Le mur de la peur est tombé. Après des années d’apathie, les peuples arabes ont décidé de devenir acteurs de leur futur. Avec des méthodes et des résultats bien différents selon les pays.
Le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara s’est engagé à ce que les auteurs de tueries – quels qu’ils soient – répondent de leurs actes. Mais comparaîtront-ils devant la Cour pénale internationale (CPI) ou devant des tribunaux nationaux ?
Composé de trente et un membres, le Conseil national de transition rassemble des personnalités diverses venues de tous horizons. Parmi elles, des membres de la société civile, mais aussi d’anciens dignitaires de la Jamahiriya qui ont fait défection.
L’ancien chef de l’État centrafricain s’est éteint, le 5 avril, à Douala (Cameroun). Il était arrivé en deuxième position à la présidentielle du 23 janvier.
Famille, caciques du régime et chefs de l’appareil sécuritaire… Ils sont dix-sept, avec le « Guide », à tomber sous le coup des sanctions des Nations unies. Certains sont aussi dans le viseur de la Cour pénale internationale.
Le président congolais Joseph Kabila a réuni les plus hautes personnalités de l’État pour évoquer un report des élections législatives, qui doivent être organisées en même temps que la présidentielle en fin d’année. La signature d’un accord avec les rebelles des FDLR a aussi été annoncée.
Un rapport européen fait état de fraudes et d’irrégularités lors des élections générales de janvier dernier en Centrafrique. L’Union européenne pourrait geler sa contribution financière au second tour des législatives, le 27 mars prochain.
Iront-ils ensemble ou pas ? Dans l’opposition congolaise, chacun estime avoir ses chances. Tout en étant bien conscient du danger qu’il y aurait à affronter Joseph Kabila en ordre dispersé dans une présidentielle à un seul tour.
Alain Juppé devra s’efforcer de tisser des liens avec les régimes qui ont succédé aux dictatures du monde arabe et de faire oublier les relations passées avec les despotes déchus. Il lui faudra incarner le professionnalisme d’une diplomatie largement discréditée.
Onze ans de tractations juridiques pour presque rien. Le président sénégalais ne souhaite plus que l’ex-dictateur tchadien soit jugé à Dakar et renvoie le dossier à l’Union africaine.
Alors que le « Guide » libyen, Mouammar Kadhafi, doit faire face à une révolte populaire sans précédent, les langues se délient au sein de la population et disent la peur et la lassitude après quarante années de ce régime.
Bien implantée à travers le pays, Radio Ndeke Luka fait figure d’exception pour son impartialité, dans un paysage médiatique où les commentaires partisans des journalistes sont fréquents.
Les trafics en tous genres continuent de plus belle en RDC, en particulier dans l’Est malgré la suspension des activités minières prononcée par le gouvernement dans les Kivu. À Goma, un jet faisant la contrebande de l’or a été arraisonné. Les suspects seraient liés à un certain Bosco Ntaganda, un militaire bien connu. Et protégé par Joseph Kabila.
Les scandales provoqués par les « affaires » Michèle Alliot-Marie et Boris Boillon en Tunisie sont le symptôme d’un mal plus grave : l’absence de ligne directrice de la politique extérieure française.
Un Iranien, membre des Gardiens de la révolution, est accusé d’importation illégale d’armes par la justice nigériane dans l’affaire de la cargaison à destination de la Gambie.
L’ancien président libérien était l’ultime accusé à comparaître devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone. Des incidents ont émaillé les derniers jours d’audience.
Le chef de l’État sortant, François Bozizé, est réélu dès le premier tour, selon les résultats définitifs de la Cour constitutionnelle. Le recours en annulation déposé par trois de ses adversaires est rejeté. Mais certains semblent prêts à composer avec lui. Le vainqueur va-t-il leur tendre la main ?