La complexe affaire Aliou Sall-Franck Timis, qui a vivement rebondi au Sénégal après la diffusion d’un reportage de la BBC, n’en finit pas d’alimenter le débat politique. L’opposition, à l’offensive, accuse le clan présidentiel d’avoir voulu étouffer un rapport gênant de l’Inspection générale d’État. Le ministère de la Justice a saisi le procureur.
Dans une enquête diffusée dimanche, la BBC affirme détenir les preuves qu’Aliou Sall, frère cadet du président de la République Macky Sall, aurait touché des pots-de-vin liés à l’attribution de deux champs pétroliers et gaziers à l’homme d’affaires Frank Timis, en 2012. Le frère du président dément et parle d’un « paiement imaginaire ».
Témoin clé et coaccusé dans l’affaire Floribert Chebeya, l’ex-policier Paul Mwilambwe est en attente d’un procès au Sénégal. Condamné à mort par contumace en RDC, il continue d’incriminer Joseph Kabila dans le meurtre du défenseur des droits de l’homme, à Kinshasa, le 1er juin 2010. Jeune Afrique l’a rencontré à Dakar.
La procédure dans laquelle était poursuivi le chanteur a été annulée, quatre ans après avoir débuté. Soupçonnée d’avoir trempé dans une affaire de fausse monnaie, la star du mbalax, qui a toujours clamé être victime d’un complot, livre à « Jeune Afrique » sa première interview depuis le jugement.
La manifestation pour dire « stop aux violences faites aux femmes » a rassemblé 300 personnes, samedi à Dakar, où l’indignation est vive après plusieurs affaires de viols et de meurtres, dans un pays où le viol est considéré comme un délit.
La procédure judiciaire contre l’icône sénégalaise du mbalax Thione Ballago Seck a été annulée, jeudi 23 mai, par la 2e chambre du tribunal correctionnel de Dakar, quatre ans après ce qui avait été annoncé comme la saisie de 50 millions d’euros de faux billets chez l’artiste. Retour sur une affaire de fausse monnaie qui a tourné au naufrage judiciaire.
Le Sénégal a confié en 2014 le dossier du passage à la TNT à la société locale Excaf, en échange de la commercialisation en exclusivité d’un bouquet payant pour au moins dix ans.
Nommée à la tête du Conseil économique, social et environnemental, l’ex-Première ministre de Macky Sall est devenue la troisième personnalité de l’État sénégalais. Un retour en grâce susceptible d’aiguiser ses ambitions ?
Condamné lundi à dix ans de travaux forcés pour « complicité de meurtre », le richissime marabout Cheikh Béthio Thioune est décédé mardi en France, où il était hospitalisé. Après une brillante carrière dans l’administration publique, cet influent guide religieux mouride avait longtemps cultivé la controverse.
Le chef des Thiantacounes, Cheikh Béthio Thioune, a été condamné à 10 ans de travaux forcés pour « complicité de meurtre » et « non dénonciation de meurtre » par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Mbour, dans l’affaire du double meurtre de Médinatoul Salam, en 2012. Soigné en France, le marabout de 80 ans a été jugé par contumace.
Les députés sénégalais ont adopté le 4 mai le projet de révision constitutionnelle visant à supprimer le poste de Premier ministre. Avec seulement 7 voix contre et 7 abstentions, l’opposition a brillé par son absence.
Sept ans après le double homicide de Bara Sow et Ababacar Diagne, le procès du chef religieux Cheikh Béthio Thioune et de 19 de ses disciples, les Thiantacounes, touche à sa fin. Ouvert le 23 avril devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Mbour, le procès a été renvoyé au lundi 6 mai, date à laquelle le verdict devrait être rendu.
Le projet de loi visant à réviser la Constitution en vue de supprimer le poste de Premier Ministre sera soumis au vote des députés le 4 mai prochain. Tandis que l’exécutif engage cette réforme à marche forcée, l’opposition reste étonnement muette.
Qu’ils soient 10 ou 1 000 les anciens élèves sont désormais un levier de développement important pour les écoles et un critère à ne pas négliger côté candidats pour le choix d’une école.
25 volumes sur l’Histoire générale du Sénégal de la Préhistoire à nos jours. C’est le projet titanesque et inédit sur lequel planchent des équipes d’historiens, de professeurs et de chercheurs depuis 2013. Les cinq premiers volumes devraient paraître au cours du premier semestre de 2019.
Macky Sall a prêté serment pour un second mandat devant quelque 3 000 personnes, parmi lesquels une quinzaine de chefs d’État africains. Il a promis de « renforcer les acquis » du Plan Sénégal émergent, et a affiché sa volonté d’ouvrir un dialogue national « ouvert à toutes les forces vives du pays ».
La filiale de l’Agence française de développement (AFD) Proparco dédiée au financement et à l’accompagnement du secteur privé a annoncé l’ouverture prochaine d’un bureau dakarois, qui deviendra le deuxième plus grand bureau de Proparco en Afrique de l’Ouest, derrière celui d’Abidjan.
Visée par une plainte déposée devant le CNRA par l’association islamique Jamra et du Comité de défense des valeurs morales du Sénégal, la série « Maîtresse d’un homme marié », diffusée sur la 2sTV, risque des sanctions allant jusqu’à l’interdiction de diffusion. Le gendarme de l’audiovisuel devrait rendre sa décision à partir du 29 mars.
Une page se tourne au Sénégal. Les « historiques » de Y en a Marre cèdent la direction du mouvement à des militants plus jeunes. Fadel Barro, Thiat et Malal Talla alias Fou Malade, ainsi que dix autres membres du bureau, quittent le bureau au nom du « nécessaire renouvellement » des leaders politiques comme de la société civile.
Arrivé troisième à la présidentielle du 24 février, il ne s’était pas exprimé depuis. Il a accepté, en exclusivité pour JA, de sortir de son silence pour livrer sa vision de l’avenir politique qui s’est soudain ouvert devant lui.
Lors d’une rencontre avec la presse spécialisée, le patron du groupe de télécommunications a évoqué la concurrence des plateformes telles que WhatsApp, Viber ou Skype sur les appels passés depuis l’international.
Trois semaines après l’élection présidentielle, alors que Macky Sall invite à un « dialogue national sans exclusive », l’opposition sénégalaise observe le silence et mûrit sa stratégie en vue des prochaines échéances électorales.
L’avocat Madické Niang, candidat malheureux à la présidentielle sénégalaise du 24 février, devait démissionner ce matin de son mandat de député. Il coupe ainsi l’herbe sous le pied de son ancienne formation, le PDS, qui venait de demander qu’il soit « automatiquement déchu de son mandat et remplacé ».
« Jeune Afrique » revenait cette semaine sur les grandes leçons de la présidentielle. Dans ce cinquième et dernier volet, Bakary Sambe, spécialiste des religions, explique les raisons de la victoire d’Idrissa Seck dans la région de Diourbel, considérée comme le bastion électoral de la confrérie mouride.
« Jeune Afrique » revient cette semaine sur les grandes leçons de la présidentielle. Dans ce quatrième volet, Vincent Foucher, chargé de recherche au CNRS, analyse les raisons de la victoire sans appel d’Ousmane Sonko en Basse-Casamance, région dont il est lui-même originaire.
« Jeune Afrique » revient cette semaine sur les grandes leçons du scrutin. Dans ce troisième volet, Papa Fara Diallo, docteur en sciences politiques, décrypte la situation dans la capitale sénégalaise, où Macky Sall est arrivé en tête, malgré une majorité de votes en faveur des candidats de l’opposition.
« Jeune Afrique » revient cette semaine sur les grandes leçons du scrutin. Dans ce deuxième volet, Étienne Smith, maître de conférences en sciences politiques, analyse le vote de la diaspora sénégalaise.
Du Fouta à la Casamance et de Dakar à Touba, en passant par la diaspora, « Jeune Afrique » revient cette semaine sur les grandes leçons du scrutin dans cinq bastions électoraux où s’est en partie jouée l’élection. Dans ce premier volet, le chercheur Alassane Bèye évoque les résultats pharaoniques de Macky Sall dans la vallée du fleuve Sénégal.
Alors que la Commission nationale de recensement des votes a proclamé Macky Sall vainqueur au premier tour, ses quatre concurrents viennent d’annoncer qu’ils ne déposeraient pas de recours devant le Conseil constitutionnel, bien qu’ils contestent les résultats.
Macky Sall a remporté la présidentielle dès le premier tour, selon les résultats provisoires proclamés ce jeudi par la Commission nationale de recensement des votes. Ces chiffres doivent encore être validés par le Conseil constitutionnel. Les quatre autres candidats ont annoncé ne pas vouloir déposer de recours devant le Conseil constitutionnel.