Rédacteur en chef adjoint pour l’Afrique centrale. Journaliste politique et d’investigation, spécialiste notamment du Cameroun et de la Centrafrique, il s’intéresse aussi à la politique de la Russie en Afrique.
Le procès du milliardaire franco-israélien Beny Steinmetz s’est ouvert lundi 11 janvier à Genève. Avec deux anciens partenaires, Frédéric Cilins et Sandra Merloni-Horemans, il est accusé de corruption et de faux dans les titres dans le cadre des contrats miniers du Simandou en Guinée.
Le fantasque patron sud-africain de Tesla et SpaceX vient de voir sa fortune dépasser celle du fondateur d’Amazon, Jeff Bezos. Itinéraire d’un « Genius Boy » à la conquête de l’espace.
Neuf opposants, dont Anicet-Georges Dologuélé et Martin Ziguélé, ont déposé ce 6 janvier auprès de la Cour constitutionnelle un recours collectif en annulation de la présidentielle. Ils dénoncent des « fraudes massives » de la part des partisans du président Touadéra.
Réélu au premier tour de la présidentielle, Faustin-Archange Touadéra a gagné son pari. Mais que fera-t-il de son second mandat ? Mis sous pression par les groupes armés, contesté par une opposition qui ne reconnaît pas une élection tronquée, le président ne bénéficie que d’une faible légitimité.
Coordinateur général des affaires présidentielles, le fils du chef de l’État gabonais a progressivement pris les rênes du Palais du bord de mer. Au risque d’alimenter le doute sur ses ambitions.
Selon les résultats provisoires annoncés ce 4 janvier par l’Autorité nationale des élections, Faustin-Archange Touadéra a été réélu pour un second mandat, avec 53,92 % des suffrages. Anicet-Georges Dologuélé arrive en deuxième position.
Selon les résultats annoncés le 2 janvier par la Commission électorale nationale indépendante, un second tour opposera le 20 février Mohamed Bazoum, en tête, à Mahamane Ousmane.
Avec la réforme de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), Libreville tente de retrouver son rayonnement et son influence d’antan.
À quelques jours de la présidentielle et des législatives, la tension est montée d’un cran entre le président sortant, Faustin-Archange Touadéra, et ses adversaires. Les observateurs redoutent que les groupes armés ne parviennent à faire dérailler le processus.
Candidat à la présidentielle du 27 décembre, Mohamed Bazoum pourrait succéder à Mahamadou Issoufou, auprès duquel il chemine depuis plus de trente ans. Portraits croisés.
De Tel Aviv à Kinshasa, discret intermédiaire de Joseph Kabila, Dan Gertler a tissé ses réseaux jusqu’à devenir un personnage incontournable des paysages israélien et congolais. Amis politiques, partenaires, communicants, avocats… Jeune Afrique dessine l’influent premier cercle du magnat israélien.
Sa candidature rejetée par la Cour constitutionnelle, François Bozizé a vu ses rêves de reconquête du fauteuil présidentiel s’évanouir. Il compte bien cependant peser sur les débats et a annoncé soutenir un autre opposant : Anicet-Georges Dologuélé.
Si l’élection présidentielle de 2023 est encore loin, les grandes manœuvres ont débuté au sein de l’opposition, où chacun espère profiter de ce premier scrutin à deux tours pour devenir le champion de l’alternance.
Cinquième du premier tour en 2016, Ibrahim Yacouba rêve cette fois d’une place au deuxième round de la présidentielle. Mais l’ancien ministre de Mahamadou Issoufou peut-il rassembler l’opposition ?
Candidat du Mouvement patriotique pour la République (MPR-Jamuhria) à la présidentielle, l’ancien ministre de Mahamadou Issoufou compte bien se faire une place entre le parti au pouvoir et une opposition plus radicale.
Ancien ministre et président de l’Assemblée nationale, Marcel Eloi Rahandi Chambrier est décédé ce 27 novembre à l’âge de 86 ans. Pilier du Parti démocratique gabonais, il s’était progressivement retiré de la vie politique, laissant la place à son fils, Alexandre Barro-Chambrier, aujourd’hui opposant.
C’est à lui que Mahamadou Issoufou souhaite passer le relais à l’issue de la présidentielle du 27 décembre. Un ami de trente ans, très connecté, parfois clivant, qui revendique sa liberté de ton.
Décédé le 24 novembre des suites d’une longue maladie, l’ancien président Mamadou Tandja avait dirigé le Niger à coups de certitudes et d’une main de fer pendant onze ans. Jusqu’à être renversé.
Mamadou Tandja est décédé, mardi 24 novembre, à l’âge de 82 ans. L’ancien président nigérien avait dirigé le pays de 1999 à 2010, date de son éviction à la suite d’un coup d’État.
Après l’invalidation de la candidature d’Hama Amadou à la présidentielle du 27 décembre, les cartes ont été rebattues. Plusieurs ténors espèrent parvenir à rassembler derrière eux au second tour.
Premier scrutin depuis la promulgation de la nouvelle Constitution et l’instauration du « régime présidentiel intégral », l’élection à la magistrature suprême aura lieu le 11 avril 2021. Sans surprise, Idriss Déby Itno semble décidé à briguer un sixième mandat.
La Cour constitutionnelle du Niger a annoncé vendredi 13 novembre la liste des candidatures validées pour l’élection présidentielle dont le premier tour doit avoir lieu le 27 décembre. Sans surprise, l’opposant Hama Amadou n’y figure pas.
Candidat à la présidentielle le 27 décembre au Niger, Seini Oumarou espère créer la surprise avec le MNSD. Mais son positionnement, entre opposition et majorité, interroge. L’ancien Premier ministre a reçu Jeune Afrique à Niamey.
Le cardinal Christian Tumi a été libéré ce vendredi 6 novembre. Il avait été enlevé la veille dans le Nord-Ouest par un groupe de sécessionnistes ambazoniens.
Dans l’Est, le RDPC, au pouvoir, ne sera certes pas seul lors du scrutin régional et affrontera l’UNDP de Bello Bouba Maigari. Mais les clés du futur conseil régional semblent être détenues par la Première dame, Chantal Biya.
L’ancienne présidente de la transition brigue la magistrature suprême et veut « gouverner la Centrafrique autrement ». Pour Catherine Samba-Panza, il faut tourner la page des années Bozizé et Touadéra.
Pendant la crise postélectorale, les sociétés Semlex et Gunvor ont été au cœur d’un système visant à fournir des armes au régime de Laurent Gbagbo, en violation de l’embargo des Nations unies. L’OCCRP et « Jeune Afrique » vous dévoilent les dessous de ce montage complexe.
Avec la démission du Malien Ibrahim Boubacar Keïta, l’organisation fondée en 1951 a perdu l’un de ses illustres représentants en Afrique francophone. Le symbole d’un déclin qui semble inexorable.
Lors des régionales du 6 décembre, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) sera seul en lice dans les quatre départements de la région du Sud, fief du chef de l’État, Paul Biya. Mais les tensions n’en sont pas moins fortes au sein même du parti au pouvoir.
D’un côté, on a le père, l’opposant Pierre-Claver Maganga Moussavou. De l’autre, le fils, ministre de l’Agriculture, qui vient de rallier le parti au pouvoir. « Jeune Afrique » s’est penché sur les raisons de leur discorde.