Retour du Maroc, réforme de l’UA, crise libyenne… Ramtane Lamamra, le chef de la diplomatie algérienne, revient pour Jeune Afrique sur les principaux enjeux du 28e sommet des chefs d’État d’Addis-Abeba.
Le roi du Maroc doit atterrir ce soir dans la capitale éthiopienne afin d’acter l’adhésion de son pays à l’organisation panafricaine. Mais les officiels marocains restent prudents face à toute réaction hostile de la part des pays soutenant la RASD.
La Sud-africaine Nkosazana Dlamini Zuma a prononcé ce mercredi son dernier discours en tant que présidente de la Commission de l’Union africaine, lors de l’ouverture du 30e Conseil exécutif de l’organisation à Addis Abeba. Elle quitte son poste le 2 février.
Le Congo-Brazzaville accueille ce vendredi un mini-sommet sur la crise libyenne présidé par Denis Sassou Nguesso. Plusieurs chefs d’État, comme Idriss Déby Itno et Mahamadou Issoufou, y sont attendus.
La ministre des Affaires étrangères kényane, candidate au poste de présidente de la Commission de l’Union africaine, a reçu Jeune Afrique en marge du 30e Conseil exécutif du Sommet de l’Union africaine.
La venue de la ministre française dans la capitale éthiopienne, alors que vient de s’y ouvrir le 28e sommet de l’Union africaine, se confirme. Officiellement, elle souhaite assister au conseil d’administration de l’initiative africaine pour les énergies renouvelables. Officieusement, sa visite aurait un second objectif.
À quelques jours de l’élection du ou de la successeur de Nkosazana Dlamini-Zuma à la tête de la Commission de l’Union africaine (UA), l’Équato-guinéen Agapito Mba Mokuy détaille pour Jeune Afrique son programme et ses ambitions pour l’organisation panafricaine.
Le sommet de l’Union africaine débute mercredi avec le 30e Conseil exécutif qui rassemble les ministres des Affaires étrangères des pays membres. Même si aucune décision d’envergure ne sera prise avant la réunion des chefs d’État les 30 et 31 janvier, les différents dossiers sensibles seront abordés.
Du coup d’envoi de la CAN au Gabon au départ d’Ellen Johnson-Sirleaf, en passant par les législatives sénégalaises, d’Alger à Pretoria, JA fait le point sur le calendrier africain en 2017.
Si un peu plus de quatre Anglais sur dix considèrent que l’Empire britannique a été une bonne chose, seul un sur cinq estime que la colonisation en a été une mauvaise.
Les intérêts économiques et l’Histoire ne font pas toujours bon ménage. C’est à ce grand écart permanent qu’est confrontée la diplomatie portugaise, pour qui les anciens territoires conquis en Afrique (Angola et Mozambique, principalement) ont une importance capitale.
Le 6 décembre s’est ouvert, à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye le procès de Dominic Ongwen, l’un des principaux lieutenants de l’Armée de résistance du seigneur (LRA), groupe rebelle apparu dans le maquis ougandais il y a plus de trente ans et dirigé d’une main de fer par l’un des hommes les plus recherchés d’Afrique, Joseph Kony.
La Cour internationale de justice, réunie à La Haye ce mercredi 7 décembre, ne tranche pas sur l’immunité de Teodoro Nguema Obiang Mangue, vice-président de Guinée équatoriale, mais reconnaît le caractère diplomatique de l’immeuble situé 42, avenue Foch à Paris.
Engagé dans la réforme du secteur pétrolier et dans la lutte contre la corruption, le chef de l’État nigérian doit aussi faire face à l’insécurité grandissante, entre Boko Haram et les attaques de pipelines par les militants du delta du Niger.
Dans un contexte fragilisé par les attaques sur les infrastructures et par les faibles cours du baril, les changements se font attendre malgré les grandes réformes annoncées.
La Cour internationale de justice décidera le 7 décembre si oui, ou non, Teodoro Nguema Obiang Mangue est protégé par son immunité diplomatique dans l’affaire des biens mal acquis (BMA).
Vingt-deux ans après la dévaluation du franc CFA, les Africains gardent le souvenir d’un séisme qui a fait chuter leur pouvoir d’achat et d’un diktat imposé par la France.
L’annonce, début septembre, du renvoi de Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit Teodorín, devant le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des biens mal acquis a fait long feu.
Après avoir dû accepter de régler un vieux contentieux opposant Malabo à l’opérateur français Orange, le chef de l’État équato-guinéen a finalement renoncé à assister à la remise du « Prix International UNESCO-Guinée équatoriale pour la recherche en sciences de la vie », abondamment critiquée et prévue aujourd’hui, lundi 10 octobre, à 18h30 au siège de l’Unesco à Paris.
Certains chefs d’État africains préfèrent le foot, d’autres encore la musculation, l’équitation ou le jet ski… Qu’ils soient pratiquants ou simplement supporteurs de clubs, tous en tout cas sont des passionnés de sport. Zoom sur les plus « mordus » de nos dirigeants.
En nommant un nouveau premier vice-président à la place de Riek Machar, le chef de l’État prend le risque de plonger son pays un peu plus dans le chaos…
Le nouveau président n’a qu’un mot à la bouche : le dialogue. Avec les groupes armés comme avec les anciens maîtres de Bangui, même si, insiste-t-il face aux journalistes de Jeune Afrique, cela n’empêchera pas la justice de faire son travail.
Un retour du royaume au sein de l’organisation panafricaine ? Lors du 27e sommet de l‘UA, à Kigali, un message de Mohammed VI en ce sens a été remis aux États membres. Une seule condition : que la RASD soit suspendue. C’est loin d’être fait.
À la tête des géants Microsoft, Facebook et Google, ils consacrent une partie de leur fortune au continent, offrant des médicaments ou un accès à internet. Mais ces milliardaires sont-ils aussi désintéressés qu’ils voudraient le faire croire ? Entre charité et business, la frontière est souvent ténue…
Le 27e sommet de l’Union africaine, organisé au tout nouveau Conference center de Kigali, s’est achevé le 18 juillet. Florilège d’anecdotes qui ont ponctué en coulisses l’événement panafricain qui réunissait l’ensemble des chefs d’État du continent.