétaire concernant le Nigeria-Maroc Gas Pipeline (NMGP), Alger entend réactiver les réunions tripartites avec Niamey et Abuja autour de son propre mégachantier gazier.
Alors que le mandat de la direction par intérim de la junior pétrolière touche à sa fin à Londres, Libreville refuse de céder à la précipitation et étudie soigneusement ses options pour désigner une nouvelle équipe.
En guerre ouverte à cause des fréquentes interruptions du service internet, les filiales des géants des télécoms français et sud-africain, et l’opérateur camerounais se renvoient la balle depuis plusieurs mois. Explications.
Côte d’Ivoire, Nigeria, Kenya… Alors que les banques françaises accélèrent tous azimuts leur départ du continent, le patron du mastodonte bancaire américain espère y trouver de nouveaux leviers de développement.
Alors que la valeur des exportations hors pétrole avoisinait les 5 milliards de dollars en 2023, contre 13 milliards ciblés initialement, le chef d’État s’est fixé de nouveaux objectifs… encore plus ambitieux.
Côté face, le pétrolier franco-britannique investit à tour de bras au Gabon, au Cameroun, en RDC ou encore au Congo. Côté pile, son modus operandi est empêtré dans la controverse. Décryptage.
Relativement peu dérangé sur le continent, le réseau social développé par le chinois ByteDance est sous la menace d’une interdiction aux États-Unis en raison des « risques » éventuels pour la sécurité nationale.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Fabriquée en Algérie, la crème noisette au goût de Kinder Bueno a connu un succès fulgurant en France. Pourtant, elle est désormais interdite à l’importation en Union européenne.
Fragilisée par l’explosion de son principal dépôt pétrolier en décembre 2023 et par des connexions controversées avec un trader nigérian, la Société nationale des pétroles de Guinée relance ses chantiers prioritaires et sa stratégie, en amont comme en aval de la filière.
Entaché par des soupçons d’irrégularités, le contrat de création de cartes d’identité biométriques d’une valeur de 1,2 milliard de dollars signé entre Kinshasa et l’homme d’affaires malien Samba Bathily, en partenariat avec le géant français, est officiellement résilié.