Rédacteur en chef adjoint pour l’Afrique centrale. Journaliste politique et d’investigation, spécialiste notamment du Cameroun et de la Centrafrique, il s’intéresse aussi à la politique de la Russie en Afrique.
Candidat à la présidentielle face à Idriss Déby Itno, l’ancien Premier ministre espère être le candidat de l’alternance au Tchad. Opposé au boycott de l’élection, il appelle au rassemblement de l’opposition derrière lui pour mettre un terme à ce qu’il décrit comme un « régime autoritaire ».
L’enrôlement biométrique des électeurs était censé apporter un gage de transparence et de qualité à la prochaine élection présidentielle. Mais, à quelques jours du premier tour du 11 avril, ce sont les problèmes d’acheminement et des soupçons de fraudes qui retiennent l’attention.
Le président tchadien a achevé le 1er avril à Bongor sa campagne en dehors de N’Djamena pour obtenir un sixième mandat lors de la présidentielle du 11 avril. Dans cette élection qu’il estime « libre », tout autre résultat qu’une victoire au premier tour aurait un goût de défaite. Reportage.
Dans un rapport rendu public le 2 avril, la Commission nationale des droits humains (CNDH) du Niger a confirmé qu’une fillette et deux jeunes femmes avaient été violées par des éléments tchadiens du G5 Sahel au cours du mois de mars dans la région de Tillabéri.
S’il n’a pas pu se présenter à la présidentielle du 11 avril, le président des Transformateurs est en première ligne du front contre le sixième mandat d’Idriss Déby Itno. Pour ce chrétien du sud du pays, un seul objectif : devenir chef de l’État.
Sans élus, après avoir boycotté les élections législatives, municipales et régionales, le MRC et son leader tentent malgré tout d’occuper le territoire et les médias. Mais la pression des autorités, y compris judiciaire, est forte.
Après avoir retiré sa candidature, l’opposant et ancien ministre s’est lancé dans une campagne pour le boycott de l’élection présidentielle. Il espère ainsi mettre la pression sur le président sortant, Idriss Déby Itno, sans grande illusion…
Alors qu’il prendra officiellement les rênes du Niger le 2 avril, Mohamed Bazoum a déjà dû faire face à deux attaques terroristes très meurtrières et doit répondre à l’appel à la désobéissance civile lancé par l’opposition.
Fidèles expérimentés, membres de sa famille… Idriss Déby Itno, candidat à la présidentielle du 11 avril, s’est entouré de son premier cercle pour mener sa campagne à la stratégie déjà bien rodée.
L’ancien président va quitter la direction de son parti, le Kwa Na Kwa. Il a en effet annoncé à ses troupes qu’il prenait la tête de la Coalition des patriotes pour le changement et qu’il souhaitait se consacrer à la coordination des groupes armés.
L’élection de Joe Biden en novembre 2020 peut-elle changer la donne à Yaoundé ? L’opposant Maurice Kamto l’espère, tandis que Paul Biya entend préserver ses relations avec l’allié américain qu’il souhaite sans ingérence.
Dans son combat contre les groupes armés, le président centrafricain mise beaucoup sur son alliance avec Moscou, qui a dépêché des hommes de confiance à Bangui. Voici ces Russes qui forment sa garde rapprochée.
Libéré en septembre au Tchad, Baba Laddé s’est depuis exilé au Cameroun, au Nigeria et maintenant au Sénégal. Depuis Dakar, il affirme vouloir rentrer à N’Djamena et tourner la page des années Déby.
À un mois du scrutin présidentiel du 11 avril, Idriss Déby Itno se dresse une nouvelle fois en hyper favori à sa succession, d’autant que plusieurs poids lourds de l’opposition, d’abord candidats, ont annoncé qu’ils se retiraient du processus électoral. Tout est-il vraiment joué d’avance ?
« L’Afrique, Soros et moi » (3/3). Engagé dans un bras de fer juridique international avec George Soros, Beny Steinmetz s’est entouré d’avocats et de communicants de premier plan, tandis que ses fidèles gèrent ses affaires en toute discrétion. « Jeune Afrique » vous plonge au cœur du réseau du Franco-Israélien.
« L’Afrique, Soros et moi » (2/3). Engagé dans de nombreux procès, le businessman franco-israélien Beny Steinmetz accuse George Soros d’être à l’origine de tous ses démêlés avec la justice, et l’attaque bille en tête.
« L’Afrique, Soros et moi » (1/3). Condamné à cinq ans de prison pour corruption, Beny Steinmetz est engagé dans une guérilla judiciaire planétaire. Qui est cet homme d’affaires franco-israélien qui tutoie les puissants ? JA l’a rencontré en exclusivité à Genève. Récit.
Discret magnat des mines et de l’immobilier, ami des puissants en Afrique et ailleurs, patriote israélien condamné pour corruption… Beny Steinmetz offre autant de facettes que les diamants qu’il avait naguère l’habitude de négocier. Qui est-il vraiment ? Quelle est son histoire avec le continent ? J.A. dresse son portrait, après l’avoir rencontré en exclusivité.
Entre la détention de l’ex-Premier ministre et le rejet par Mahamane Ousmane de la victoire de Mohamed Bazoum à la présidentielle, le Niger est plongé dans un nouveau bras de fer entre le parti au pouvoir et l’opposition.
L’opposant et candidat déclaré à la présidentielle Yaya Diallo Djerou est en fuite depuis la tentative d’arrestation dont il a fait l’objet les 27 et 28 février à son domicile de N’Djamena. J.A. vous donne les détails du dossier.
Le Niger a choisi le successeur de Mahamadou Issoufou : Mohamed Bazoum a battu Mahamane Ousmane, selon les résultats provisoires. Le nouveau président a désormais face à lui de nombreux défis, de l’éducation à la sécurité, en passant par la lutte contre la corruption.
Le candidat du parti au pouvoir, Mohamed Bazoum, a été élu lors du second tour de l’élection présidentielle, avec 55,75% des voix, selon les résultats provisoires de la Ceni. Il devance l’opposant Mahamane Ousmane.
Qualifié pour le second tour de la présidentielle nigérienne, qui aura lieu ce 21 février, Mahamane Ousmane n’est pas favori face à Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir. Mais l’ancien président espère déjouer les pronostics.
Seini Oumarou et Albadé Abouba ont annoncé, le 3 février, leur ralliement à Mohamed Bazoum pour le second tour de la présidentielle, qui aura lieu le 21 février. « Jeune Afrique » dévoile les coulisses des tractations.
Accusations de partialité, liens entre la Minusca et les mercenaires russes, responsabilité de François Bozizé dans la crise… Le représentant spécial de l’ONU en Centrafrique s’explique dans un entretien exclusif accordé à « Jeune Afrique ».
L’ancien président devenu opposant et l’ex-ministre de l’Intérieur, candidat du parti au pouvoir, s’affronteront le 21 février lors du deuxième tour de la présidentielle au Niger. À moins d’un mois de la bataille, chacun affine sa stratégie et, surtout, tente de séduire des alliés.
Beny Steinmetz a été condamné vendredi 22 janvier par le tribunal correctionnel de Genève à cinq ans de prison et cinquante millions de francs suisses d’amende. Il était accusé de corruption et de faux dans les titres, notamment en lien avec les contrats miniers guinéens du Simandou.
Ancien numéro deux de la Séléka, le leader du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique est un des chefs de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), dont les troupes ont attaqué Bangui le 13 janvier.
L’homme d’affaires français Frédéric Cilins, co-accusé de Beny Steinmetz devant le tribunal correctionnel de Genève, a été la star du troisième jour d’audience. Pendant dix heures, il a livré sa vérité, de la Guinée de Lansana Conté aux griffes du FBI.
Au deuxième jour de son procès pour corruption et faux dans les titres, Beny Steinmetz a répondu pendant sept heures aux interrogations du tribunal correctionnel de Genève. Avec un objectif : ne pas apparaître comme celui qui décidait des actions du groupe à son nom.