Rédacteur en chef adjoint pour l’Afrique centrale. Journaliste politique et d’investigation, spécialiste notamment du Cameroun et de la Centrafrique, il s’intéresse aussi à la politique de la Russie en Afrique.
Ali Bongo Ondimba sera finalement transféré au Maroc mercredi 28 novembre, comme l’a annoncé la Première dame Sylvia Bongo Ondimba ce mardi. La convalescence du président avait auparavant fait l’objet d’un étrange ballet entre Rabat, Libreville et Riyad, aux frontières des relations personnelles et de la diplomatie.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba va prochainement être transféré à Londres. Hospitalisé depuis le 24 octobre à la suite d’un accident vasculaire cérébral, il doit poursuivre sa convalescence dans un établissement médical spécialisé de la capitale britannique.
Un collectif d’hommes d’affaires camerounais s’apprêtent à déposer une plainte avec constitution de partie civile devant la Commission nationale de la concurrence au Cameroun contre la Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE) et le groupe marocain Banque centrale populaire (BCP).
En l’absence d’Ali Bongo Ondimba, toujours hospitalisé pour un AVC à Riyad, de nombreuses questions se posent à Libreville : comment le gouvernement travaille-t-il ? Qui dirige vraiment le pays ? Quelles sont les réactions dans la classe politique ? Enquête.
Si les chefs d’État africains présents au Forum de Paris sur la paix se sont tournés vers le Maroc ou l’Arabie saoudite pour obtenir des informations sur la santé du président gabonais Ali Bongo Ondimba, aucun ne paraissait en avoir de solides.
La confusion règne autour d’un possible Conseil des ministres qui aurait été convoqué par Pierre-Claver Maganga Moussavou, le vice-président, en l’absence du chef de l’État Ali Bongo Ondimba. Jeune Afrique démêle le vrai du faux.
Désormais sans Premier ministre, Idriss Déby Itno est plus que jamais le chef d’un système qui n’existe que par lui. Anatomie d’un pouvoir à plusieurs visages, mais à une seule tête.
Prévues pour novembre et annoncées par le chef de l’État lui-même, les législatives, qui auraient initialement dû être organisées en 2015, devront encore attendre, faute de budget.
Depuis la fin du mois d’août, l’armée tchadienne est engagée dans le nord du pays contre un mouvement rebelle, le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), et ses soutiens.
Le président tchadien Idriss Déby Itno a procédé le 9 novembre à un remaniement de son gouvernement. Le ministre de l’Administration publique et de la Sécurité publique, Ahmat Mahamat Bachir, et celui de la Défense, Bichara Issa Djadallah, perdent tous deux leur poste.
Alors que le président gabonais Ali Bongo Ondimba est toujours hospitalisé en Arabie saoudite, les rumeurs sur son état de santé ont fait naître un début de crise politique, que l’opposition espère attiser. Voici ce qu’il faut savoir sur les acteurs principaux d’une séquence exceptionnelle qui dure depuis le 24 octobre.
Malgré la réélection sans surprise de Paul Biya, jamais le pouvoir en place n’a été à ce point contesté. Mais l’opposition devra surmonter ses divisions si elle veut constituer une force d’alternance crédible.
Ali Bongo Ondimba a été hospitalisé le 25 octobre à Riyad, en Arabie saoudite. Sans donner davantage de précisions, la présidence gabonaise évoque une « légère fatigue » du chef de l’État.
Plus encore que la victoire de Paul Biya, l’élection présidentielle camerounaise a consacré un homme, Maurice Kamto, de fait propulsé à la tête de l’opposition.
Sans surprise, le Conseil constitutionnel du Cameroun a proclamé le 22 octobre la victoire de Paul Biya à la présidentielle. Avec 71,28% des suffrages, le chef de l’État sortant devance Maurice Kamto, qui conteste les résultats. Du Sud à l’Adamaoua, en passant par les régions anglophones, analyse du scrutin région par région.
Grands perdants des législatives, les adversaires d’Ali Bongo Ondimba vont devoir tout reconstruire en vue de la présidentielle de 2023. Vaste programme !
Comme en 1992, les Camerounais se réveillent peu à peu avec une certitude : ils viennent d’assister à une élection présidentielle historique. Si la réélection de Paul Biya ne fait plus aucun doute, une opposition a émergé, une autre s’est effondrée et la politique a repris place dans le quotidien des électeurs.
Après le premier tour des législatives, le 6 octobre, l’opposition gabonaise n’a pu que constater sa défaite. Pour l’Union nationale, le Rassemblement héritage et modernité et Les Démocrates, les motifs de satisfaction sont rares, tout comme les possibilités de conquérir des sièges de député au second tour. Jeune Afrique fait le point, en infographie.
Seul ténor de l’opposition qualifié pour le deuxième tour des législatives, Alexandre Barro-Chambrier ne cache pas son amertume après la défaite des siens au premier tour. Dénonçant la fraude qu’il impute à ses adversaires, il n’en appelle pas moins à réorganiser l’opposition.
Quarante-huit heures après le scrutin présidentiel, deux candidats de l’opposition se sont proclamés vainqueurs. Tandis que Paul Biya, chef de l’État sortant, ne s’est toujours pas exprimé…
Moins de 24 heures après la fermeture des bureaux de vote, Maurice Kamto a revendiqué lundi sa victoire à la présidentielle du 7 octobre. Une stratégie risquée qui n’a pas du tout plu au gouvernement…
Invisible et omniprésent, Paul Biya a mis tous les atouts de son côté pour conquérir son septième mandat. Entre sourires énigmatiques et poigne de fer, Jeune Afrique s’est plongé, à Yaoundé, dans les rouages du système.
Akere Muna a finalement annoncé le 5 octobre qu’il se désistait de la course à la présidentielle au profit de Maurice Kamto, avec qui il forme désormais une coalition. Le candidat du MRC s’affirme comme le principal représentant de l’opposition pour le scrutin du 7 octobre.
Dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les indépendantistes font peser une menace sur la présidentielle du 7 octobre, même si le gouvernement promet de garantir la sécurité des électeurs.
Jeudi 4 octobre, les négociations allaient encore bon train en vue d’aboutir à une coalition entre Maurice Kamto et Akere Muna. À un peu plus de deux jours du scrutin présidentiel du 7 octobre, un dernier bouleversement n’est pas à exclure.
Avec plus de deux millions d’électeurs potentiels, les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord sont au cœur des stratégies et des convoitises des candidats à la présidentielle du 7 octobre. Chronique d’une campagne où chacun espère se montrer plus « nordiste » que le concurrent.
La société ferroviaire Camrail a été déclarée coupable mercredi par le tribunal de première instance d’Eseka, comme onze de ses employés ou anciens employés, dans l’affaire de la catastrophe ferroviaire du 21 octobre 2016.
Cabral Libii en est persuadé : le 7 octobre prochain, lors de la présidentielle, il battra le chef de l’État sortant Paul Biya. Fort d’une campagne qui en a étonné plus d’un, le benjamin de l’élection espère offrir un nouveau contrat social aux Camerounais. Il répond à Jeune Afrique.
Le président camerounais Paul Biya, candidat à un septième mandat lors de la présidentielle du 7 octobre, a compté sur différents atouts pour former le cercle de sa campagne.