Rédacteur en chef adjoint pour l’Afrique centrale. Journaliste politique et d’investigation, spécialiste notamment du Cameroun et de la Centrafrique, il s’intéresse aussi à la politique de la Russie en Afrique.
Alors que la grève se poursuit autour de la mine de Marikana, en Afrique du Sud, Jacob Zuma tente d’apaiser la situation. Mis en cause dans l’intervention policière qui a fait 34 morts parmi les mineurs grévistes, jeudi 16 août, le président sud-africain a l’habitude d’être sous pression. Mais depuis son élection en mai 2009, la rue sud-africaine est particulièrement agitée. Retour en images sur les plus grandes mobilisations sociales de l’ère Zuma.
Alors que les femmes tunisiennes sont descendues dans la rue ces dernières semaines pour garantir leurs droits, elles viennent de recevoir un soutien de poids. L’ONU a alerté le gouvernement au sujet de la future Constitution dans laquelle la femme pourrait être définie comme « complémentaire » à l’homme, et non plus « égale ».
On aurait pu attendre moins « clivant » de la part du président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, pays à la recherche d’une réconciliation qui semble toujours hors de portée. Sur son blog personnel relayé par les réseaux sociaux, l’ancien Premier ministre Guillaume Soro a publié, mardi 21 août, un article intitulé « Le FPI : une organisation terroriste ivoirienne à éradiquer », signé par un de ses conseillers spéciaux. L’ancien parti de Laurent Gbagbo y est comparé à Al-Qaïda ou encore au Mujao.
Populiste, mais aussi opportuniste… Exclu du Congrès national africain (ANC), Julius Malema est à nouveau venu prêter main forte aux grévistes de la mine de Marikana, mardi 21 août. Il a lui-même porté plainte contre la police dont l’intervention a fait 34 morts, jeudi 16 août, lors de la répression du mouvement syndical.
Si la grève continue à Marikana, la situation s’est légèrement apaisée, mardi 21 août. La direction de Lonmin, exploitant de la mine, a en effet estimé que la menace de licenciement qu’elle avait proférée pouvait être contre-productive alors que l’État sud-africain, lui-même sous la pression de l’opinion publique, a obtenu de la société britannique une suspension de l’ultimatum pour la reprise de travail.
Faut-il y voir une inflexion de la part de l’exploitant de la mine de Marikana, Lonmin, ou une tactique pour épuiser le mouvement social ? Lundi 20 août, la société britannique a cherché l’apaisement en repoussant d’une journée l’ultimatum lancé aux grévistes pour reprendre le travail et écartant provisoirement ses menaces de licenciements envers les récalcitrants.
Au moins 34 personnes ont été tuées dans les affrontements entre la police sud-africaine et les grévistes de la mine de platine de Marikana, au nord-ouest de l’Afrique du Sud, jeudi 16 août. Le conflit avait déjà fait dix morts depuis dimanche sur le site minier, où plusieurs centaines de travailleurs réclament d’importantes augmentations de salaire.
Savait-il, dimanche 12 août à Londres, que chacune de ses foulées sur les 42 kilomètres du marathon olympique le rapprochait d’un pactole historique ? En plus d’une médaille d’or, l’Ougandais Stephen Kiprotich a reçu une prime de 65 000 euros lors de son retour à Kampala.
Les nations émergentes d’Asie s’imposent sur la scène sportive mondiale ? Aux États du continent d’en prendre de la graine ! Premier objectif : éviter que leurs meilleurs athlètes ne concourent sous d’autres couleurs. Puis, pourquoi pas, accueillir un jour les JO.
Porte-drapeau du Togo et premier médaillé olympique de son pays – le bronze en canoë à Pékin en 2008 -, Benjamin Boukpeti a vécu à Londres ses troisièmes JO. Pour Jeune Afrique, il raconte son expérience du village olympique. Immersion dans un milieu où les caméras de télévision n’ont pas droit de cité.
Factures impayées ou chantage financier ? L’Africa Village des Jeux olympiques de Londres a fermé ses portes prématurément, mercredi 8 août, suite à un différend financier avec la société anglaise responsable des structures du site. Nul ne sait s’il pourra rouvrir ses portes avant la fin de la compétition.
C’est une des stars de l’athlétisme mondial. Porte-drapeau de la délégation sud-africaine, Caster Semenya est partie à la conquête du titre olympique sur 800 mètres. Une victoire sonnerait comme une revanche pour la Sud-Africaine, un temps jugée indésirable sur les pistes d’athlétisme.
Quintuple championne d’Afrique, championne du monde de lutte sur plage, la Sénégalaise Isabelle Sambou se présente aux Jeux olympiques de Londres avec un objectif de taille : un podium, voire un titre, en lutte libre, dans la catégorie des moins de 48 kilos. Réponse mercredi 8 août.
Sept athlètes camerounais ont disparu du village olympique de Londres. Ils auraient profité de l’olympiade pour atteindre l’Europe et s’y réfugier, afin d’échapper au difficile contexte économique de leur pays.
L’heure du bilan a sonné pour le continent. L’Afrique visait au minimum 35 médailles aux Jeux olympiques de Londres, elle en obtient 34. Si le Kenya et l’Éthiopie espéraient briller en athlétisme, sur les épreuves de fond et demi-fond où ils sont rois, d’autres nations avaient de grandes ambitions, notamment l’Afrique du Sud, la plus nombreuse des délégations du continent. Découvrez le tableau des médailles africaines.
Un animateur de radio est toujours hospitalisé à Gao après avoir été tabassé dimanche 6 août par des islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao), qui contrôlent la ville. Celui-ci, Abdoul Malick Maïga, a affirmé que les islamistes l’avaient arrêté alors que sa radio commentait les manifestations de jeunes contre la décision d’amputer la main d’un voleur.
Barcelone aura été le lieu du renouveau olympique. Minés depuis des décennies par les tensions politiques de la Guerre froide, les Jeux retrouvent en terre catalane leur vocation universelle. Le mur de Berlin et, côté africain, le régime de l’apartheid sont tombés. L’Afrique du Sud signe son grand retour dans une olympiade où le 10 000 mètres va offrir l’un des plus beaux moments de l’Histoire du sport.
Après la tragédie de Munich en 1972, les Jeux olympiques aspirent en 1976, à Montréal, à retrouver un peu sérénité. L’olympiade canadienne ne va cependant pas être, politiquement, de tout repos. Protester contre la participation de la Nouvelle-Zélande, qui a envoyé quelques temps auparavant ses rugbymen en Afrique du Sud, alors sous le régime de l’apartheid, 22 pays africains décident de boycotter la compétition.
C’est en aviron que l’Afrique du Sud a remporté sa troisième médaille d’or aux JO de Londres – et le continent aussi par la même occasion. Jeudi 2 août, quatre rameurs du pays arc-en-ciel sont devenus champions olympiques du quatre de pointe poids légers.
Alors que le Maroc attend ses premières médailles, son ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, poursuit un autre objectif à Londres : se servir des Jeux olympiques comme d’une vitrine pour attirer les touristes britanniques et leur pouvoir d’achat.
Si on ne peut pas parler d’hécatombe, la journée du 1er août n’a pas franchement souri aux athlètes africains aux Jeux olympiques de Londres. Le kayakiste Benjamin Boukpeti a échoué à réitérer son exploit de 2008 tandis que René Kouassi et Azza Besbes ont eux aussi été éliminés de leur compétition, en tir à l’arc et en sabre individuel. Seuls les footballeurs égyptiens et sénégalais ont sauvé l’honneur en se qualifiant pour les quarts de finale du tournoi olympique. A noter également une belle médaille de bronze en natation pour la Sud-Africaine Suzaan van Biljon.
Kipchoge Keino aurait pu ne pas figurer au palmarès des jeux olympiques de 1968. Souffrant de calculs biliaires, ses médecins lui avaient conseillé de ne pas courir les trois courses pour lesquelles il était qualifié, le 1500 mètres, le 5000 mètres et le 10 000 mètres. Ils n’imaginaient alors pas que leur patient allait rentrer du Mexique avec deux médailles au compteur.
Samedi 28 juillet, l’Afrique a inauguré son premier village olympique pour les JO de Londres en présence notamment de la princesse Lalla Joumala du Maroc, du Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia et du président ivoirien Alassane Ouattara. Une réussite malgré quelques couacs…
Le Togo espère ramener au moins une médaille des Jeux Olympiques de Londres. Et, à la force de ses pagaies, Benjamin Boukpeti compte bien être l’heureux élu. En bronze il y a quatre ans dans les eaux vives de Pékin, le kayakiste ne part pas favori mais rêve de jouer, une nouvelle fois, les trouble-fêtes, lors de la demi-finale mercredi 1er août à 14h30, avant la finale prévue à 16h15 (HF).
Le Maroc n’a pas entamé de la meilleure des manières les JO 2012. Les footballeurs du royaume n’ont pu obtenir qu’un match nul dans leur première rencontre face aux joueurs du Honduras. Après les défaites des équipes féminines du Cameroun et de l’Afrique du Sud mercredi, les JO débutent mal pour le continent.
Jan Mashiani et Len Tau : ces deux Sud-Africains de la tribu Tswana resteront dans l’Histoire comme les premiers Africains noirs ayant participé à des Jeux olympiques modernes. Nous sommes en 1904, à Saint Louis. en plein cœur des États-Unis où la discrimination raciale fait encore, et pour longtemps, partie du paysage.
Pas moins de 53 délégations africaines sont attendues aux JO de Londres. Objectif avoué : quarante médailles minimum. Pour s’y retrouver dans le foisonnement des grands rendez-vous durant les trois semaines de compétition, Jeune Afrique vous a concocté « son » calendrier olympique. Du football à l’athlétisme en passant par le kayak, la lutte ou le cyclisme… Demandez le programme !
Le voile islamique fera son apparition officielle aux Jeux olympiques de Londres sous l’impulsion de la Fédération internationale de football association (Fifa) et du Comité international olympique (CIO). Une décision qui fait polémique, mais qui ravit déjà les équipementiers dont certains misent sur le foulard « sportswear ».