Rédacteur en chef adjoint pour l’Afrique centrale. Journaliste politique et d’investigation, spécialiste notamment du Cameroun et de la Centrafrique, il s’intéresse aussi à la politique de la Russie en Afrique.
En Centrafrique mais surtout au Soudan, où il joue la carte Burhane quand les Russes soutiennent Hemetti, William Burns, le patron de la CIA, accentue ses efforts pour limiter l’influence du groupe Wagner et de son financier.
En lice pour la présidentielle au Gabon, l’ex-député espère s’imposer comme le leader de l’opposition face au chef de l’État, très probable candidat à sa succession.
L’assassinat du journaliste a jeté de l’huile sur un feu qui couve depuis déjà plusieurs années. La rue réclame justice, tandis que les plus mesurés demandent du changement dans les sphères politiques. Le chef de l’État saura-t-il leur répondre ? Ou maintiendra-t-il le couvercle sur ces aspirations ?
Depuis le meurtre de neuf Chinois, le 19 mars en Centrafrique, la tension monte à Bangui entre le gouvernement, la diplomatie de Pékin… et les Russes de Wagner, montrés du doigt.
Au Cameroun, sur les hauteurs de la capitale, le Golf Club de Yaoundé cultive la discrétion. Mais les jeux de pouvoir ne sont jamais loin, et l’ombre du chef de l’État plane toujours sur le parcours.
Incarcéré dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo, l’homme d’affaires a vu l’examen de sa demande de mise en liberté provisoire reporté par la cour d’appel du Centre, à Yaoundé, ce jeudi 23 mars.
Présent sur plusieurs marchés d’Afrique de l’Ouest, du Sénégal au Niger en passant par la Guinée, Aboubacar Hima, dit « Petit Boubé », souhaite convaincre la justice du Nigeria d’abandonner les poursuites à son encontre. Mais Abuja ne le fera pas sans contrepartie.
Les appels à un remaniement se multipliant au sein même de son camp, le chef de l’État centrafricain réfléchit à remplacer Félix Moloua. Mais la manœuvre est risquée, alors qu’il tente de verrouiller son accession à un troisième mandat. Coulisses d’un casse-tête.
Exilé aux États-Unis, où il tente de recueillir le soutien des Américains et de l’ONU, l’opposant reste décidé à contrecarrer le pouvoir de Mahamat Idriss Déby. Recours à la lutte armée, possible partition du Tchad, chances de dialogue… Il répond aux questions de Jeune Afrique.
En exil à Bissau depuis le 3 mars, François Bozizé réaffirme publiquement son engagement dans la rébellion de la Coalition des patriotes pour le changement. L’ex-chef de l’État centrafricain dit aussi vouloir poursuivre son combat pour renverser Faustin-Archange Touadéra.
Le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, remet ce 10 mars à Malabo le prix de l’Unesco pour la recherche en sciences de la vie. Une cérémonie dont les coulisses politiques n’ont rien d’anodines…
Ces dernières semaines, plusieurs comptes liés au groupe d’Evgueni Prigojine sur les réseaux sociaux ont relayé de fausses informations sur les deux pays. Niamey et Abidjan prennent cette menace très au sérieux.
Le groupe paramilitaire russe poursuit sa stratégie de propagande sur le continent. Début mars, les hommes d’Evgueni Prigojine ont produit et fait diffuser une nouvelle vidéo d’animation visant, une fois encore, le président français Emmanuel Macron. Décryptage.
Nommé le 6 mars, le magistrat camerounais Florent Aimé Sikati II Kamwo a commencé à analyser les éléments recueillis par les enquêteurs après l’assassinat de l’animateur de radio. Un travail sous haute surveillance.
Les trois hommes ont été inculpés ce samedi 4 mars par la justice camerounaise qui les accuse d’avoir joué un rôle dans l’enlèvement et le meurtre du journaliste. Etoundi Nsoe et Bruno Bidjang ont quant à eux été libérés.
Blessé dans une attaque au colis piégé en décembre et évacué en Russie, Dmitri Sytyi est sur le point de revenir en Centrafrique. L’occasion pour Evgueni Prigojine d’attaquer, une nouvelle fois, la France et les États-Unis.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président centrafricain s’est entretenu, à sa demande, avec son homologue français en marge du One Forest Summit. Coulisses.
Les services de renseignement tchadiens s’inquiètent de la possible formation d’une rébellion basée dans le nord de la Centrafrique. Destinée à renverser le président de la transition, elle pourrait s’appuyer sur les mercenaires du groupe privé russe. Révélations.
Les élections sénatoriales camerounaises, dont la campagne débute ce 27 février, pourraient donner lieu à de grandes manœuvres au Sénat et à l’Assemblée, puis au RDPC et au gouvernement. Déjà, les ambitieux se positionnent.
Le patron du groupe Wagner mise sur sa présence sur le continent, où ses menées anti-françaises viennent appuyer la stratégie du Kremlin, pour marquer encore des points auprès de Vladimir Poutine.
Très engagé auprès de la Russie et des mercenaires de Wagner, le président centrafricain souhaite cependant renouer avec Paris. Il a discrètement initié un rapprochement avec son homologue français, qu’il souhaite rencontrer au Gabon dès le 2 mars. Révélations.
Au Cameroun, Jean-Pierre Amougou Belinga, Justin Danwe et les autres détenus de l’affaire Zogo ont été déferrés jeudi 23 février devant le tribunal militaire de Yaoundé. Celui-ci a réclamé un nouveau complément d’enquête.
Au Cameroun, les enquêteurs du Secrétariat d’État à la Défense, chargés de faire la lumière sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, cherchent à comprendre le fonctionnement de la Direction générale de la recherche extérieure. Un service plus divisé qu’il n’y paraît…
Au Cameroun, tandis que l’enquête sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo se poursuit, de nombreux avocats, plus ou moins discrets, sont entrés en piste. Qui défend les principales personnalités visées dans ce dossier ? Jeune Afrique fait le point.
Fils de l’ex-empereur Jean-Bedel Bokassa, l’ancien ministre a pu observer de près le déploiement du groupe Wagner en Centrafrique. Il raconte comment les Russes lui ont interdit l’accès au mausolée de son défunt père.
Depuis l’éclatement de l’affaire Martinez Zogo, le président camerounais s’appuie sur plusieurs de ses fidèles pour suivre l’avancée d’une enquête qui pourrait avoir de graves conséquences politiques.
Le témoignage et les versions successives de ce cadre de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) sont au centre de l’attention. Le tribunal militaire a demandé un complément d’enquête, ainsi que l’audition du ministre de la Justice, Laurent Esso. Révélations.
Jean-Pierre Amougou Belinga a été amené ce 14 février devant le tribunal militaire de Yaoundé, lequel a choisi de ne pas prononcer son inculpation mais de demander un complément d’enquête sur le meurtre de Martinez Zogo.