Les présidents angolais et congolais se livrent à un duel à distance, dont l’intensité est montée d’un cran après le ballet diplomatique entre João Lourenço et Paul Kagame en Europe, à Paris puis Bruxelles, fin mai et début juin.
Quarante-huit heures après la convocation des ambassadeurs de la France, de l’Angola et du Rwanda à Kinshasa, le président français, Emmanuel Macron, et son homologue angolais, João Lourenço, ont clarifié lundi leur position au sujet de la voie de sortie de la crise en RDC.
En visite officielle en France jusqu’au 30 mai, João Lourenço déjeunera et s’entretiendra avec Emmanuel Macron ce lundi 28 mai, puis partira dans le sud du pays, à Toulouse.
Le président angolais a décidé de rebattre les cartes diplomatiques et d’amorcer un véritable virage diplomatique. João Lourenço multiplie les interlocuteurs sur la scène internationale et fait montre d’une ouverture bien plus grande que son prédécesseur.
La position affichée par l’Angola dans la crise en RDC est claire : les élections de décembre doivent avoir lieu. Mais à Kinshasa, on affirme que les choses sont plus complexes.
Le président équato-guinéen a réuni à Sipopo des ONG des droits de l’homme et des médias africains sur le thème : « Les enjeux des ONG de droits humains et le rôle des médias en Afrique ». Un événement notamment destiné à redorer l’image du pays.
Le patron de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita) salue les efforts du nouveau président. Mais en bon opposant, reste critique tout en préparant l’avenir…
Après la convocation par le ministère français des Affaires étrangères de Christian Bader, l’ambassadeur de France en Centrafrique, son premier conseiller Eric Bosc, ainsi que le consul Anton Bialecki, viennent d’être rappelés et seront de retour à Paris cette semaine.
La fille de l’ancien président angolais, qui fait face à une enquête pour corruption, a un nouvel ennemi : Carlos Saturnino, qui lui a succédé à la tête de la Sonangol, la compagnie pétrolière nationale.
Le journaliste d’investigation est poursuivi par l’ancien procureur général de la République pour avoir dévoilé l’achat frauduleux d’un terrain qui devait accueillir un complexe immobilier.
L’ancien président angolais propose d’organiser un congrès extraordinaire en décembre ou en avril 2019 pour régler la succession du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), dont il est encore à la tête. Le nouveau chef de l’Etat, Joao Lourenço, numéro 2 du parti, devrait lui succéder.
Commissions, missions d’observation, biométrie, vote électronique… Tous ces outils déployés sur le continent doivent conduire à améliorer la fiabilité des scrutins.
Après la mise en place de ces organismes de commissions dans les années 1990, afin de faire respecter l’équité et la transparence du vote, leur bilan est pour le moins mitigé.
Le parquet de Luanda a indiqué avoir ouvert une enquête après la découverte d’un transfert suspect de 38 millions de dollars, alors que la fille de l’ancien président dirigeait la compagnie.
Le gouvernement angolais compte faire revenir dans le pays plusieurs dizaines de milliards de dollars domiciliés illicitement à l’étranger. Pour cela, il a annoncé un moratoire de six mois pour les citoyens et entreprises locales concernés, qui seront à l’abri de poursuites judiciaires.
En marge du 30e sommet des chefs d’État de l’Union africaine (28-29 janvier), l’économiste rwandais Donald Kaberuka, membre du comité pilote mis en place en 2016 pour réfléchir à la réforme – notamment financière – de l’institution panafricaine, juge significatifs les progrès réalisés à l’issue de cette réunion continentale.
Non content d’étendre son réseau de distribution de produits pétroliers, le groupe de Jean-Claude Gandur relance ses activités d’exploration-production.
Le maréchal a-t-il confiance en un autre qu’en lui-même ? Trahi par le colonel Kadhafi alors qu’il est dans une geôle tchadienne en 1987, puis poursuivi par les sicaires du « Guide », peut-être vendu par l’un des siens lors de sa tentative de coup d’État de 1993, aujourd’hui bête noire des chefs de milices ennemies ciblée par plusieurs attentats ou tentatives d’attentats, il a su changer de camp quand la nécessité le lui imposait.
Pravind Kumar Jugnauth, Premier ministre mauricien, revient pour Jeune Afrique sur la non ratification par son pays des nouvelles règles de financement de l’Union africaine proposées par Paul Kagame. Il réfute également les accusations portées par ceux qui considèrent l’île comme un paradis fiscal.
Assises nationales comoriennes, réformes de l’Union africaine (UA), relation avec la France, crise entre l’Arabie saoudite et le Qatar, polémique sur les propos de Donald Trump… le président de l’Union des Comores a répondu aux questions de Jeune Afrique en marge du sommet des chefs d’État de l’UA qui s’est clôt le 29 janvier à Addis Abeba.
Face aux carences de l’enseignement public, le privé fait de plus en plus figure de recours, pour ceux qui en ont les moyens. Est-ce la solution ? Le débat est posé.
La plupart n’aspirent qu’à devenir ambassadeur, ingénieur ou pilote de ligne. Or les techniciens compétents font défaut presque partout. Vous avez dit inadéquation ?
Certaines universités du pays sont mises en coupe réglée par les « cultistes », de véritables mafias ultraviolentes qui multiplient les exactions en toute impunité.
L’ère des idéologies est révolu, soutient le ministre ivoirien de l’Intégration africaine. Dans cet entretien accordé à Jeune Afrique en marge du 30e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, il livre la position de son pays sur les nouveaux enjeux de l’organisation.