Une position de l’armée béninoise, située dans l’Atacora, a été prise pour cible par des « jihadistes » dans la nuit du 1er au 2 décembre. Deux soldats et un assaillant ont été tués.
Reçu à l’Élysée à l’occasion de la signature de l’acte de transfert de propriété des œuvres pillées pendant la colonisation, Patrice Talon, tout en saluant un « premier pas », a regretté le faible nombre effectif d’œuvres restituées par la France. Emmanuel Macron a annoncé vouloir « l’élaboration, à terme, d’une loi-cadre ».
La nomination de Marie-Cécile Zinsou à la présidence de la Villa Médicis a provoqué un début de polémique dans le monde de l’art contemporain. Dans un entretien à « Jeune Afrique », la Franco-Béninoise balaie les critiques et assure vouloir se concentrer sur son nouveau rôle.
C’est un angle mort du procès qui s’ouvre lundi 11 octobre à Ouagadougou : l’implication de puissances étrangères dans l’assassinat du président burkinabè. Une chose est sûre : Washington lui portait une attention particulière.
La rencontre se voulait historique, et elle le fut. Mais elle a aussi donné naissance à une nouvelle polémique. Au sein de l’opposition comme de la majorité présidentielle, peu nombreux sont ceux qui pensent que le tête-à-tête entre le président et son prédécesseur aura une réelle portée politique.
L’ACTUALITÉ VUE PAR. Chaque samedi, « Jeune Afrique » interroge une personnalité sur sa vision de ce qui fait événement sur le continent. L’Afrique de l’Ouest est-elle malade de ses militaires ? Ou de ses troisièmes mandats ? Que penser de l’éventualité du déploiement de mercenaires russes au Mali ? Entretien avec le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne.
« Wanted » (1/4) – Leïla Ben Ali, la régente tunisienne déchue, Komi Koutché, ex-ministre béninois en exil forcé, Diezani Alison-Madueke, ancienne ministre nigériane du Pétrole… Tous sont accusés d’avoir détourné des milliards.
L’opposante béninoise poursuivie pour « association de malfaiteurs et terrorisme » a saisi le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire. Dépeinte comme un agent déstabilisateur par les fidèles de Patrice Talon, elle est érigée en figure de la résistance par ses soutiens.
Les autorités françaises ont retiré les deux États de la liste des « pays sûrs » utilisée en matière de droit d’asile. À Cotonou et Dakar, les réactions sont pour le moins contrastées.
Les procédures visant Reckya Madougou et Joël Aïvo, dans le cadre d’une enquête pour « financement du terrorisme », avancent à pas comptés. Tandis que la première a été entendue par un juge mi-juin, le second ne sera auditionné que le 15 juillet prochain.
Un rapport faisant état d’une inquiétante recrudescence de la violence dans le pays a provoqué de forts remous à Cotonou. Ses auteurs affirment notamment que des jihadistes agissent sur le territoire béninois et que les autorités s’emploient à minimiser la menace. Officieusement, ces dernières démentent son contenu et critiquent sa méthodologie.
Le massacre commis à Solhan, près de la zone dite des « trois frontières » entre le Burkina, le Niger et le Mali, pose la question de l’efficacité de la stratégie militaire déployée face aux violences jihadistes dans le Sahel.
Le président Patrice Talon a prêté serment dimanche pour un second mandat de cinq ans à la tête du Bénin. Il a plaidé pour tourner la page des tensions électorales.
Invité par l’économiste Kako Nubukpo à participer aux « États généraux de l’Eco », qui se tiendront les 26, 27 et 28 mai dans la capitale togolaise, l’opposant sénégalais Ousmane Sonko ne pourra finalement pas se rendre à Lomé. La justice lui a refusé l’autorisation de sortie du territoire qu’il sollicitait.
L’arrestation d’un ressortissant français détenteur d’un important stock d’armes et soupçonné « d’activités subversives » par les autorités centrafricaines met Bangui en émoi.
Après que l’ambassade des États-Unis a interpellé son pays sur les « nombreuses arrestations de dirigeants politiques de l’opposition », le ministre des Affaires étrangères béninois a fait savoir son mécontentement à Patricia Mahoney, l’ambassadrice américaine.
Proclamé vainqueur dès le premier tour de la présidentielle, selon des résultats encore provisoires, le chef de l’État va devoir apaiser les tensions politiques pour pouvoir poursuivre ses réformes.
Le président béninois a été réélu pour un second mandat dès le premier tour de la présidentielle, selon les chiffres publiés par la commission électorale.
Tandis que des violences ont éclaté dans plusieurs localités du nord du pays, les partisans de Patrice Talon assurent qu’il s’agit d’un phénomène « circonscrit » qui n’aura pas d’incidence majeure sur le déroulement du scrutin.
Manifestations, opposants écartés de la course ou poursuivis en justice… Le climat s’est tendu à quelques jours du premier tour de la présidentielle. Le porte-parole de Patrice Talon, Wilfried Léandre Houngbedji, répond point par point à ceux qu’il accuse d’être des « vendeurs de haine ».
Au lendemain d’un appel lancé par plusieurs opposants en exil, des manifestations anti-Patrice Talon ont éclaté dans plusieurs villes du pays. Certaines marquées par des violences.
Le président béninois part largement favori de la présidentielle du 11 avril prochain, lors de laquelle il fera face à deux candidats accusés par une partie de l’opposition de n’être que des « faire-valoir ».
Le constitutionnaliste, dont la candidature à la présidentielle du 11 avril prochain sous les couleurs du Front pour la restauration de la démocratie a été rejetée, n’en continue pas moins de battre la campagne. Avec un objectif, convaincre Patrice Talon de suspendre le processus électoral.
L’ancien attaché militaire de l’ambassade du Bénin aux États-Unis, dont le nom avait été cité en juin 2020 dans une affaire de coup d’État présumé, a rencontré le président le 16 mars.
L’ex-ministre, dont la candidature à la présidentielle du 11 avril prochain face à Patrice Talon a été invalidée, est en détention provisoire depuis le 5 mars pour « financement du terrorisme ».
Reckya Madougou, dont la candidature pour la présidentielle du 11 avril avait été invalidée, a été arrêtée le 2 mars à l’issue d’un meeting à Porto-Novo. Elle est poursuivie pour « association de malfaiteurs et terrorisme ».
En exil en France, l’homme d’affaires et opposant Sébastien Ajavon a été condamné à cinq ans de prison par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Le même jour, la Cour a placé en détention un cadre du parti Les Démocrates, Bio Dramane Tidjani, et l’un de ses collaborateurs.
Il est l’un des deux seuls candidats de l’opposition qui feront face à Patrice Talon lors du premier tour de la présidentielle, le 11 avril. Alassane Soumanou, accusé d’être un faire-valoir du président sortant, attaque à son tour ses anciens alliés.