Engagé à investir 10 milliards de dollars dans le développement du gisement Baleine, le géant italien des hydrocarbures envisagerait de vendre une participation dans ses activités en amont.
Propulsé à la tête de la Société des pétroles du Sénégal, cet expert-comptable de formation, inconnu du grand public, aura la lourde tâche de chapeauter l’audit et de renégocier les contrats pétroliers.
Avec l’acquisition de la filiale marocaine du britannique Sound Energy pour 45,2 millions de dollars, le géant minier veut se diversifier en créant un pôle pour le gaz naturel industriel.
Financement de projets pétroliers, accélération de la transition énergétique, développement de solutions renouvelables… Le directeur des opérations ressources naturelles du géant italien liste les priorités d’une « transition juste et équitable ».
En quête de projets à faible coût et à proximité des clients finaux, l’armateur gazier vient de finaliser un accord avec le Nigeria, détenteur des plus grandes réserves de gaz du continent.
Censée assurer la relève du géant français des hydrocarbures, l’entreprise Tamoil s’est attirée les foudres de Bangui. En cause : son incapacité à approvisionner le marché intérieur en produits pétroliers.
Ces derniers mois, les jeunes pousses sénégalaises ont attiré de nombreux investisseurs africains et internationaux. Un succès que le secteur ne doit pas à l’État, qui peine encore à garantir des conditions idéales pour l’entrepreneuriat innovant.
Malgré les multiples révisions à la hausse des prix à la pompe, Kinshasa peine à éponger ses dettes envers les distributeurs de produits pétroliers. Une nouvelle pénurie semble désormais inévitable.
Nouvelles découvertes, acquisitions stratégiques, cession d’actifs marginaux… Très actif sur le continent, le pétrolier transalpin accélère le rééquilibrage de son portefeuille africain.
L’ACTU VUE PAR – Nouvelles acquisitions, nouveaux projets et une stratégie coordonnée : le mastodonte français des hydrocarbures mise sur le développement de gisements « à faible coût et à faibles émissions carbone » pour doper ses activités sur le continent.
Avec l’acquisition de Marathon Oil contre plus de 22 milliards de dollars, le pétrolier américain met la main sur des actifs africains, notamment en Guinée équatoriale. Mais il pourrait bien ne pas rester dans la sous-région, dont il s’était retiré en 2016.
En retard sur ses prévisions de mise en production, le pétrolier australien Woodside s’apprête à extraire, très prochainement, les premiers barils de pétrole de son gisement offshore sénégalais.
Priorité stratégique de la décarbonation de l’industrie au sein de l’Union européenne, les projets de développement du « carburant du futur » sur le continent suscitent de l’espoir, mais peinent encore à décoller. Décryptage.
Pour Félix Tshisekedi, le géant californien Apple exploite « les minerais du sang » pour fabriquer ses iPhone. De son côté, le groupe dirigé par Tim Cook nie tout lien avec les groupes armés en RDC.
Présent à Kigali à l’occasion de l’Africa CEO Forum, Patrick Pouyanné, le patron de TotalEnergies revient sur les dossiers prioritaires de la major tricolore et révèle sa volonté de collaborer avec Aliko Dangote.
Abandonner les énergies fossiles ? Oui, mais de manière « contrôlée ». Vice-président Afrique de TotalEnergies, Mike Sangster, qui participait à l’Africa CEO Forum 2024, livre sa vision d’une transition « juste ». Et répond aux critiques des détracteurs du groupe. Entretien en vidéo.
De la santé à l’agriculture résiliente en passant par l’éducation, les espoirs de la tech africaine ont aussi des idées pour contribuer au progrès et à l’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre. Portraits.
C’est le rêve de nombreux gouvernements et autres institutions de développement depuis des décennies… et désormais celui de jeunes entrepreneurs africains ambitieux : formaliser un tissu économique qui peut représenter jusqu’à 90 % des emplois dans certains pays. Ces nouveaux venus auront-ils davantage de succès ?
Représentant à nouveau généreusement leur secteur dans notre palmarès 2024, ces six jeunes pousses de la finance résolvent des problèmes de change ou de facturation pour fluidifier les relations commerciales intracontinentales et internationales. Portraits.
Ils digitalisent des pans entiers d’un négoce africain qui cherche à se standardiser. Du tourisme aux bus électriques, en passant par le e-commerce pour des produits chimiques, voici cinq portraits de start-up qui veulent révolutionner les transactions commerciales.
Leader du secteur des télécommunications, la filiale gabonaise de Maroc Telecom est détenue à hauteur de 51 % de son capital par le géant marocain, contre 49 % par l’État du Gabon.
Auparavant détenu par le géant agroalimentaire français, l’unique producteur de sucre du pays a été cédé par l’État au groupe turc MFB contre un plan d’investissement de 11 milliards de F CFA.
Plus grand groupe énergétique du CAC40 – le principal indice de la Bourse de Paris –, le géant français des hydrocarbures, très présent sur le continent, est en réflexion stratégique pour quitter Paris et rejoindre le New York Stock Exchange (NYSE).
Îlots de stabilité lors des récentes perturbations de connectivité chez leurs concurrents, les filiales subsahariennes de l’opérateur historique marocain maintiennent le cap sur la croissance.
En poste depuis 2003, la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines a une mission : consolider « la position de leader énergétique régional » du royaume.
Fermé seulement 48 heures après son ouverture, le géant américain de la restauration rapide, accusé de soutenir Israël, a rouvert ses portes à Alger sans afficher sa célèbre enseigne.
À court de liquidités, le gouvernement nigérien a opté pour un prêt auprès de la China National Petroleum Corporation (CNPC) pour renflouer ses caisses. Il compte rembourser grâce aux prochaines ventes de brut extrait du gisement d’Agadem.
La culture du secret dans le secteur et les clauses de stabilité qui garantissent et sécurisent les investissements des compagnies étrangères sont autant d’obstacles à une renégociation en profondeur des accords signés entre Dakar et les pétroliers.