Quatre jours après avoir tenu des propos incendiaires contre les généraux au pouvoir, le chef du gouvernement malien a été relevé de ses fonctions par le président de la transition, Assimi Goïta.
Seize officiers ou sous-officiers ont été radiés de l’armée. Parmi eux : Paul-Henri Sandaogo Damiba, l’ancien chef de la junte aujourd’hui en exil au Togo, mais également des gradés, dont beaucoup ont été enlevés et sont aujourd’hui portés disparus.
Ce touareg est l’un des plus hauts cadres du principal groupe terroriste qui sévit dans le nord du Mali. Il s’est, au fil des années, imposé comme l’un des proches d’Iyad Ag Ghaly. Pourrait-il un jour lui succéder ?
Au Tchad, les scrutins législatifs et locaux qui doivent se tenir le 29 décembre font craindre un manque de représentativité des futures instances. La coalition présidentielle est au bord de l’implosion, tandis que l’opposition hésite entre boycott et participation.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans a revendiqué l’attaque d’un checkpoint militaire à moins de dix kilomètres au sud de la capitale nigérienne.
Aussi rare dans ses apparitions publiques que sélectif dans le choix de son entourage, le président de la transition, désormais général, est entouré d’une poignée de fidèles.
Une colonne militaire composée de soldats maliens et de « partenaires russes » a cheminé pendant neuf jours sans combattre, fin septembre, dans le nord du Mali. Beaucoup s’attendaient à ce que le convoi attaque les rebelles pour ce qui aurait été le deuxième acte de la bataille de Tinzawaten, ouverte en juillet. Mais l’armée malienne assure qu’elle était seulement venue chercher les corps des militaires morts cet été.
LA ZLECAF À PILE OU FACE (2/3) – Depuis son élection en 2020, le secrétaire général de la Zlecaf ambitionne de faire de la plus grande zone de libre-échange potentielle au monde une réalité. Un processus au long cours, trop long pour ses détracteurs.
En procès devant la Cour d’assises depuis le 24 septembre, les affaires du Boeing présidentiel et de l’achat d’équipements militaires agitent la vie politique malienne depuis maintenant dix ans.
Le président de la transition gabonaise a entamé un véritable marathon diplomatique afin de tenter de rassurer les partenaires du pays de la bonne conduite de la transition. Une posture qui a tranché à la tribune de l’ONU avec celle, très incisive, du Mali.
Le ministre nigérian des Affaires étrangères veut convaincre le Mali, le Burkina Faso et le Niger que le divorce n’est pas inéluctable et que l’Alliance des États du Sahel qu’ils ont choisi de former peut exister au sein de la Cedeao.
Le ministre sud-africain des Affaires étrangères, Ronald Lamola, s’est fait connaître en portant devant la justice internationale les accusations de « génocide » contre Israël. Il plaide aujourd’hui pour une réforme courageuse des Nations unies.
Rappel de l’ambassadeur d’Ukraine au Sénégal, bataille de Tinzawaten au Mali, nouvelles routes pour les céréales… Maksym Subkh, le représentant spécial de l’Ukraine pour le Moyen-Orient et l’Afrique, détaille la stratégie de son pays pour contrer l’influence russe en Afrique.
Présente à l’Assemblée générale de l’ONU aux côtés du président Bassirou Diomaye Faye, la ministre sénégalaise des Affaires étrangères jongle entre les dossiers. Relation avec ses voisins sahéliens, rôle de l’Afrique aux Nations unies, soutien à la Palestine… Elle répond aux questions de Jeune Afrique.
Alors qu’il assiste à New York à sa première Assemblée générale des Nations Unies, le président du Sénégal, occupé notamment par les questions sahéliennes, devrait ensuite s’envoler pour la Californie.
Alors que le président français est présent pour la 79e Assemblée générale des Nations unies, son ancien homologue sénégalais est lui-même actif dans les couloirs de l’ONU. Les deux hommes se retrouvent ce 25 septembre pour discuter de la lutte contre la pauvreté et des enjeux écologiques.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Représentation de l’Afrique au Conseil de sécurité, guerre au Soudan et dans l’est de la RDC ou relations avec les pays de l’AES… Comme souvent dans ce type de grand-messe du multilatéralisme, les dossiers africains seront surtout discutés en coulisses.
La double attaque sanglante qui a frappé la capitale du Mali, mardi 17 septembre, n’a pas encore révélé tous ses secrets. Trois jours après, les autorités n’ont toujours fourni aucun bilan, humain ou matériel.
L’Assemblée générale des Nations unies sera de nouveau l’occasion de réunir les chefs d’État africains, qui ne manqueront pas de défendre leurs dossiers en marge de la réunion.
La capitale malienne s’est réveillée au son des coups de feu ce mardi matin. Au moins deux attaques, revendiquées par le JNIM, branche locale d’Al-Qaïda, ont ciblé des points stratégiques. Récit d’une journée qui a ébranlé l’appareil sécuritaire malien.
Arrêté en 2021 à la suite du deuxième coup d’État mené par Assimi Goïta et les colonels au pouvoir à Bamako, l’officier a été extrait en mai de la cellule dans laquelle il était détenu. Il n’a pas été revu depuis.
S’il continue de revendiquer sa victoire à l’élection présidentielle du 6 mai, le leader des Transformateurs se dit prêt à collaborer de nouveau avec l’exécutif, dans l’« intérêt supérieur » du pays.
LE MATCH – Les frappes aériennes menées par Bamako autour de la commune frontalière de Tinzawaten, dans le cadre du conflit qui oppose l’armée malienne aux rebelles du Nord, ont vivement fait réagir Alger.
Ce samedi 24 août, près de 300 personnes ont été tuées alors qu’elles étaient en train de creuser une tranchée censée protéger la ville. Retour sur le déroulé de cette attaque jihadiste dont le bilan continue d’évoluer mais qui s’annonce d’ores et déjà comme la plus sanglante jamais perpétrée au Burkina Faso.
Fervent soutien du président Mahamat Idriss Déby Itno, le chef de l’exécutif tchadien aborde avec Jeune Afrique les défis – électoraux, institutionnels, sécuritaires et diplomatiques – auxquels son gouvernement doit répondre.
Les résultats de la présidentielle du 6 mai à peine célébrés, ou digérés, la classe politique tchadienne se prépare aux élections législatives et sénatoriales qui doivent se tenir en décembre.
Tandis que ses relations diplomatiques se tendent avec le Bénin et engendrent des querelles pétrolières, le Niger a relancé un projet de pipeline vieux de plus d’une décennie. L’objectif est de raccorder les infrastructures pétrolières à celles établies entre le Tchad et le Cameroun. Coulisses.