Qu’ils contiennent des anecdotes ou des consignes de travail, les télégrammes échangés entre le département d’État et ses diplomates sur le terrain montre que ce sont surtout les pays stratégiques au sous-sol riche en matières premières – Soudan, Nigeria, RD Congo – qui intéressent Washington.
En Mauritanie, Youssouf Sylla est probablement le plus embarrassé par WikiLeaks. Un télégramme du 29 avril 2009 rapporte un entretien entre ce sénateur mauritanien, aujourd’hui membre de la majorité présidentielle, et l’assistant politique de l’ambassade américaine à Nouakchott.
Pourquoi François Muamba et Fidèle Babala n’ont-ils pas assisté à l’ouverture du procès de Jean-Pierre Bemba devant la Cour pénale internationale (CPI), le 22 novembre ?
Le déroulement du processus de démocratisation guinéen ne doit pas faire oublier la justice que réclament les survivants et les familles des victimes du massacre du 28 septembre 2009 à Conakry. La CPI reste en embuscade au cas où la justice guinéenne faillirait à sa tâche.
Un télégramme diplomatique américain révélé par le site internet WikiLeaks alimente une vive polémique à Nouakchott. Au prix de quelques petits accommodements avec la réalité…
Son procès devant la Cour pénale internationale s’est ouvert le 22 novembre. Accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, l’ancien vice-président de la RDC joue son avenir politique. Et compte se défendre pied à pied.
Tant pis si ses détracteurs l’accusent de ne s’en prendre qu’aux Africains. Tant pis si les États refusent de coopérer avec la CPI. Le procureur Luis Moreno-Ocampo n’est jamais aussi à l’aise que dans le prétoire. Il y affronte, depuis le 22 novembre, le Congolais Jean-Pierre Bemba.
Au deuxième jour du procès de Jean-Pierre Bemba devant la Cour pénale internationale (CPI), le bureau du procureur a interrogé un témoin centrafricain. Il dit avoir vu les troupes de l’accusé se livrer à des crimes.
Lors de l’audience d’ouverture, dans l’après-midi du 22 novembre, les parties prenantes ont fourbi leurs arguments. Mais sobres, émouvantes ou ironiques, elles ne jouent pas sur le même registre.
Une quarantaine d’hommes d’affaires français et autant de journalistes étaient à bord du premier vol direct Paris-Bagdad depuis 1990 pour un séjour éclair dans une capitale en reconstruction, où la sécurité est devenue un véritable fonds de commerce.
Son fils aîné, Abdel, s’est fait exploser à l’âge de 19 ans dans un attentat-suicide en Irak, en 2004. Mais elle n’a jamais reçu aucune autre précision, ni même un certificat de décès. Et sa quête désespérée de la vérité continue de se heurter à un mur de silence ou d’indifférence polie.
La justice internationale a émis un mandat d’arrêt contre lui, mais Kinshasa refuse de le livrer. Accusé de crimes de guerre, l’ex-chef rebelle est maintenant général des Forces armées. Retour sur une affaire qui dérange.
Très loin des sanctuaires d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, dans le nord du pays, la classe aisée de Bamako s’amuse, insouciante, comme lors de ce dimanche en croisière sur le fleuve Niger. Reportage.
La chercheuse française Céline Lesourd publie une enquête dans laquelle elle brosse le portrait d’une génération de femmes d’affaires et montre leur capacité à saisir la modernité.