Au Mali, l’armée dit avoir arrêté douze « terroristes » dans le nord-est du pays. Mais la Coordination des mouvements de l’Azawad affirme qu’il y a méprise et que les personnes interpellées sont issues de ses rangs.
Au Mali, une délégation de la présidence a été attaquée le 18 avril à proximité de la frontière mauritanienne. Quatre personnes ont perdu la vie dans l’embuscade, dont l’adjudant Oumar Traoré, chef de cabinet du président de la transition.
Départ de Barkhane, présence des mercenaires de Wagner, organisation des élections… Nouhoum Sarr, membre du Conseil national de transition (CNT) malien, est un fervent soutien de la junte dirigée par Assimi Goïta. Interview.
La Cour suprême a tranché en faveur de Gouagnon Coulibaly dans l’affaire qui l’oppose à Salikou Sanogo pour la présidence du parti. Les soutiens de ce dernier menacent de quitter la formation.
Ce mercredi, plusieurs avions de chasse de l’armée de l’air malienne ont survolé Kidal et plusieurs autres localités du Nord à basse altitude. La coalition d’anciens groupes rebelles dénonce une « violation patente du cessez-le-feu » et « une provocation grave ».
L’ancien ministre de la Justice est une figure de proue du M5-RFP, dont il incarne une branche dissidente. Farouchement opposé à Assimi Goïta et à Choguel Maïga, il est aussi l’un des rares qui osent encore tenir tête publiquement à la junte.
Membre fondateur de l’Union progressiste le Renouveau (UPR, mouvance présidentielle), le député défend l’action du président du Bénin, y compris les initiatives les plus décriées de ce dernier, et commente le retour de l’opposition dans l’hémicycle.
Chargée de poursuivre plusieurs personnalités du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta, la Cour suprême est critiquée par certains magistrats et avocats qui dénoncent une juridiction « caporalisée », aux ordres de la transition d’Assimi Goïta.
Deux jours après son interpellation, le lundi 13 mars à Bamako, l’influenceuse a été placée sous mandat de dépôt pour « incitation à la révolte ». Très suivie sur les réseaux sociaux, Rokia Doumbia avait fustigé sur TikTok « l’échec » des autorités militaires dans la lutte contre la cherté de la vie.
L’activiste a été placé sous mandat de dépôt le 13 mars dans la soirée. La veille, il avait publiquement déclaré que l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga avait été « assassiné ».
Bras de fer avec les autorités de Bamako, avenir de l’accord de paix, liens avec Iyad ag Ghali… Mohamed Elmaouloud Ramadane, porte-parole de la principale coalition de mouvements signataires, répond aux questions de Jeune Afrique.
À trois ans de la fin de son second mandat, le chef de l’État béninois veut éviter une guerre de succession au sein de sa majorité avant la présidentielle de 2026. Mais, déjà, les spéculations vont bon train.
Les mouvements sociaux et les grèves se multiplient depuis la fin de 2022. Alors que les autorités maliennes font la sourde oreille, une partie de la classe politique cherche à surfer sur cette vague de contestation.
Au marché de Dantokpa, la cheffe franco-béninoise retrouve les produits qui ont bercé son enfance et dont elle parsème les recettes de Rouge, son restaurant nîmois, pour lequel elle vient d’obtenir une étoile.
Le courrier, adressé par les autorités maliennes à l’Algérie, dénonce les « violations » de l’accord par les anciens rebelles du Nord et la passivité de la médiation internationale.
Le dernier rapport de l’expert indépendant de l’ONU sur la situation des droits humains au Mali incrimine les mercenaires de la société militaire privée russe, dont Bamako continue de nier la présence.
Après une condamnation judiciaire, l’ancien vice-président du CNT est de retour sur la scène politique malienne. Celui qui fut l’un des plus fervents soutiens d’Assimi Goïta est désormais l’un de ses plus virulents détracteurs.
Arrivé à Gao le 17 février, le Premier ministre malien ne s’est finalement rendu ni à Ansongo – dont il est originaire – ni à Bourem. Une annulation qui fait grand bruit et que l’intéressé peine à justifier.
Après plusieurs mois de tensions, le dialogue est rompu entre le gouvernement malien et les rebelles indépendantistes de la CMA. Malgré les efforts de la médiation internationale, l’accord de paix d’Alger est au bord de l’implosion.
En détention provisoire depuis août 2021 dans le cadre de l’affaire dite de « l’avion présidentiel », l’ancienne ministre de l’Économie multiplie les appels à Assimi Goïta pour demander la tenue de son procès.
Les trois entités réunies au sein de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ont annoncé leur fusion ce mercredi 8 février. Une décision hautement symbolique, alors que le dialogue avec le gouvernement d’Assimi Goïta semble rompu.
Chantier prioritaire du chef de l’État béninois, la refonte du paysage politique vise à aboutir à un système bipartisan. Mais son concepteur se heurte à de nombreuses réticences, y compris dans son propre camp.
Le gouvernement malien d’Assimi Goïta a sommé Guillaume Ngefa-Atondoko Andali, le chef de la division des droits de l’homme de la Minusma, de quitter le territoire. Un nouveau départ forcé qui pose la question de l’avenir de la mission onusienne.
Alors que les relations entre les anciens rebelles et le gouvernement malien se sont fortement dégradées, l’Algérie s’active pour ramener tous les protagonistes à la table des négociations.
Leur destin a basculé le 18 août 2020, en même temps que la présidence d’IBK. Entre exil, silence imposé et solitude, quelle vie mènent aujourd’hui les fils et l’épouse du défunt chef de l’État malien ?
Après six mois de détention et au terme d’âpres négociations, les 46 derniers soldats ivoiriens arrêtés en juillet à Bamako ont regagné Abidjan le 7 janvier. Récit exclusif d’un épilogue à rebondissements.
Au Mali, lors de concertations avec la classe politique et la société civile, Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale, a ouvert la porte à un report. Explications.
Lors de son retour à Bamako, samedi 14 janvier, le prédicateur et ses fidèles ont été visés par des tirs de gaz lacrymogènes. Certains y voient le symptôme de la dégradation de ses relations avec la junte malienne.
Avec 28 sièges, selon les résultats provisoires, le parti d’opposition à Patrice Talon entre à l’Assemblée nationale. Bien que minoritaires, ses cadres entendent pousser la majorité à plus de « clarté ».
Absente du jeu électoral au Bénin depuis l’élection de Patrice Talon, l’opposition entre de nouveau au Parlement. Mais elle reste largement minoritaire face aux soutiens du président.