Rédacteur en chef adjoint pour l’Afrique centrale. Journaliste politique et d’investigation, spécialiste notamment du Cameroun et de la Centrafrique, il s’intéresse aussi à la politique de la Russie en Afrique.
Au Gabon, le président de la transition a prêté serment ce 4 septembre au palais présidentiel, devant un aréopage de militaires et de personnalités issues de l’ancienne majorité comme de l’opposition.
Plusieurs des proches et anciens collaborateurs d’Ali Bongo Ondimba ont été arrêtés le 30 août. Tous ou presque ont un point commun : une proximité avec le fils de l’ex-président, Noureddin Bongo-Valentin.
Au cœur de l’Afrique centrale, si les présidents des pays voisins du Gabon ne se sont guère exprimés officiellement sur le coup d’État, ils regardent de près la situation. D’autant plus qu’eux aussi cumulent quelques décennies au pouvoir.
Au Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema prête serment comme président de la transition ce 4 septembre à Libreville. Ce général formé au Maroc et originaire du Haut-Ogooué, le berceau des Bongo, a annoncé vouloir organiser de nouvelles élections.
Des militaires ont annoncé dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 août avoir pris le pouvoir au Gabon, au nom d’un Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Plusieurs proches d’Ali Bongo Ondimba ont été interpellés. Lui-même serait en résidence surveillée.
Des éléments de l’armée gabonaise, réunis en un « Comité pour la transition et la restauration des institutions » (CTRI), ont annoncé dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 août avoir pris le pouvoir au Gabon, quatre jours après les élections générales.
Le climat se crispait à Libreville ce dimanche, au lendemain des élections générales. Le gouvernement a annoncé un couvre-feu et la suspension de l’accès à Internet pour parer à « la propagation d’appels à la violence ». L’opposition, elle, dénonce des fraudes.
Avec la mort d’Evgueni Prigojine, confirmée par le Kremlin, le groupe qu’il a contribué à créer pourrait être radicalement transformé, voire disparaître. Jeune Afrique fait le point sur le champ des possibles.
Evgueni Prigojine se trouvait à bord d’un avion qui s’est écrasé, le 23 août, en Russie. La disparition du patron du groupe Wagner, confirmée par le Kremlin, constitue un tournant, pour la Russie comme pour l’Afrique.
Alors que les agences de presse russes annoncent la mort du patron de Wagner, tué ce 23 août dans le crash de son avion, Jeune Afrique vous propose de redécouvrir ce portrait consacré à son ascension et à la place de l’Afrique dans sa stratégie.
Ces dernières semaines, à mesure que la date des élections présidentielle, législatives et locales se rapproche, une certaine fébrilité semble peu à peu gagner les autorités gabonaises. Plusieurs mesures et décisions suscitent des questions.
En visite dans le nord du pays, le président de la transition tchadienne a adopté un discours martial après la reprise des hostilités avec deux groupes rebelles. Il affirme leur laisser le choix : la paix ou la guerre.
Le 27 juillet, la création d’une nouvelle société pétrolière baptisée PétroNiger devait être validée en conseil des ministres. Mais, la veille, le président Mohamed Bazoum était renversé. Enquête sur ce qui pourrait être tout sauf une coïncidence.
Le général Abdourahamane Tiani a renversé le 26 juillet le président Mohamed Bazoum. Le premier s’est autoproclamé chef de l’État, tandis que le second refusait toujours, au 22 août, de démissionner. Si l’épilogue de leur histoire n’est pas connu, celle-ci n’en est pas à son premier rebondissement.
Après huit jours d’attente depuis sa dernière réunion, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est finalement exprimé ce 22 août sur la situation au Niger. Il affirme soutenir pleinement les efforts de la Cedeao, tout en ne se prononçant pas directement sur une éventuelle intervention militaire. Explications.
Du Niger au Sénégal, en passant par le Nigeria, la Guinée ou la Côte d’Ivoire, Aboubacar Hima est devenu incontournable sur le marché de l’armement ouest-africain en quelques années. Petit Boubé, de son surnom, a reçu Jeune Afrique en juin à Dakar et prend la parole pour la première fois.
Deux événements, la Conférence sur la sécurité internationale et le forum Armée-2023, ont réuni les 14 et 15 août à Moscou de nombreuses personnalités africaines autour du ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, et de celui des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. L’occasion pour Poutine d’affirmer, une nouvelle fois, ses ambitions sur le continent.
Alors que la Cedeao se préparait à mobiliser sa Force en attente et évoquait une intervention militaire au Niger, un député du PNDS s’est rendu au Nigeria pour militer contre une solution par les armes. Un lobbying qui n’est sans doute pas tout à fait désintéressé.
Trois semaines après le coup d’État au Niger, l’hypothèse d’une intervention militaire de la Cedeao reste crédible. Elle pourrait opposer deux chefs d’état-major récemment nommés : le Nigérien Moussa Salaou Barmou et le Nigérian Christopher Gwabin Musa.
Mohamed Bazoum refuse toujours de démissionner, tandis que la Cedeao se tient prête à intervenir militairement pour le secourir. Tombera-t-il ou pas ? Dans tous les cas, il devra s’interroger sur les raisons profondes de ce putsch, dont la première : pourquoi si peu de soutiens nigériens à la démocratie nigérienne ?
Chef du gouvernement de la transition depuis octobre 2022, l’ex-principal détracteur d’Idriss Déby Itno, chahuté par l’opposition de Succès Masra, s’est donné une mission : organiser une présidentielle libre et crédible d’ici à octobre 2024. Et, pourquoi pas, y être lui-même candidat.
Le ministre d’État, Rhissa Ag Boula, a annoncé, le 8 août, la création du Conseil de la résistance pour la République, afin d’obtenir le retour à l’ordre constitutionnel et la libération de Mohamed Bazoum. Contacté par Jeune Afrique, l’ancien leader de rébellions touarègues détaille ses objectifs.
Les ministres des Affaires étrangères malien et burkinabè ont adressé, mardi 8 août, un courrier au Conseil de sécurité des Nations unies pour réaffirmer l’opposition de leurs pays respectifs à toute intervention militaire de la Cedeao au Niger, laquelle serait « improductive, voire contre-productive ».
Ce 8 août, le ministre d’État Rhissa Ag Boula a annoncé la création d’un mouvement destiné à rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions. Et ce, en utilisant « tous les moyens nécessaires ».
L’ancien ministre de l’Intérieur, aujourd’hui au Commerce, ne baisse pas les bras. Réfugié en lieu sûr pour éviter une arrestation, il continue de croire en un rétablissement au pouvoir du président Mohamed Bazoum et soutient les actions de la Cedeao, y compris si celles-ci devaient être militaires. Interview.
Alors que l’élection présidentielle doit se tenir au plus tard en octobre 2024, le président de la transition n’a pas officiellement dévoilé ses intentions. En attendant, il place tranquillement ses pions sur l’échiquier politique national.
Les putschistes du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie ont annoncé dans la soirée du 7 août avoir choisi l’ancien ministre des Finances comme chef de gouvernement.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a annoncé que ses membres se retrouveraient pour un nouveau sommet le 10 août, à Abuja. Entretemps, les tractations se poursuivent. Explications.
Selon les résultats provisoires publiés ce 6 août, le « oui » l’a largement emporté lors du référendum constitutionnel organisé le 30 juillet dernier. Le président centrafricain peut donc maintenant se représenter.
Du Maroc à la RDC, en passant par l’Algérie, le Cameroun, la Guinée ou la Côte d’Ivoire, la puissance mobilisatrice du football, sport le plus populaire du continent, ne laisse pas indifférent, y compris dans les sphères politiques, qui voient dans le ballon rond un formidable outil de conquête, de mobilisation ou de contestation.