La visite du patron des services de renseignement dans le fief des ex-rebelles touaregs, le 16 juillet, est considéré par certains comme un possible – et léger – signe de dégel entre les autorités de transition et les anciens mouvements indépendantistes.
Les avocats Kassoum Tapo et Mohamed Ali Bathily font l’objet d’une plainte du Collectif de défense des militaires (CDM), une association pro-junte, pour des propos tenus l’un envers l’autre en 2020… Sans qu’eux-mêmes n’y aient jamais donné de suite judiciaire.
Youssouf Bathily, de son vrai nom, était poursuivi pour avoir déclaré que l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga avait été « assassiné » en détention. Relaxé pour l’un des chefs d’accusation qui le visent, il reste néanmoins derrière les barreaux.
Au Togo, en 2009, Kpatcha Gnassingbé était arrêté, accusé d’avoir comploté contre son président de frère. Retour sur une querelle qui a déchiré toute une famille.
Ce 9 juillet, à Bissau, l’organisation ouest-africaine tient un nouveau sommet consacré aux transitions militaires en cours à Bamako, Ouagadougou et Conakry, où sa légitimité est largement remise en question.
Ce 1er juillet, le président de la transition a remanié son équipe ministérielle. Il y a placé quelques-uns de ses proches et a évincé certains soutiens du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga.
Burkinabè, Maliens, Nigériens… Ils sont des centaines à être enlevés chaque année par le JNIM ou par d’autres groupes jihadistes. Dans l’indifférence quasi générale.
Chaque libération est l’aboutissement d’un lent et discret processus de médiation, mené par des intermédiaires aux profils variés. Parmi eux, une poignée de négociateurs aguerris.
Ces dernières années, le nombre d’enlèvements au Mali, au Burkina Faso et au Niger a explosé. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM), devenu expert en la matière, en a fait un pilier de sa stratégie d’expansion dans la région.
Après avoir été priés de plier bagage « sans délai » par Bamako, les Casques bleus onusiens devront quitter le Mali d’ici au 31 décembre 2023, selon une résolution votée par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Ce vendredi 30 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies étudiera une résolution de la France donnant aux Casques bleus jusqu’au 31 décembre pour quitter le Mali. Un départ que Bamako souhaite le plus rapide possible.
Ce dimanche 18 juin, les Maliens sont appelés à se prononcer sur le projet de nouvelle Constitution, premier scrutin organisé par le régime de transition d’Assimi Goïta.
Entravée dans ses opérations depuis plusieurs mois et contestée par l’opinion publique malienne, la Mission onusienne a été priée de plier bagage, ce vendredi, par les autorités de transition au pouvoir à Bamako.
Au Mali, à l’orée de la semaine du référendum constitutionnel du 18 juin, les anciens rebelles du Nord continuent de s’opposer à la tenue du scrutin. Ils estiment que la nouvelle loi fondamentale, défendue notamment par le Premier ministre, ne prend pas en compte les dispositions de l’accord d’Alger.
Recherché par la justice de son pays, ce militant de la gauche malienne a choisi l’exil afin d’échapper à ce qu’il qualifie d’« assassinat politique prémédité ». Pour Jeune Afrique, il évoque le régime de transition d’Assimi Goïta, ses ambitions politiques et ses aspirations révolutionnaires nullement entravées.
Lamine Seydou Traoré a démissionné le 31 mai. Depuis plusieurs mois, les populations dénonçaient les lourdes perturbations du réseau électrique du nord au sud du pays.
Dans une plainte formulée depuis sa cellule, le militant Youssouf Bathily accuse Idrissa Touré d’avoir profité de ses fonctions pour l’arrêter illégalement en mars.
Au Mali, les lois votées ou en passe de l’être – notamment le projet de future Constitution – alimentent les doutes sur les ambitions du colonel putschiste. Certains estiment qu’il peut se présenter, d’autres non. Le principal intéressé, lui, reste silencieux.
Il y a huit ans jour pour jour, le 15 mai 2015, le gouvernement malien signait l’accord de paix d’Alger qui mettait fin aux hostilités avec les rebelles indépendantistes du Nord. Depuis, son application semble au point mort et les relations entre les parties signataires sont au plus bas.
Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, ce site du nord-ouest du pays est tiraillé entre la volonté de sauvegarder un héritage et le désir de modernité. D’un côté comme de l’autre, les défis à relever sont nombreux.
Plus d’un an après le raid de l’armée malienne et des mercenaires de Wagner dans ce village, un rapport accablant des Nations unies fait état d’un très lourd bilan humain. Selon l’ONU, des femmes et des enfants figurent parmi les victimes.
Le coup d’État de 2020 a profondément reconfiguré la classe politique malienne. Depuis, ses membres hésitent sur l’attitude à adopter par rapport au régime de transition, afin de ne pas compromettre leurs chances pour la suite.
Le gouvernement malien a annoncé la date du référendum portant sur la révision de la loi fondamentale. Initialement prévu le 19 mars, ce scrutin sera le premier depuis le début de la transition et le coup d’État de 2020.
Le juge malien était convoqué ce mercredi 3 mai par le procureur de la Commune V de Bamako pour des « faits présumés d’opposition à autorité légitime » dans le cadre d’une procédure disciplinaire.
Situation sécuritaire, relations avec les régimes de transition malien, guinéen, burkinabè et avec les autres membres de la Cedeao, nouveaux investissements… Le chef de la diplomatie togolaise explique pourquoi et comment le pays compte renforcer ses partenariats.
Qui sera la figure de proue de l’opposition ? Entre la vieille garde, que représente Jean-Pierre Fabre, et la relève, pour laquelle plaide Gerry Taama, c’est le bras de fer.
Bloqué depuis plusieurs mois, le rapport d’enquête sur le massacre de Moura est sur le point d’être rendu public. Il était initialement attendu en novembre 2022.
Meneur de la contestation contre Ibrahim Boubacar Keïta, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques a depuis implosé. Alors qu’une frange du mouvement a rejoint Assimi Goïta, une autre peine à s’imposer face à la junte.
Alors que la région septentrionale des Savanes continue de subir les assauts de groupes jihadistes venus du Sahel, le gouvernement de Faure Essozimna Gnassingbé réorganise sa réponse. Au niveau militaire, mais aussi sur le plan social et économique.