Rédacteur en chef adjoint pour l’Afrique centrale. Journaliste politique et d’investigation, spécialiste notamment du Cameroun et de la Centrafrique, il s’intéresse aussi à la politique de la Russie en Afrique.
Le 28 septembre, le gouvernement gabonais adoptait en Conseil des ministres un projet de révision de la Constitution, touchant notamment le rôle du président de la République. Depuis, les critiques pleuvent, alors que l’Assemblée doit examiner le texte. Donnez votre avis sur les mesures envisagées.
Dans la nuit de mardi à mercredi, des militaires zimbabwéens ont indiqué à la télévision publique que leur intervention en cours ne visait que les « criminels » de l’entourage du président Robert Mugabe et qu’il ne s’agissait pas d’un « coup d’État militaire ». Une formule qui rappelle bien d’autres prises de pouvoir sur le continent.
Depuis dimanche on connaît les cinq sélections africaines qualifiées pour la Coupe du monde 2018 prévue en Russie. L’occasion de tester vos connaissances sur la présence africaine au mondial de football.
Comme prévu, il a quitté la présidence de son parti. Mais, à 78 ans, l’emblématique dirigeant du Rassemblement pour le Gabon (RPG) n’en a pas pour autant renoncé à tirer les ficelles en coulisses.
La disparition d’André Mba Obame, en 2015, a laissé un vide sur le devant de la scène politique que ses anciens camarades de l’opposition ont bien du mal à combler.
Depuis le 1er novembre, le G5 Sahel a lancé aux frontières du Mali, du Niger et du Burkina Faso l’opération Hawbi, au sein de laquelle militaires maliens, burkinabè, nigériens et français collaborent. Une première victoire pour les Ouest-Africains, qui sont confiants dans l’évolution de cette force, notamment d’un point de vue financier.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou a procédé lundi à un léger remaniement du gouvernement du Premier ministre Brigi Rafini. Les ministères des Transports et de l’Industrie sont notamment concernés.
Le notaire camerounais Abdoulaye Harissou a été condamné lundi à trois ans de prison ferme pour « complicité de tentative d’outrage au chef de l’État ». Ayant déjà passé plus de trois années en détention, il devrait donc être libéré prochainement.
Le vice-président de Guinée équatoriale, Teodoro Nguema Obiang Mangue, a été condamné vendredi par la justice française à trois ans de prison et 30 millions d’amende avec sursis, dans le procès dits des « biens mal acquis ».
Près de 5 000 Américains dépendant du département de la Défense sont aujourd’hui déployés en Afrique. Militaires ou contractuels civils, ils sont avant tout affectés à la lutte contre le terrorisme, comme au Niger, au Cameroun ou dans la région des Grands lacs. Le point en infographie.
Le verdict du procès dit des « biens mal acquis », dans lequel est accusé le vice-président équato-guinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue – dit Teodorín -, doit être rendu ce vendredi 27 octobre. Le tribunal devrait trancher entre une défense qui dénonce une « farce politique » et des parties civiles qui espèrent « un moment de justice historique ».
La présidentielle camerounaise, prévue en octobre 2018, aura lieu dans moins d’un an. Une éternité, si l’on s’attache à la brûlante actualité du pays. Pourtant, de nombreux candidats se sont déjà déclarés, espérant concilier départ précoce et présence dans le sprint final.
Il y a un an, le train Yaoundé-Douala déraillait à hauteur d’Eseka, faisant officiellement 79 morts et plus de 600 blessés. Douze mois plus tard, les procédures judiciaires n’ont apporté que peu de réponses aux familles des victimes, dont certaines cherchent toujours des proches disparus.
Après le Tchad début août, la Centrafrique vient à son tour de supprimer les visas d’entrée sur son territoire pour les ressortissants de la zone Cemac.
Si Paul Biya n’aime pas apparaître en première ligne et préfère diriger le pays derrière les murs du palais présidentiel d’Etoudi ou depuis son lieu de villégiature en Suisse, le chef de l’État camerounais n’en contrôle pas moins de près le terrain. Alors que la crise sévit dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, il s’appuie sur un réseau composé de chefs traditionnels incontournables, d’élites locales fidèles et de ministres bien renseignés. Voici, en infographie, les anglophones de Paul Biya.
La crise anglophone est l’objet de toutes les attentions ces derniers jours au Cameroun. Joseph Beti Assomo, ministre délégué à la Défense, est notamment à la manœuvre.
Le 17 octobre, la saison régulière de la National Basketball Association (NBA) débute aux États-Unis et au Canada. Regroupant les meilleures franchises d’Amérique du Nord, elle ne s’achèvera que le 28 mai 2018. Jeune Afrique vous propose son guide de la NBA, afin de ne rien manquer des Africains cette saison.
Après plus de trois ans de détention, le notaire camerounais Abdoulaye Harissou voit le bout du tunnel. Alors qu’il était accusé « d’hostilité contre la patrie, d’assassinat et de détention et port illégal d’armes et de munitions de guerre », les faits ont été requalifiés le lundi 9 octobre en « non dénonciation » et ses avocats espèrent maintenant sa libération.
Comment Boko Haram communique-t-il ? De Muhammad Yussuf à Abu Musab al-Barnawi, en passant par Abul Qaqa et Abubacar Shekau, la réponse fluctue dans le temps. Le groupe s’est adapté et a subi l’influence d’un maître de la propagande, l’État islamique. Plongée dans la communication des jihadistes nigérians.
Compagnon de route de Paul Biya depuis quatre décennies, l’inamovible patron de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) est devenu l’un des hommes les plus puissants du pays.
Écarté du gouvernement, l’ancien vice-Premier ministre se dit toujours l’allié du président Ali Bongo Ondimba. Tout en proposant une troisième voie aux Gabonais pour les législatives de 2018.
Le 24 septembre, les électeurs allemands votent pour renouveler ou non le mandat de la chancelière Angela Merkel, qui a récemment fait du continent un axe important de la politique étrangère de son pays.
Près d’un an après son déclenchement, la crise anglophone embarrasse toujours au plus haut sommet de l’État. La décision de libérer les meneurs de la contestation, si elle a permis d’apaiser les esprits, n’a rien résolu. Et la présidentielle de 2018 approche…
Alors que la présidentielle doit se dérouler en octobre 2018, le nom du natif du Nord-Ouest revient avec insistance dans la liste des candidats potentiels. Mais cet exilé peine à convaincre.
Depuis sa création au début de la Ve République, la cellule Afrique de l’Élysée n’a pas toujours su sauver la mise aux présidents africains se trouvant dans une posture difficile, comme Juvénal Habyarimana ou Henri Konan Bédié dans les années 1990. En revanche, elle a parfois mené des missions inattendues.
Depuis plus d’un demi-siècle, et malgré les Indépendances, les services de la présidence française conservent des liens étroits avec l’Afrique. Dans l’ombre ou la lumière, la cellule africaine de l’Élysée a parfois constitué un État dans l’État, entretenant barbouzeries et pratiquant la diplomatie parallèle. Qui sont les hommes – et les femmes – qui ont occupé le fauteuil de Jacques Foccart ? Réponse en infographie.
Tensions, manifestations, ralliements, dialogue, remaniements… En un an, depuis l’officialisation par la Cour constitutionnelle de la réélection, toujours contestée, d’Ali Bongo Ondimba, le Gabon a presque tout vécu de la politique. Jeune Afrique revient sur douze mois qui ont fragilisé le pouvoir d’ABO.
Le ministre de l’Habitat Bruno Ben Moubamba a été écarté du gouvernement, a indiqué jeudi soir un communiqué du Premier ministre. Un limogeage prévisible tant le ministre multipliait les attaques contre plusieurs de ses collègues au gouvernement.
Candidat à la présidentielle à quatre reprises, Pierre-Claver Maganga Moussavou avait représenté l’opposition au dialogue politique national. Il voit sa nomination au poste de vice-président, le 21 août, comme une évolution cohérente.
Le 29 juillet, le Sud-Africain Stephen McGown était libéré des griffes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), après six années de détention au Mali. Comme lui, nombreux sont les civils à avoir fait les frais du business, fort lucratif, de la prise d’otages.