Haratine d’extraction modeste, l’auteur de l’attentat-suicide du 8 août contre l’ambassade de France était un jeune homme rangé et sans histoires. Comme bien souvent…
Pas moins de trois décès suspects dans l’Est, des menaces et un harcèlement permanent : les journalistes congolais paient un lourd tribut au nom du devoir d’informer.
Un mois après son élection, le chef de l’État est en roue libre ; l’opposition a perdu de sa combativité, le climat politique est apaisé et les baisses des prix qu’il a imposées à l’occasion du mois du jeûne renforcent un peu plus sa popularité.
Dernière en date d’un cortège d’attentats et d’attaques, l’opération kamikaze du 8 août contre l’ambassade de France à Nouakchott impose un constat : Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) est bel et bien implantée dans le pays.
Embrasement du Delta du Niger, violences interreligieuses, état de santé de Yar’Adua, trois réalités du Nigeria que la secrétaire d’Etat américain a pu « apprécier » lors de sa visite à Abuja.
Le premier attentat suicide survenu, le 8 août, à Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, rend désormais incontestable la menace terroriste dans ce pays.
Élu en partie grâce aux voix d’une communauté dont il a su gagner la confiance, le nouveau président sera-t-il à la hauteur des attentes qu’il a nourries ?
Au nord les islamistes, au sud les indépendantistes du delta du Niger. Le chef de l’État se bat sur plusieurs fronts qui mettent en péril l’unité du pays.
Après avoir tout promis, l’ancien chef de la junte et nouveau président voit aujourd’hui affluer requêtes et doléances. Mais les finances de l’État ne lui laissent guère de marge de manœuvre.
Vainqueur de la présidentielle contestée du 18 juillet, le général Mohamed Ould Abdelaziz s’est construit une image de « petit père du peuple » pendant les onze mois qu’il a passés à la tête de la junte. Il lui faut désormais honorer ses promesses, et vite.