Rédacteur en chef adjoint pour l’Afrique centrale. Journaliste politique et d’investigation, spécialiste notamment du Cameroun et de la Centrafrique, il s’intéresse aussi à la politique de la Russie en Afrique.
La société française Amesys, qui fait l’objet d’une enquête pour complicité d’actes de torture en Libye, n’existe plus. Mais ses anciens dirigeants n’en continuent pas moins leurs activités au Maghreb et au Moyen-Orient.
La société sud-africaine VasTech figure parmi les acteurs de la surveillance capables de vendre des solutions à des États pour filtrer des volumes d’échanges de données considérables. Comme ses concurrentes occidentales, son activité est pointée du doigt pour les risques qu’elle comporte.
Le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a jugé, dans un avis de novembre 2019 rendu public le 28 janvier, que le Gabonais Magloire Ngambia était incarcéré arbitrairement à Libreville. L’ancien ministre, en détention provisoire depuis janvier 2017, devrait être libéré « immédiatement », estiment les experts.
Dans le deuxième volet de son enquête sur l’espionnage et la cybersurveillance en Afrique, Jeune Afrique décrypte, en deux infographies, ce qu’il faut savoir sur les méthodes des hackers et sur les pratiques qui vous rendront moins vulnérables.
Très informés des capacités d’espionnage des grandes entreprises du secteur, les chefs d’État du continent tentent de faire de leur téléphone un véritable coffre-fort. Face aux risques d’écoute, chacun s’équipe et redouble de prudence. Tour d’horizon des téléphones de nos présidents et des pratiques de nos politiques.
Brice Laccruche Alihanga et son frère Grégory, tous deux incarcérés dans le cadre de l’opération anti-corruption Scorpion, ont déposé plainte contre X le 21 janvier en France pour « atteinte à la liberté individuelle, violences volontaires et menace de mort commises en bande organisée ».
Crise humanitaire, déstabilisation des frontières, terrorisme… Les voisins de la Libye redoutent une internationalisation du conflit et veulent éviter que le pays ne devienne « une nouvelle Syrie ».
La première chambre préliminaire de la Cour pénale internationale refuse de clore le dossier des violences post-électorales de 2016. La procureure de la CPI, Fatou Bensouda, avait pourtant préconisé de mettre un terme aux investigations.
Nullement échaudé par ses longues années de prison, Titus Edzoa, l’ancien secrétaire général de la présidence, espère revenir sur le devant de la scène.
Conseiller chargé de l’international au sein du think tank Cape Cameroun, dont Titus Edzoa est le président, Eric Chinje est partout ces derniers mois.
L’ancien président centrafricain Michel Djotodia a atterri vendredi 10 janvier au matin à l’aéroport de Bangui, en provenance de Cotonou, au Bénin. Il y vivait en exil depuis sa chute, en 2014.
Officiellement, il est un militant comme les autres, « à la disposition de son parti ». Mais l’ancien Premier ministre prépare déjà la présidentielle prévue dans un an.
En quelques semaines, l’entourage proche du président gabonais a été profondément bouleversé. Qui sont les nouveaux membres de la garde rapprochée d’Ali Bongo Ondimba ? Portraits des incontournables du Palais du bord de mer.
François Bozizé, en exil depuis sa chute en 2013, est rentré à Bangui, a-t-on appris ce lundi. L’ancien président centrafricain, toujours sous sanction des Nations unies, prépare sa candidature à la présidentielle de décembre 2020.
Le Niger, qui accueille ce dimanche les chefs d’État du G5 Sahel pour un sommet extraordinaire, est confronté, à ses frontières de l’Ouest, à une guérilla jihadiste qui ne cesse de gagner du terrain, coupant l’État et l’armée des populations.
Dans un communiqué rendu public le 10 décembre, Jean Ping a dénoncé « la monarchisation de la République » gabonaise, faisant allusion à la nomination de Noureddin Bongo Valentin, le fils du chef de l’État, comme coordinateur des affaires présidentielles.
Tout juste limogé de son poste de ministre, l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba a été arrêté dans le cadre d’une vaste opération anticorruption menée au Gabon.
Le chef de l’État gabonais a nommé, jeudi 5 décembre en conseil des ministres, son fils Noureddin « coordinateur des affaires présidentielles ». Celui-ci sera chargé « d’assister le président de la République dans la conduite de toutes les affaires de l’État ».
De l’influence de Moscou à la présidentielle à venir, en passant par la puissance des groupes armés et les relations entre Bangui et les chefs de guerre, le Premier ministre centrafricain revient pour Jeune Afrique sur les principaux dossiers face auxquels son gouvernement est confronté.
Ali Bongo Ondimba a procédé à un remaniement du gouvernement gabonais, lundi 2 décembre. Les ministres Brice Laccruche Alihanga, Noël Mboumba et Jean-Fidèle Otandault ont été limogés.
Grégory Laccruche Alihanga, maire d’Akanda, a été interpellé mercredi 27 novembre à Libreville. Ce dernier est le frère de Brice Laccruche Alihanga, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba.
Après quatre années d’exil, le principal opposant nigérien a pris le risque de rentrer au pays. Condamné par contumace pour trafic d’enfants, il a rapidement été arrêté.
Le procureur de la République du Gabon Olivier Nzaou a été démis de ses fonctions vendredi 22 novembre par le conseil supérieur de la magistrature. Il était réputé proche de l’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga.
Ike Ngouoni Aila Oyouomi, proche de Brice Laccruche Alihanga, porte-parole de la présidence et conseiller d’Ali Bongo Ondimba, a été placé en garde à vue jeudi à la Direction générale des services spéciaux (DGSS).
L’État du Gabon a été condamné mardi 19 novembre par la Chambre de commerce internationale de Paris à verser 90 milliards de francs CFA au groupement Santullo.
G5 Sahel, crise libyenne, Boko Haram… Au pouvoir depuis près de trois décennies, le président tchadien ne lâche rien. Et n’hésite pas à pointer du doigt les promesses non tenues de la communauté internationale.
Idriss Déby Itno, Mahamadou Issoufou et Ibrahim Boubacar Keïta participaient, mardi 12 novembre, au Forum de Paris sur la paix. Les trois hommes sont passés à l’offensive, fustigeant le manque de solidarité de la communauté internationale.