Adoptée par les entreprises maghrébines, la location avec option d’achat se généralise peu à peu à tout le continent. Le groupe panafricain Alios Finance avance ses pions.
Résultats flatteurs et cours de Bourse qui s’envolent : le groupe britannique Tullow Oil récolte les fruits de ses prises de risques sur le terrain. Mais il n’est pas seul : des titres comme Afren et Kosmos Energy prennent le même chemin.
Accusé de corruption, le directeur général de l’entreprise Jean Lefèvre Sénégal a été totalement relaxé après quatre années de procédure. Le parquet peut encore faire appel, mais Bara Tall pourrait demander plusieurs dizaines de milliards de F CFA pour le préjudice subi.
En une décennie, l’empire du Milieu a multiplié par dix ses échanges avec le continent, pour atteindre 129 milliards de dollars l’année dernière. Un business systématiquement à l’avantage du géant asiatique.
Vision du métier sur le continent, défis de l’aménagement urbain, influences architecturales… Trois jeunes professionnels témoignent. Développement durable et justice sociale sont au cœur de leurs préoccupations.
Le continent n’en finit pas de se construire, et l’énergie et les transports trustent l’essentiel des projets d’aménagement. Un marché que se partagent le plus souvent des entreprises non africaines.
Alors que les revenus des ménages africains progressent peu, les prix des denrées alimentaires grimpent progressivement, retrouvant ou dépassant leur niveau de 2008. Une tendance amplifiée par la remontée des cours du pétrole et qui affecte aussi les factures d’eau, d’électricité et de gaz.
Alors que les autres majors ont déserté le continent, le patron de l’activité aval du groupe pétrolier Total compte ouvrir une cinquantaine de stations-service chaque année dans la zone Afrique et Moyen-Orient.
D’origine espagnole, Adolfo Hernandez est arrivé chez Alcatel-Lucent en 2008. En marge du World Economic Forum au Cap, le président pour la région Europe, Afrique et Moyen Orient de l’équipementier télécoms a révélé à Jeune Afrique que le continent est l’un des marchés les plus porteurs de la planète.
Le président sud-africain Jacob Zuma entend bien profiter du World Economic Forum, qui se tient actuellement au Cap, et de la 17e Conférence des Nations unies sur le changement climatique, prévue en fin d’année à Durban, pour s’offrir une tribune et faire du lobbying pour l’avènement d’une voix africaine qui résonne sur la scène internationale.
La capitale parlementaire sud-africaine accueille à partir d’aujourd’hui le 21e Forum économique mondial sur l’Afrique. Au Cap, où seront présentes de grandes compagnies africaines et multinationales, tout laisse croire que les médias sud-africains ne traiteront pas que de business.
L’aide qu’apporte le Japon au continent pour encourager son développement ne faiblira pas en 2011, en dépit des récentes catastrophes qui ont frappé l’île.
Dans son douzième plan quinquennal, l’État mise sur la consommation des Chinois – et sur la hausse de leur niveau de vie – davantage que sur les exportations. Tout en renforçant son arsenal sécuritaire.
Au terme d’une grève lancée par le syndicat majoritaire, l’État s’est engagé à mieux contrôler le recours aux travailleurs étrangers. Et menace d’expulser les employés en situation irrégulière.
L’école française AgroParisTech propose un cycle Eau pour tous, destiné aux cadres des pays en développement. Un partenariat est en discussion avec l’institut 2IE, à Ouagadougou.
À Camwater, société publique, la charge de trouver des fonds. À la Camerounaise des eaux, privée, celle de réaliser les projets. L’objectif de cette alliance ? Porter à 60 % le taux d’accès à l’eau potable.
Pour cet expert international, les budgets consacrés à l’assainissement doivent être accrus. Il s’agit notamment d’accompagner l’urbanisation galopante du continent.
En termes d’installations sanitaires, les investissements nécessaires pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement sont estimés à 6 milliards de dollars. Une préoccupation hélas un peu tardive.
Trois ans après leur recapitalisation, les Industries chimiques du Sénégal sortent la tête de l’eau. Malgré les créances à rembourser, pas question de lésiner sur les moyens pour rester dans la compétition.
Si la Grande Offensive agricole pour la nourriture et l’abondance produit ses premiers effets, le chemin vers l’autosuffisance alimentaire est encore long.
Entrée en vigueur en février, la baisse de la TVA sur l’hôtellerie, qui passe de 18 % à 10 %, redonne espoir aux professionnels. Tout n’est cependant pas gagné pour redorer le blason du pays auprès de la clientèle étrangère.